Différentes écoles et universités étaient représentées dans la salle du Palais des Congrès avec un public attentif et prêt à prendre des notes malgré le fait que cela se soit passé un samedi-matin.
Par exemple David F. (en prépa via Sup-Elec) vient se faire une idée sur les programmes des différents candidats. Le débat s’engage avec son voisin Thomas C. (en prépa via Sup-Elec) qui estime que le référendum de 2005 a été marqué par une animosité vis-à-vis de l’Europe. Tous les deux votaient pour la première fois à cette occasion. David F. pense que ce serait bien que soit mis en place un référendum pan-européen pour éviter que les enjeux nationaux prennent le pas sur le scrutin. Les deux amis ont ainsi trouvé un point d’accord.
Clémence B. (AgroParis Tech) vient aussi se faire une idée dans une démarche citoyenne, elle se méfie de ce que lui donne les médias traditionnels. Elle pense qu’il faut passer à une autre vitesse après la crise actuelle sur l’Europe.
Dans une ambiance concentrée mais détendue, les différents représentants des candidats passent aux cribles des questions de Guillaume Durand (« puisque je suis là, je vais poser des questions tant qu’à faire, on est pas sur TF1 ») et du Grand Jury composé d’étudiants qui n’hésitent pas à essayer de pousser les intervenants dans leur retranchement.
Ce côté pêchu a plus à Eymeric C. et Caroline M. (Science-Pô Paris). Ils apprécient de voir enfin passer dans la lumière les programmes sur l’Europe des candidats. Ils souhaiteraient même que les candidats viennent eux-mêmes, même s’ils comprennent les contraintes d’organisation que cela demande.
Pour Caroline A. (en droit à la Sorbonne - Paris IV), elle a trouvé les prestations des intervenants inégales. Elle est satisfaite de la manière dont s’est déroulée les débats puisque si son côté étudiante en droit aurait aprécié qu’on parle encore plus des institutions, elle a aimé le fait qu’on ne se soit pas cantonné à ce type de débat avec les représentants des candidats. Son regret : elle les a trouvés très frileux sur le sujet européen.
C’est également l’impression de Ludovic A. (HEC). Il pense cependant que c’est peut-être dû au fait que ce n’était pas les candidats eux-mêmes qui s’exprimaient. En tous les cas, ce Grand Jury européen a répondu à ses attentes : des questions précises qui mettent les propos européens des candidats sur le grill.
Une impression partagée par l’ensemble des participants : il faut recommencer et continuer à parler d’Europe de cette manière !
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