En 2015, le « Dieselgate », c’est-à-dire le scandale du non-respect des normes d’émission de particules et d’oxydes d’azote par les voitures diesel du groupe Volkwagen et de Daimler-Benz, a fait revenir dans le débat public le problème de la pollution automobile. L’année suivante, l’Union Européenne a ratifié les accords de Paris, issus de la COP21, où elle s’est engagée à réduire ses émissions de dioxyde de carbone afin de maintenir le réchauffement climatique dans la limite des 2°C par rapport à la période pré-industrielle. Dans ce contexte, le Parlement européen est en train de légiférer pour fixer des normes et des limites maximums d’émissions de CO² pour les voitures individuelles : le vote au Parlement européen du mercredi 3 octobre 2018 fixe le niveau de la réduction à 40% d’ici 2030.
jeudi 11 octobre 2018
Parmi les conséquences d’une augmentation de 2°C de la température moyenne dans le monde par rapport au niveau pré-industriel, on peut citer l’augmentation considérable du nombre de migrants en Europe et dans le monde ( jusqu’à 250 millions de réfugiés climatiques en 2050) ; l’envahissement par les eaux de villes construites sous le niveau de la mer comme Amsterdam, Tokyo ou Miami ; la disparition d’une espèce animale sur six [1] ... Pour lutter contre le réchauffement climatique, l’Union européenne s’est donc fixée comme objectif d’ici 2030 de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% par rapport aux niveaux de 1990 et d’atteindre 27% d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique. [2] Elle s’est donnée les moyens de mener à bien sa politique climatique en mettant en place depuis 2005 son système d’échange de quotas d’émission (SEQE).
mardi 2 janvier 2018