Pour répondre à quelques-uns de ses arguments, je signale que :
- La Suisse, la Belgique et le Canada sont des États fédéraux qui ont plus d’une langue officielle. La Fédération européenne compterait, il est vrai, de nombreuses langues, mais pourquoi cela devrait-il constituer un obstacle insurmontable ? Nous avons déjà un Parlement européen au sein duquel chaque député peut s’exprimer dans sa langue maternelle.
- Dire que l’Angleterre est toujours libre de se protéger au moyen de droits de douane sur les importations est faux. Aujourd’hui, la politique commerciale fait partie des compétences européennes et non nationales.
Sartori conclut son article en disant qu’il faut une « autorité européenne forte ». Je rêve ou bien c’est la même personne qui, quelques lignes plus haut, écrivait que la Fédération européenne ne pouvait pas se faire ? Mais si l’on ne crée pas un gouvernement fédéral européen, l’autorité européenne ne sera jamais forte et encore moins démocratique !
En pratique, quelle est la proposition de Giovanni Sartori ? Mystère.
On a envie de rire pour ne pas pleurer quand on voit aussi peu d’idées, qui plus est confuses, en première page du principal quotidien italien.
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