Croatie : histoire politico-économique du vingt-huitième État membre de l’Union européenne

, par Stefano Di Bartolomeo, Traduit par Mathieu Goethals

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Croatie : histoire politico-économique du vingt-huitième État membre de l'Union européenne
© ruscca

La République de Croatie, qui a pour capitale Zagreb, est née de la sécession du territoire avec la République socialiste fédérale de Yougoslavie, le 25 juin 1991, soit 11 ans après la mort du Président Josip Broz Tito. C’est l’élan nationaliste du parti de Franjo Tuđman, Premier ministre pendant près de dix ans, qui a rendu possible la formation de l’État qui, le 1er juillet de cette année, devrait devenir membre de l’Union européenne.

L’arrivée au pouvoir du courant d’extrême droite en 1991 fut un élément déterminant dans le développement de ce pays. Mais ce courant fut également tenu pour principal responsable des crimes de guerre odieux perpétrés durant la Guerre des Balkans (1991–1995). Récemment, le pays a fait un pas en avant dans la gestion de son lourd passé en collaborant avec le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY).

La forme actuelle de gouvernement, semblable à la précédente du point de vue de sa structure, mais différente du point de vue de l’application du pouvoir, est une République parlementaire semi-présidentielle. Son organisation ressemble à celle d’autres États européens : le président de la République (depuis 2010, Ivo Josipović) est le représentant de l’État et le chef des armées. Il est élu au suffrage universel direct. C’est à lui que revient la tâche de désigner un Premier ministre, dont la première mission est de former un gouvernement qui doit être soutenu à la majorité par le Parlement. Ce dernier est composé de deux chambres et ressemble, peu ou prou, au Parlement français.

L’exécutif croate est aujourd’hui emmené par le Premier ministre Zoran Milanović, dirigeant du parti social-démocrate de Croatie (Socijaldemokratska Partija Hrvatske, SPH). Le pluripartisme, interdit jusqu’à la fin des années quatre-vingt, encourage aujourd’hui les différents partis à former des coalitions pour assurer la stabilité du gouvernement. C’est notamment le cas de la coalition de centre-gauche de Milanović, la coalition « Cocorico » (Kukuriku Koalicija), qui est composée du SPH, du Parti populaire croate - Démocrates libéraux (Hrvatska narodna stranka - liberalni demokrati, HNS-LD), de la Diète démocratique istrienne (Istarski Demokratski Sabor, IDS) et du Parti croate des retraités (Hrvatska Stranka Umirovljenika, HSU).

Si la guerre est encore dans les mémoires des Croates, l’économie du pays est aujourd’hui l’une des plus avancées du sud-ouest de l’Europe. Plutôt libérale, elle fournit de bons résultats dans tous les secteurs, et permet au pays d’exceller plus particulièrement dans la production industrielle. En effet, ce secteur représente 20 % du PIB et occupe plus de 25 % de la population active. La sidérurgie, la métallurgie et surtout, sur la côte, la construction navale, sont les secteurs principaux. En outre, la production industrielle représente 95 % des exportations internationales. Les secteurs de la pêche et de l’agriculture n’ont rien à lui envier : ils permettent de satisfaire presque entièrement les besoins de la population croate.

Le secteur tertiaire est également crucial pour la viabilité de l’économie croate. Avec 4 000 kilomètres de terres s’étendant sur la côte Adriatique et avec plus de mille îles, la Croatie attire chaque année, principalement en été, près de dix millions de touristes. Après l’isolement des années quatre-vingt-dix, les politiques de centre-gauche ont permis de renforcer les incitations aux investissements publics et à établir de nouvelles relations avec les autres pays européens. L’augmentation de sa productivité et la stabilité de sa monnaie font de la Croatie un candidat potentiellement précieux pour l’Union européenne.

Sa population de quatre millions d’habitants est constituée à 90 % de Croates, 4 % de Serbes et 6 % d’autres minorités, parmi lesquelles des Italiens (0,4 %). Le nombre de ces derniers, rassemblés principalement en Istrie, a fortement chuté au fil du temps, notamment à cause des politiques dites d’épuration ethnique menées par le régime d’ex-Yougoslavie, qui a justifié ces massacres par des raisons politiques : le régime traquait les fascistes, les anticommunistes et les dissidents. Le même sort a touché de nombreux Serbes, décimés durant la guerre des Balkans par l’armée croate ou contraints de fuir dans les pays voisins.

MàJ (4 mai 2013) : correction de la date de déclaration d’indépendance

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Vos commentaires
  • Le 30 avril 2013 à 01:17, par unnepeket En réponse à : Croatie : histoire politico-économique du vingt-huitième État membre de l’Union européenne

    Vous présentez des aspects positifs et négatifs de ce pays, ce qui participe à donner une image assez neutre à votre point de vue, qu’on pourrait donc juger objectif. Permettez-moi donc de rajouter des informations tout aussi objectives à votre article :

    1 - l’indépendance de la Croatie date du 25 juin 1991 et non du 11 juin 1991.

    2 - La Croatie était l’une des 6 républiques internes à la fédération Yougoslave, dont la constitution de 1974 permettait la séparation des républiques qui le souhaitaient, par referendum. En 1991, la Croatie vota à 93% pour l’indépendance. Il ne s’agissait donc pas d’une sécession. Pour preuve le lien wikipedia :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Référendum_sur_l%27indépendance_de_la_Croatie_de_1991

    3 - Le gouvernement que vous qualifiez d’extrême-droite" de Franjo Tudjman était en fait un gouvernement de centre-droite, qui s’est toujours tenu à distance de l’extrême-droite, et avec qui elle n’a jamais été en coalition. Ajoutons également que Franjo Tudjman a été lui-même officier dans l’armée résistante pendant la seconde guerre mondiale, bien loin de l’image d’extrême-droite que vous lui prêtez. Il fut à ce titre invité à la commémoration du 50e anniversaire de l’armistice le 8 mai 1995 à l’Arc de Triomphe en compagnie de nombreux autres chefs d’États, parmi lesquels il était le seul à avoir été résistant 50 ans plus tôt.

    4 - Vous dites, je cite, que « ce courant [d’extrême droite] fut également tenu pour principal responsable des crimes de guerre odieux perpétrés durant la Guerre des Balkans (1991–1995) ». Or je ne connais pas un crime de guerre perpétré par les forces croates qui puisse se comparer à ce que les forces serbes ont perpétré, ne serait-ce qu’à Vukovar (1991, seule ville européenne entièrement détruite depuis 1945, massacre à Ovcara des 420 civils hospitalisés, plus de 1000 portés disparus, dont le volontaire français Jean-Michel Nicollier, 25 ans), à Srebrenica (1995, massacre de plus de 8000 civils), Skabrnja (1991, massacre à l’arme blanche de 86 victimes, dont 58 civils). En retour, l’opération Tempête, menée par l’armée croate avec l’aval des États-Unis en 1995 durant 5 jours, a permis de sauver l’enclave musulmane de Bihac (200 000 civils) et de libérer la Croatie et la moitié de la Bosnie-Hercégovine, ouvrant la voie aux accords de paix de Dayton.

    5 - Je vous cite : « Récemment, le pays a fait un pas en avant dans la gestion de son lourd passé en collaborant avec le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie(TPIY). » Le dernier ressortissant croate qui ait été réclamé par le TPIY à la Croatie est le général Ante Gotovina, qui a été retrouvé en 2005 aux Canaries, soit il y a plus de huit ans. Durant les quatre années de cavale du général Gotovina, la Croatie a été retardée dans son processus d’adhésion à l’UE, au motif qu’elle ne collaborait pas pleinement avec le TPIY, motif qui est apparu non-fondé puisque la Croatie n’abritait pas le fugitif. Ce fugitif a depuis été condamné à 24 ans de prison, puis acquitté en appel en 2012, après 7 années d’emprisonnement à La Haye, sans indemnisation personnelle, ni indemnisation à l’état croate qui s’est vu pénalisé sur de simples suspicions d’avoir gêné le fonctionnement du TPIY. En comparaison, le dernier criminel de guerre serbe à rejoindre le TPIY, Goran Hadzic, a été capturé en juillet 2011 en Serbie. Il est donc un peu fort de café de prétendre que la Croatie ne collabore que « récemment » avec le TPIY, notamment en comparaison avec ses voisins.

    6 - l’opération Tempête, que vous ne citez malheureusement pas, donne la mesure du décalage entre les pratiques de guerre croates et serbes : La destruction des centres de commandement ennemi est le premier des objectifs militaires légitimes de toute armée lors d’un engagement. C’est précisément cette doctrine qui a été appliquée par l’armée croate avec le succès que l’on sait, et qui a conduit en 1995 au bombardement très ciblé de Knin et des centres de commandement serbes qui s’y trouvaient, avec moins de 5% de projectiles hors d’un rayon de 200 m des cibles, et moins de 1% en dehors d’un prérimètre de 400 m, ce qui est considéré comme remarquable de précision par les spécialistes, eu égard au fait qu’il s’agissait essentiellement de tirs longue portée, à 25-30 km de distance, par delà les lignes ennemies. La destruction du système de commandement et de communication de l’armée serbe fut la principale raison de sa paralysie, de sa défaite éclair et de sa retraite désordonnée. C’est aussi grâce à cette doctrine que l’opération militaire Tempête est aujourd’hui considérée par les militaires du monde entier comme une des opérations militaires les moins coûteuses en vie humaines. Le bilan humain de l’Opération Tempête, qui a engagé plus de 100 000 hommes côté croate et s’est déroulée sur un théâtre d’opération de plus de 13 000 km², est en effet relativement modeste : de 174 morts, 572 bléssés grave, 528 blessés légers, 3 prisonniers et 15 disparus côté croate. Côté serbe, les pertes varient entre 1241 et 1960 morts, dont 560 à 755 militaires. Rappelons que les bombardements de l’OTAN sur la Serbie au printemps 1999, usant de moyens militaires les plus sophistiqués et les plus précis qui soient, ont fait plus de 500 victimes civiles « collatérales », alors que pas une seule victime civile serbe n’a été identifiée comme victime de bombardements croates illégaux, c’est-à-dire visant délibéremment des objectifs non militaires.

  • Le 1er mai 2013 à 09:38, par Factualis En réponse à : Croatie : histoire politico-économique du vingt-huitième État membre de l’Union européenne

    Tout auteur ayant l’ambition d’être lu par un grand nombre de lecteurs leur doit, ne serait-ce que pqr respect, un minimum d’exactitude dans les informations qu’il leur destine. Or votre article est truffé d’erreurs factuelles quasiment à chaque phrase, sans parler de l’orthographe (on écrit Premier ministre, et non pas Premier-Ministre !). Voici quelques exemples, à ajouter aux commentaires déjà publiés : « L’arrivée au pouvoir d’un courant d’extrême droite en 1991 ». (sic) Jamais l’extrême droite n’a été au pouvoir en Croatie. La Croatie s’est dotée d’un gouvernement de centre-droit en 1990, et non en 1991, et, lorsque la Serbie et l’armée yougoslave ont lancé leurs troupes à l’assaut de la jeune démocratie croate, celui-ci a été remanié en Gouvernement d’union nationale, rassemblant des personnalités croates de toutes les sensibilités politiques, à l’exception notable de l’extrême droite, qui au plus fort de la guerre n’a culminé qu’à 6% dans les enquêtes d’opinion. Dans beaucoup d’autres pays d’Europe le score de l’extrême droite est bien plus élevé sans qu’ils soient pour autant aussitôt considéré comme des pays d’extrême droite. Peut-être avez-vous confondu avec le parti radical serbe, considéré comme ultra-nationaliste et dont le président, Vojislav Seselj, qui a obtenu 49% des suffrages au second tour de la présidentielle en 1997, est actuellement jugé pour crimes contre l’humanité à La Haye. Très populaire en Serbie, le Parti radical serbe fut la figure de proue de l’extrême droite européenne puisqu’il a représenté un tiers des sièges au Parlement serbe de 1992 à 2012 (excepté entre 1993 et 1997 et entre 2000 et 2003 où cette proportion fut divisée par deux). Avant de fonder le Parti progressiste serbe en 2008, le président actuel de la Serbie, Tomislav Nikolić, fut entre 2003 et 2008, par trois fois le candidat présidentiel du Parti radical serbe, ayant atteint au second tour 48%, 31% et 40% des suffrages.

    Depuis la réforme constitutionnelle de 2001, la Croatie n’est plus une république de type semi-présidentiel.

    Le parlement croate n’est pas composé de deux chambres, comme en France, mais d’une seule. la Chambre haute a été supprimée en 2001. Nous sommes en 2013...

    Le parti social-démocrate croate n’est pas le SPH, mais le SDP.

    Le portrait économique du pays est un peu superficiel : l’industrie ne se porte pas si bien que ça. L’agriculture non plus.

    La Croatie ne dispose pas de « 4000 kilomètres de terres s’étendant le long de la Mer Adriatique » : du nord au sud la côte croate s’étire sur 530 km à vol d’oiseau. En revanche, sa côte étant très découpée, son littoral atteint 1800 km de longueur. En y ajoutant la longueur des côtes de ses 1200 îles, on dépasse les 6000 km de littoral, soit deux fois celui de la France. Le chiffre de 4000 km que vous citez reste donc un mystère.

    Enfin, vous affirmez que les Serbes ont été « décimés par l’armée croate ou contraints de fuir dans les pays voisins ». À ce titre il convient de rappeler que le bilan de la guerre de Croatie atteint les 23.000 morts et portés disparus : 16.000 coté croate et 7.000 côté serbe. Pour ce qui est de la fuite « contrainte » des Serbes dans les pays voisins, vous omettez de mentionner d’où venait la contrainte, et semblez implicitement l’imputer aux Croates : devant la défaite imminente face à l’offensive de l’armée croate, l’état-major des forces séparatiste serbes a ordonné le 5 août à 16h45 l’évacuation forcée des civils serbes vers la Bosnie voisine. L’objectif premier était de protéger ainsi la retraite des troupes serbes et de leur équippement lourd vers les territoires sous contrôle serbe en Bosnie, lesquelles troupes en se mêlant aux civils se mettaient à l’abri d’actions offensives de l’armée croate, en violation flagrante des lois de la guerre. Il s’est agi là du premier acte « d’auto-nettoyage ethnique » serbe dans la région, selon les termes de Nicolas Wapler. Un épisode semblable a eu lieu en 1996 dans les faubourgs de Sarajevo avant qu’ils ne soient restitués au gouvernement bosniaque en application des accords de paix de Dayton. Enfin, en 1999, à la fin de la campagne de bombardement de l’OTAN qui a conduit la Serbie à enfin capituler après sa 4e guerre d’agression en dix ans, les Serbes du Kosovo ont préféré quitter ce territoire que d’y rester vivre en tant que minorité, bien qu’ils n’y représentaient que 10% de la population. Dans chacun de ces cas de figure, on constate une différence frappante avec les centaines de milliers de réfugiés croates chassés de chez eux en 1991, de réfugiés bosniaques et croates expulsés des territoires conquis par les Serbes en Bosnie en 1992-1993, ou du million d’Albanais déportés hors du Kosovo en 1999, contraignant l’OTAN à y intervenir : toutes ces cohortes de réfugiés croates, bosniaques ou albanais ont été détroussés et dépossédés de tout avant d’être contraints de fuir, la plupart du temps à pied, et ce dès l’arrivée des troupes serbes en territoire conquis. En revanche, les colonnes de réfugiés serbes de 1995 en Croatie, de 1996 à Sarajevo en Bosnie et de 1999 au Kosovo, qui ont, toutes, accompagné la retraite des troupes serbes vaincues, avaient ceci en commun qu’ils s’agissait de colonnes de réfugiés motorisées emportant leurs effets et véhicules personnels et, pour la plupart, leurs meubles sur des remorques ou camions, le tout encadré par les troupes serbes, et non par des troupes hostiles. Car si la condition de réfugié reste un drame pour chacun d’entre eux, il importe de saisir les réalités différentes englobées par le terme de « réfugié », car ce n’est pas tout à fait la même chose que d’être un réfugié terrorisé, ayant été témoin de l’exécution sommaire de membres de sa famille par les troupes conquérantes avant d’être dévalisé et dépossédé de ses documents d’identité, puis expulsé manu militari, et, d’autre part, d’être un réfugié fuyant à bord de son propre véhicule avec ses effets personnels dans des colonnes certes interminables mais encadrées par « son » armée durant sa retraite en bon ordre et sans contact avec des troupes ennemies. En ignorant les différences que recouvrent ces deux réalités, on se prive de la possibilité de saisir le fond des choses, et l’on est conduit à traiter un sujet d’une manière qui est non seulement superficielle, mais également erronée.

  • Le 3 mai 2013 à 22:05, par Mathieu Goethals En réponse à : Croatie : histoire politico-économique du vingt-huitième État membre de l’Union européenne

    Bonjour,

    Avant toute chose, permettez-moi de saluer la pertinence de vos remarques. À cet égard, j’invite Factualis à suivre l’exemple de Unnepeket et à traduire ses commentaires en italien et à les transmettre à l’auteur de l’article original, dont on ne m’a demandé ni de partager l’opinion, ni de corriger l’article.

    En ce qui concerne l’orthographe, votre correction est tout à fait juste. Néanmoins, toute personne ayant l’ambition de corriger autrui devrait, par respect pour elle-même, veiller à ne pas commettre d’erreurs. Ainsi, « équipement » ne comporte qu’un seul « p » et « il s’agit » est invariablement singulier. En français, « 7 000 » s’écrit sans point, contrairement à l’usage anglais. Le participe passé s’accorde toujours lorsqu’il est précédé du verbe être, ainsi on préférera « qu’ils soient considérés » à « qu’ils soient considéré ». L’usage veut également que le nom des mers prenne effectivement une majuscule. Ce n’est pas le cas du mot « mer », on écrit donc « mer Adriatique ». En début de phrase, le premier mot prend invariablement la majuscule. Dans « les forces séparatiste serbes », il conviendrait d’accorder séparatiste également, si pas pour la grammaire, au moins pour la cohérence. Enfin, l’accord sujet-verbe est l’une des règles fondamentales de la langue française : « toutes ces cohortes de réfugiés croates, bosniaques ou albanais ont été détroussés et dépossédés de tout avant d’être contraints de fuir » est donc mal accordé, puisque le sujet est féminin et les verbes masculins.

    Comme quoi, errare humanum est, perseverare diabolicum.

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