Controverse historique

« Existe-t-il un espace historique belge ? »

Sous la Belgique, l’Europe ?!

, par Ronan Blaise

« Existe-t-il un espace historique belge ? »

A partir de 1830, dans la fièvre d’une révolution romantique, les bourgeois des villes des Pays-bas méridionaux se sont fabriqués un Etat souverain auquel ils donnèrent le vieux nom romain de « Belgique ». Ce fut là un des très nombreux avatars de la montée en puissance des idéologies nationales et libérales qui travaillaient alors puissamment tout l’Occident, de la Russie au Québec et de la Pologne aux Etats-Unis d’Amérique...

Naissance d’un Etat

Dès l’origine, le territoire - vaguement triangulaire - du nouvel Etat belge s’étendit donc entre des limites artificielles et compliquées, héritées des querelles feodales, des guerres inter-étatiques (entre princes Habsbourg et Bourbons...) et des marchandages monarchiques d’Ancien régime.

Et la Belgique, Etat incertain de naissance toute récente, n’avait alors guère de frontière ’’naturelles’’ évidentes, pas vraiment de frontières culturelles non plus et guère plus d’identité nationale vraiment spécifique... [1]

Ainsi enserrée étroitement dans des frontières politiques ’’de circonstances’’ la Belgique n’avait alors - au milieu du XIXe siècle - guère d’unité politique, ni culturelle, ni linguistique, ni économique.

Alors - ni en pays flamand, ni d’ailleurs en pays wallon - le petit peuple ne parlait aisément la langue de la « Haute bourgeoisie » urbaine et très largement francisée.

Et si Bruxelles, la Wallonie (et tout le sillon « Sambre & Meuse ») entraient alors dans la grande ’’révolution industrielle’’ (et sa prospérité, sa culture...), en revanche tout le Nord du pays (i. e : la Flandre) demeurait essentiellement agricole. Quant aux idées libérales, elles pénétraient inégalement dans les populations et furent combattues par un très vigoureux traditionnalisme catholique.

Naissance d’une Nation

Il n’empêche. En deux ou trois générations - et tout artificiel qu’il fut effectivement au tout départ - l’Etat belge a réussit à produire sur son territoire un cadre administratif viable et une forte unité nationale. Et une Nation est ainsi née : la Belgique, cadre étatique alors précaire mais néanmoins en très certaine voie d’affirmation.

Cette Belgique, les grands « Bourgeois conquérants » du XIXe siècle allaient par la suite lui donner des lois et des libertés, ainsi qu’une véritable expansion économique et une importante expansion coloniale. Et, avant même la fin du XIXe siècle, classes dominantes et couches populaires partageaient déjà ensemble un fort sentiment d’appartenance à une patrie commune.

Les succès économiques et le nationalisme ambiant y ont fortement contribué. Mais aussi - et surtout - l’action culturelle. En effet, l’identité collective ne se nourrit-elle donc pas de mémoire collective ? C’est pourquoi, en ce XIXe siècle où l’Histoire est alors la discipline culturelle et scientifique triomphante, les historiens - inévitablement nationalistes - ont alors produit un passé national que l’école nationale se chargera introduire jusque dans la mémoire collective, fabriquant ainsi - de toute pièce - ’’l’identité nationale belge’’ des temps contemporains.

Pour légitimer l’Etat national belge, on a donc bâti une histoire (une mythologie ?) nationale. Et selon la croyance invétérée que la légitimité se mesure à l’ancienneté, on ne se contenta donc pas de marquer les origines de la nation ’’belge’’ dans les seuls événements révolutionnaires de 1830 ou dans les seuls accidents militaires et politiques du temps de l’Ancien régime.

Généreusement, on fit alors remonter l’histoire de la Belgique jusqu’au temps de ces Gaulois parmi lesquels - selon César lui-même - les « Belges » étaient très certainement les plus braves [2]. Dès lors, sur près de deux millénaires, les historiens belges ’’tissèrent’’ des continuités culturelles et territoriales qui furent par la suite enseignées comme étant l’ « Histoire (officielle) de la Belgique ».

Comme si, sur l’espace artificiellement défini en 1830, il avait existé de tout temps un peuple ’’belge’’ particulier et que celui-ci avait attendu jusqu’à l’époque ’’nationale-romantique’’ du XIXe siècle pour (pour reprendre les termes mêmes de la « Brabançonne », hymne national belge) ’’Après des siècles et des siècles d’esclavage’’ sortir ’’tout armé du tombeau’’.

Dépasser les Histoires nationales pour écrire une véritable Histoire ’’européenne’’ de la longue durée

Et sans doute le peuple flamand actuel tend, lui aussi, à fonctionner selon le même mode national, utilisant l’histoire en ce sens : monopolisant les souvenirs confus d’un Moyen âge décidément bien lointain [3] pour affirmer l’ancienneté de ses droits à pouvoir accéder au rang tant désiré de peuple souverain et de Nation indépendante.

Et ce, quitte à ’’frauder’’ avec l’Histoire et à ’’jouer avec les mots’’ puisque il n’y a en fait aucune identité géographique objective entre la Flandre contemporaine (qui s’étend toute entière au Nord de la frontière linguistique, du long de la mer du Nord au cours de la Meuse) et le Comté de Flandre, soit la Flandre ’’historique’’ (qui dépassait à peine l’Escaut, mais s’étendait généreusement en pays ’’roman’’, et très largement au sud de la frontière linguistique...).

Mais si la plupart des nations modernes ne sont donc pas âgées de plus d’un ou deux siècles, comment donc essayer d’écrire une histoire de la longue durée sinon en essayant de sortir des cadres artificiels des histoires nationales pour aborder les problèmes à travers d’autres prismes et d’autres cadres d’analyses ?

Sinon au risque - ici assumé - que (comme on va très largement le voir ici, à la lumière de l’analyse de ce seul cas ’’belge’’...) ces nouveaux cadres d’analyse ’’géographiques’’ ne nous ouvrent finalement de nouvelles portes (et de nouvelles perspectives inattendues...) vers l’avenir...

Pour éclairer utilement une future véritable « Histoire de l’Europe », il est donc très certainement très utile d’identifier des régions constituées dans la longue durée. En effet, la présentation historique de l’Europe est souvent si générale qu’elle gomme la grande diversité de son espace ou - excès inverse - reste ainsi cantonnée et éclatée en une somme d’histoires nationales aux cadres artificiellement cloisonnés.

Quelle place pour la Belgique dans cette histoire ’’européenne’’ de la longue durée ?

Ainsi, comme dans le cas belge, les Historiens nationaux (tels Henri Pirenne - pour la Belgique - avec sa fameuse, magistrale et volumineuse « Histoire de la Belgique » en sept volumes, publiée entre 1899 et 1932) et les histoires nationales ont donc souvent - dans le cadre d’une ’’vulgate’’ nationale, histoire officielle - artificiellement prolongé vers le passé des découpages spatiaux parfois sans aucune pertinence historique véritable...

Par exemple, existe-t-il donc vraiment un espace historique belge, au-delà même des années ’’révolutionnaires’’, ’’national-romantiques’’ et ’’fondatrices’’ de 1830-1831 : années mêmes de l’indépendance de la Belgique ? Certes non puisque les frontières de la Belgique - alors ’’nom sans pays’’ - sont alors complètement artificielles et n’enserrent alors absolument aucune unité, ni économique, ni politique, ni culturelle. Prétendre retrouver une « Belgique » dans ces temps ’’originaires’’ est là un exercice qui se révélerait être parfaitement articificiel.

Par contre - dans cette phase de très longue durée qu’on appelle par commodité et par convention ’’moyen âge’’, qui s’étend du Ve au XVe siècle - il existait bien, en cette région du Nord-Ouest de l’Europe continentale, un vaste ’’pays’’ sans nom précis ni unité politique historique qui s’était pourtant historiquement et économiquement constitué entre Seine et Rhin. Et ce, même si ses frontières politiques ’’internes’’ sont alors encore inexistantes et ses frontières économiques ’’externes’’ sans doute encore imprécises.

Dans cet ’’espace-temps’’, dans cette durée de près de mille ans depuis environ le Ve siècle de notre ère, ni le nom ni le territoire de la Belgique actuelle ne correspondent à quelque véritable réalité économique ou politique. Mais un autre cadre spatial s’impose à nous de par sa pertinence et nous interpelle. Il s’étend de la Seine au Rhin. Et c’est là un cadre géographique qui garde vraiment toute pertinence pour rendre possible une meilleure intelligence du monde actuel : un cadre géographique ’’européen’’.

En effet, ce qui frappe l’historien - quand il consent enfin à sortir du champ spatial et temporel dans lequel sa spécialité le cantonne - c’est précisément la permanence de ce ’’noyau dur’’ de l’Europe dans ces pays d’ « Entre Seine & Rhin ». Un ’’noyau dur’’ de l’Europe auquel - selon les périodes et suivant les aspects mis en évidence - on peut même intégrer l’ensemble des Pays-bas, le bassin de la Tamise (avec Londres), celui de la Seine et du Rhin (avec Paris et Strasbourg) ainsi que celui de la Saône ou celui du Main (avec Francfort).

Le berceau du monde occidental

Car qui s’interroge sur les origines de l’Occident comprendra bien que le moment vraiment décisif de son histoire en est la formation d’une société sédentaire et urbaine, au peuplement dense et à organisation sociale complexe, non plus - comme auparavant - sous le climat clément des contrées méditerranéennes mais dans cette Europe tempérée, froide et humide, de la grande zone forestière du Nord.

Et c’est cet espace géographique, situé entre Seine et Rhin (avec ce long ’’cordon ombilical’’ le reliant aux pays méditerranéens : via les vallées de la Saône et du Rhône...), qui fut précisément la zone privilégiée où des innovations décisives permirent alors à une nouvelle civilisation d’éclore : cet espace géographique qui fut ainsi le lieu où le défi civilisationnel ’’occidental’’ fut ainsi surmonté.

Un espace géographique qui - en dépit de clivages linguistiques et politiques effectivement non négligeables - garda néanmoins, pendant tous ces longs temps médiévaux, une forte unité économique, sociale et culturelle : cet espace géographique que l’on peut aujourd’hui considérer comme étant - pourquoi pas - le ’’berceau’’ de l’Occident.

Un ’’grand pays’’ alors sans nom ni unité politique où la conscience collective y fut alors vécue sous la forme - plus étroite - d’une multitude de ’’petits pays’’, souvent nés de formations féodales : Principautés épiscolpales de Cologne et de Liège, Duchés de Brabant et du Luxembourg, Comtés de Flandre, de Hainaut, de Champagne, Domaine royal de France, saint Empire romain germanique (etc) où l’appartenance urbaine (et communale) y fut également très vive (à Cologne et Liège, encore... à Gand et Bruges, Bruxelles et Lille, Arras et Beauvais, Strasbourg, etc.).

Avec, en son centre, la Flandre : ce grand pays [4] qui fut autrefois, avec le Nord de l’Italie ’’milanaise, ligurienne, vénète et lombarde’’ [5], l’un des deux grands ’’pôles dynamiques’’ autour desquels s’est effectivement développée et urbanisée l’Europe médiévale, puis structurée l’Europe moderne avant que s’y concentrent les innovations technologiques et les richesses matérielles de la révolution industrielle [6].

Au coeur de... l’Europe !

Ainsi, ce grand ’’pays sans nom’’ placé au coeur de l’Europe du Nord-Ouest, réalité économique pertinente apparemment intemporelle, s’est historiquement prolongé jusqu’à nos jours. Et ce n’est pas un hasard si on y retrouve les capitales communautaires de l’Union européenne aujourd’hui en construction : à Bruxelles, à Luxembourg, à Strasbourg et à Francfort (ou encore à Sarrebourg, comme cela le fut pourtant bel et bien envisagé un moment, au tout début des années 1950...).

Pas un hasard non plus si c’est dans cette région que s’est développé, dans les années 1950, la première véritable construction politique communautaire européenne : cette ’’CECA’’ associant alors six Etats européens (dont la France, l’Allemagne, l’Italie et les trois pays du ’’Bénélux’’) par la mise en commun de leurs productions de charbon et d’acier (dont les gisements principaux et les industries remarquables se trouvent alors, en effet, curieusement situés dans ce ’’pays sans nom’’, vieux pays des Francs...).

Ce vaste ’’pays sans nom’’ possède aujourd’hui le port de loin le plus important d’Europe, Rotterdam ; il est également encadré par les ’’conurbations’’ les plus importantes de toute l’Europe occidentale (et peut-être même de toute l’Europe tout court...) : Londres, Paris, la conurbation néerlandaise du ’’Randam Holland’’ (Amsterdam, La Haye, Rotterdam, Utrecht, etc.) et la conurbation rhénane des grandes villes de la vallée du Rhin (Bonn, Cologne, Dusseldorf, Essen, Dortmund, etc) ; de même, il rassemble les peuplements et les activités économiques et culturelles les plus denses.

Force est donc de constater ques l’espace géographique compris entre Seine et Rhin constitue bien une des structures historiques et économiques les plus durables et les plus dynamiques de toute l’Europe occidentale. Quant au territoire de la Belgique, il est inclus tout entier dans cet espace, situé en position centrale.

Ce vaste ’’pays sans nom’’ de la ’’longue durée’’, ce n’est donc pas seulement la Belgique actuelle, c’est bien plus encore : c’est le noyau de l’Europe. Et on pourrait aisément l’appeler ’’Grande Belgique’’, au seul risque de faire sourire le voisin...

Car la Belgique actuelle, avec ses déchirements communautaires (mais aussi ses compromis historiques !), se trouve bel et bien en son milieu : au centre de l’Europe, au coeur de ses déchirements, là où l’on tente aujourd’hui de conjurer tout un passé de guerre en construisant un avenir de paix.

- Illustration :

Le visuel d’ouverture de cet article est (tiré de l’Encyclopédie en ligne wikipédia), la photographie - en Grand-place de Tongres [7] - d’une monumentale statue ’’en pied’’ du très fameux chef gaulois ’’belge’’ Ambiorix [8].

- Sources :

Ce texte est un bref résumé d’un article publié - au premier trimestre 1995 - dans la revue trimestrielle « Historiens et Géographes » : revue ’’professionnelle’’ de l’APHG (« Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie ») (ici, n°345).

L’auteur de ce texte est l’historien québéquois André Ségal, professeur titulaire du Département d’Histoire de l’Université Laval de Québec.

Notes

[1A propos des’’ frontières’’ de la Belgique, on peut en faire très rapidement le tour pour se rendre pourtant très vite compte de leur caractère au combien articiel.

La seule frontière ’’belge’’ vraiment bien marquée est celle de l’Est : elle traverse effectivement le massif ardennais et suit en effet, approximativement, la ligne de partage entre populations de langue romane et populations de langues germaniques.

Cela dit - ce que l’on sait en revanche beaucoup moins - c’est qu’il s’en fallut cependant de très peu pour que, en 1830-1839, l’ancien Duché de Luxembourg (bien qu’alors massivement germanophone avant de devenir, par la suite, bilingue...) ne demeurât pourtant tout entier dans le territoire belge... Bref, force est de constater que la frontière de l’Est ’’belge’’ n’est pas vraiment une frontière linguistique, mais une frontière d’essence éminemment politique.

Au Nord, du côté du Royaume des Pays-Bas, le tracé frontalier semble reprendre - pour l’essentiel en tout cas - les limites qui ont résulté de la sécession ’’confessionnelle’’ (en 1588) des Provinces-Unies calvinistes contre l’autorité du Roi très Catholique d’Espagne. Pour l’essentiel car ce serait cependant en fait là une vraie erreur de n’y voir qu’une frontière religieuse entre ’’pays réformés’’ et ’’pays catholiques’’.

Car les circonstances de la ’’guerre d’indépendance’’ belge de 1830-1839 ont, indépendamment de toute considération religieuse, également pesé sur la délimitation des deux Etats. Ainsi, force est de constater que la ville - pourtant très catholique - de Maastricht (et son vieux pays limbourgeois) resta donc, du seul fait de la résistance des armées néerlandaises face aux ’’offensives’’ belges, sous l’autorité de la couronne des Pays-Bas (de même que Bréda et tout le Brabant septentrional, également convoités au départ par Bruxelles...).

Alors que, par contre, la très ’’protestante’’ ville d’Anvers (’’libérée’’ par les belges en 1832) ne devint pas ’’néerlandaise’’ (bien que son débouché commercial essentiel du chenal de l’Escaut le restât...). Bref, force est de constater que la frontière du Nord ’’belge’’ n’est pas vraiment une frontière religieuse, mais une frontière d’essence éminemment politique.

Enfin, au Sud-Ouest de la Belgique actuelle s’étend la plus artificielle de toutes ses frontières : sans raison naturelle ni culturelle, elle coupe les anciens pays médiévaux de Hainaut et de Flandre, écartelant ainsi ces vieux pays de part et d’autre d’une frontière ’’politique’’ tracée aux temps modernes et contemporains.

Ainsi, les deux ’’villes-soeurs’’ de Mons et Valenciennes (deux cités commerçantes toutes deux hennuyères et wallonnes...) sont, l’une en Belgique et l’autre en France. De même que les deux anciennes cités épiscopales picades de Tournai et Cambrai. Tout comme Gand et Lille (ou Ypres et Saint-Omer), ces vieilles villes drapières de la Flandre.

En effet cette frontière ’’franco-belge’’, qui chevauche la frontière linguistique entre ’’pays romans’’ et ’’pays flamand’’ beaucoup plus souvent qu’elle ne s’y superpose, est issue des luttes dynastiques et guerres menées aux temps modernes entre les maisons de Bourbon et de Habsbourg. Ainsi, résultant pour l’essentiel des positions militaires conquises par Louis XIV en son temps, cette frontière fut fixée en 1714 et (après le court épisode d’expansion territoriale de la France, lors des guerres de la Révolution et de l’Empire...) pour l’essentiel rétablie en 1715.

En tout cas, force est de constater que cette frontière ’’franco-belge’’ est là une frontière - militaire - d’essence éminemment politique.

[2In « De Bello Gallico / La Guerre des Gaules » (I,1 : ’’La Gaule et ses habitants’’ ; phrase 3) : ’’Les Belges sont les plus braves de tous ces peuples (des Gaules), parce qu’ils restent tout à fait étrangers à la politesse et à la civilisation de la province romaine, et que les marchands, allant rarement chez eux, ne leur portent point ce qui contribue à énerver le courage : d’ailleurs, voisins des Germains qui habitent au-delà du Rhin, ils sont continuellement en guerre avec eux.’’

[3Le passé mythologique de la nation flamande : celui des milices communales et urbaines flamandes - autrefois victorieuses, devant Courtrai, des armées chevaleresques et féodales du roi de France Philippe IV le Bel - en cette désormais célèbre fameuse ’’bataille des éperons d’or’’ de juillet 1302 : célèbre bataille du début du XIVe siècle devenue désormais l’un des plus grands symboles du nationalisme flamand...

[4Avec ses grandes villes commerçantes de Bruges, Anvers, Amsterdam, Rotterdam... voire Londres : là où s’est trouvé le port commercial et ’’atlantique’’ dominant de l’Occident, après le déclin des ports ’’méditerranéens’’ de Venise et Gênes.

[5Avec les grandes villes commerçantes - économiquement dynamiques - de Vénise, Gênes, Milan, etc

[6Autour des grands bassins industriels de la Ruhr, de la Sarre, de la Lorraine, du Nord ou du sillon ’’belge’’ de Sambre & Meuse.

Dans une région d’Europe où, au début du XXe siècle, se trouve le réseau de chemins de fer le plus serré du monde. Et, aujourd’hui, le réseau autoroutier le plus serré de la planète et les aéroports les plus animés de l’ancien monde (Londres, Paris, Amsterdam, Francfort). Là où se sont, aujourd’hui encore, maintenues les plus fortes densités de population (au bas mot, environ cent millions d’habitants aujourd’hui) ainsi que les plus fortes concentrations urbaines de tout le continent.

[7Tongres : ville de Belgique ; dans les Ardennes belges, en province néerlandophone du Limbourg, à proximité de la ’’frontière linguistique’’ existant aujourd’hui entre Flandre et Wallonie.

[8Ambiorix : chef des Gaulois ’’belges’’ Eburons, adversaire au départ victorieux de Jules César durant la guerre des Gaules (vers 54/53 avant J.-C.) et sorte de ’’Vercingétorix’’ belge...

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