Lundi 12 mars, une conférence-débat a été organisée à la Maison de l’Europe de Paris pour lancer une pétition « pour une Eurofédération, solidaire et démocratique ». A l’origine de cette initiative, Jacques Attali, Simone Harari et Benoît Thieulin. Les trois fondateurs ont ainsi officialisé l’ouverte d’un site Internet (www.eurofederation.eu) afin de recueillir la signature de citoyens de tous les pays européens. La pétition vise à transformer les institutions européennes en une véritable fédération « démocratique, budgétaire et sociale ». Jacques Attali espère que les réseaux sociaux et internet « nous permettront de toucher le maximum de gens ».
Une Eurofédération avec un Congrès de l’Union
Le manifeste propose notamment de dépasser les institutions actuelles pour transofrmer l’Union européenne par la mise en place d’un « Congrès de l’Union » qui élirait un président pouvant à terme être élu au suffrage universel. Ce Congrès de l’Union serait composé du Parlement européen - élu au suffrage universel dans le cadre d’une circonscription unique et sur la base de listes transnationales -, et d’un Sénat des nations. Cette pétition a pour ambition de faire pression sur la Commission européenne afin qu’elle propose aux pays membres un programme fédéral, économique, social et démocratique.
Il est nécessaire selon Jacques Attali que le « maximum d’Européens prennent conscience que c’est un moment charnière et fondamental. Sans avancée vers l’intégration, l’Europe va partir en morceau, l’euro va disparaître, notre niveau de vie va baisser. Ce n’est pas qu’une question d’avancée, mais aussi de ne pas reculer. Le projet d’une eurofédération est la seule chance de sauver ce que l’Europe a apporté au monde depuis cinq siècles ».
Jacques Attali souhaite une "eurofédération" par Cercle-des-Europeens
1. Le 6 juillet 2014 à 08:52, par Thélème En réponse à : Jacques Attali : « Pour une Eurofédération solidaire et démocratique »
Le fédéralisme pour en mieux parler depuis la France , devrait commencer par la France elle-même qui peine à valider une réforme territoriale (uniquement technocratique sans dimension culturelle), une France dont la fédéralisation et l’enseignement des langues et cultures régionales serait un atout qui en font déjà une petite Europe à elle toute seule avec une fenêtre sur les cultures et langues des états voisins ne serait pas menacée pour autant. Pour mieux parler du fédéralisme au niveau européen nous serions mieux placés quand on se fait la main chez soi, à l’échelle d’un territoire plus petit, un peu comme d’élu local on se fait la main avant d’aller vers des niveaux supérieurs. Dans les pays fédéraux les régions soulagent les états qui peuvent alors mieux se consacrer à la diplomatie , à la défense qui on besoin de coordination, l’économie, l’industrie locale, l’éducation et l’émulation entre régions n’ayant pas besoin d’être en permanence cornaquées par des pouvoirs centralisateurs qui compliquent et ralentissent plus qu’ils ne facilitent le développement. Même les pays africains commencent après avoir traversé des périodes parfois terribles comme l’Ethiopie, le Nigéria malgré les courants sécessionistes, s’en rendent compte. Le fédéralisme est un frein au chauvinisme, jacobinisme et neo bonapartisme, et aux conflits souvent armés qui ont meurtri nos pays et notre continent. Le fédéralisme est un point d’équilibre entre l’excès deS nationalismes et de centralisme et la dislocation et l’isolement.
2. Le 6 juillet 2014 à 21:19, par tnemessiacne En réponse à : Jacques Attali : « Pour une Eurofédération solidaire et démocratique »
@Thélème
Oui c’est ce que je disais, prendre l’exemple de la France pour faire le fédéralisme.
D’après ce que vous dite par rapport aux élus, si ce sont des personnes anti-démocratiques qui gouvernent ça ne servira à rien. C’est pourquoi à l’échelon local, comme ville, arrondissement, commune, quartier, il faudrait que plusieurs candidats se présentent, débattent entre eux et que les votent ne soient pas arrangés par le copinage.
3. Le 6 juillet 2014 à 21:25, par tnemessiacne En réponse à : Jacques Attali : « Pour une Eurofédération solidaire et démocratique »
@Thélème
« l’émulation entre régions n’ayant pas besoin d’être en permanence cornaquées par des pouvoirs centralisateurs qui compliquent et ralentissent plus qu’ils ne facilitent le développement. »
Par contre il arrive qu’en France certaines régions investissent dans des réseaux de transports qui créent des frontières entres régions en ne reliant pas les différents réseaux.
Suivre les commentaires : |