L’emploi en crise

, par David Muscat, Maria Elena Attard , Traduit par Isabelle Rossier

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L'emploi en crise

Nous sommes tous informés d’une manière ou d’une autre de la crise économique mondiale qui ne semble pas devoir toucher à sa fin. Nous sommes conscients des changements que cela implique pour le marché du travail, puisque nous constatons d’ores et déjà des suppressions d’emploi partout autour de nous.

Il a quelques jours, dans la région de Zlin pendant la présidence de la République Tchèque, le Conseil EPSCO (Emploi, politique sociale, santé, consommation) a reçu un document en rapport avec la crise vue sous l’angle de la jeunesse. Ce document a était rédigé par le Young Fine Gael (YFG) en collaboration avec ses membres, dont notamment deux représentants des Jeunes Européens Fédéralistes (JEF).

Comment pouvons-nous donc dire que l’UE est une chance ?

Le document présentait les principales préoccupations des jeunes entrant dans le monde du travail et le chômage auquel ils sont confrontés à cause des tensions à actuelles sur le marché. A long terme, ce type de chômage doit être réduit dans la autant que possible. Pour faire face à ce problème, il faut promouvoir l’orientation professionnelle, offrir des outils et trouver une meilleure interaction entre les secteurs éducatif et professionnel. Les choix des jeunes concernant leur éducation et leur spécialisation seront ainsi plus éclairés.

L’accent portait aussi sur le besoin de fournir le support nécessaire aux futurs entrepreneurs avec l’établissement de structures aidant à développer de telles entreprises. Le message de la présidence tchèque a été on ne peut plus clair quand elle a choisi comme slogan pour ces six mois « L’Europe sans barrières ». Compte tenu du contexte de cette présidence et de la situation mondiale, il n’y avait pas de meilleure voie à prendre que celle de souligner les meilleures solutions européennes, comme la mobilité. Grâce à la mobilité, l’offre et la demande du marché sont plus équilibrées.

Bien que des États membres aient déjà adopté des mesures allant dans ce sens, il faut continuer à encourager la mobilité. C’est pourquoi il faudrait une reconnaissance des qualifications dans toute l’Europe et une plus grande harmonisation des systèmes de sécurité sociale européens. Cela devrait être accompagné d’un allègement des démarches administratives et par l’élimination des restrictions à l’encontre des travailleurs des autres Etats européens. Ainsi le coup de fouet nécessaire serait donné pour sortir de la crise et trouver une position plus renforcée.

Nous espérons que la présidence tchèque répondra à ces attentes et ira dans la bonne direction pour ne pas perdre la génération « ERASMUS » en route.

Illustration : Looking for a job ?

Source : Google Images

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