Une taxe pollueur payeur
Cette taxe pigouvienne tend à appliquer le principe pollueur-payeur. Elle a pour but d’augmenter progressivement le prix de l’énergie, afin d’en faire baisser sa consommation, en particulière pétrolière, incitent ainsi les ménages et les entreprises à se tourner vers des énergies plus propres. C’est l’économiste anglais, Arthur Cecil Pigou, qui proposa au XIX siècle de taxer les externalités négatives produites par les entreprises afin de les corriger principalement par l’action publique. Bien sûr cela apparait a priori négatif pour le pouvoir d’achat, cause chère aux Français, mais permet néanmoins de faire prendre conscience aux agents économiques des effets négatifs de leurs productions ou de leurs achats. Derrière cette taxe, se cache une intention de responsabiliser le consommateur et avant tout les agents producteurs. D’ailleurs, la commissaire l’exprime implicitement tout au long de son interview dans le monde.
La Suède, qui a instaurée cette taxe en 1991, à vu baisser les émissions de CO2 de 9% alors que dans le même temps, sa croissance économique est de 48%. Fort de constater, que « cette taxe ne gêne donc en rien la croissance » comme en déduit Mattias Johansson, porte-parole du ministère suédois de l’environnement. On note donc que cet impôt rapporte chaque année à l’État suédois quinze milliards de couronne, soit 1,4 milliard d’euro ; et son montant est passé de 27 euro par CO2 à 108 euro par tonne. A terme, cette contribution climat-énergie pourrait disparaître si son objectif est atteint. Cependant, il s’avère que dans le cas de la Suède, il y a un inconvénient de taille. En effet, chaque Suédois, quel que soit son revenu et son lieu de résidence supporte 100% de la taxe lorsqu’il fait le plein de sa voiture ou remplis sa cuve de mazout alors que les industries (à l’exception des entreprises de service et du chauffage urbain) en sont très largement exonérées car pour l’heure, elles ne paient que 30% contrairement à ce que prévoit le dispositif français. De plus, aucun chèque vert n’est redistribué ; les recettes de la taxe étant reversées au budget général.
En ce qui concerne la taxe carbone européenne, il ne semble pas nécessaire de mettre en place des « chèques vert » puisque le montant ne dépasse guère le prix d’un café dans une zone aéroportuaire.
Un climat diplomatique tendu
Nonobstant cet avantage écologique, la commissaire européenne au climat, Connie Hedegaard, résiste aux injonctions faites par des puissances étrangères tels que les États unis et l’Inde menées par la Chine qui menace l’Union européenne de représailles économiques. En effet, ce qui paraît comme étant une solution pour l’environnement, s’avère être devenue une source de « pollution » entre l’Europe et l’Asie. Le premier ministre français, François Fillion, à fait savoir à la commissaire, que cette taxe engendrerez des répercussions commerciales qui pourraient être assez lourdes pour Airbus. Ainsi, selon la presse chinoise, la compagnie aérienne, Hong Kong Airlines, qui avait annoncé, une commande de 10 gros-porteurs A380, lors du dernier salon du Bourget, pourrait tout simplement l’annuler. Au total, la Chine avait gelé début mars la commande de 55 Airbus d’un montant total de 14 milliards de dollars selon le Figaro.
A cela s’ajoute les menaces économiques russes, qui pour une fois n’utilisent pas le robinet du gaz. Le Kremlin vient d’annoncer qu’il envisage de limiter les fréquences des vols au-dessus du ciel sibérien, ce qui contraindrait les compagnies à faire des détours d’au moins 2 heures, et qui aurait de grandes conséquences économiques.
Des frictions internes
Au niveau européen, il s’avère qu’Airbus et six autres compagnies aériennes européennes se sont associées pour alerter les chefs des gouvernements français, allemand, britannique et espagnol « sur les conséquences économiques » de cette taxe, désignée comme « une menace « inadmissible » pour leur secteur d’activité. Pourtant, Connie Hedegaard explique que « un vol de Pékin à Francfort par exemple coûterait environ deux euros de plus par passager (…) Autrement dit, des montants inférieurs au prix d’un café à l’aéroport », avant d’ajouter « Nous voulons faire preuve d’ouverture, mais le projet d’obtenir un accord à tout prix, quel que soit son contenu, ne suffira pas. Le texte devra contribuer réellement à la réduction des émissions de CO2 ».
Des tensions écrans
Cependant, les tensions restent limitées car comme le rappel la commissaire, la Chine ne remettrait pas en cause les relations diplomatiques avec l’Europe pour 1,9 millions d’euros. De plus, Air China et China Southern ont annoncé le maintien de leurs commandes à la filiale d’EADS.
En conclusion, malgré les tensions politiques avenantes et les représailles économiques plausibles, il ne faut pas que la commissaire lâche sa mission principale, qui consiste à développer et soutenir le marché du carbone à travers le système communautaire d’échange de quotas d’émission (SCEQE) afin de responsabiliser les acteurs économiques dans leurs activités. Cette action de la commissaire réaffirme la puissance économique et l’unité de l’Union dans des temps difficile où le monde entier est au chevet de la Grèce.
1. Le 15 avril 2012 à 10:10, par jipebe29 En réponse à : La taxe carbone ou l’épilogue d’une pollution mondiale
Tout ce delirium carbonum est basé sur le GIEC, organisme politico-scientifique, dont les dysfonctionnements graves ont été pointés par l’audit de l’IAC, et sur les conclusions de ses rapports, à savoir que le CO2 serait responsable d’un Réchauffement Climatique Anthropique avec une probabilité de plus de 90%, et que les perspectives climatiques futurse seraient cataclysmiques.
Or, après un petit réchauffement de +0,7°C depuis 1850, non linéaire et jamais en covariation avec le taux de CO2, sauf sur 1980-1998, Tglobale est stable depuis 1999, malgré une augmentation continue du taux de CO2, dont la part anthropique est considérée comme marginale.
2. Le 15 avril 2012 à 10:12, par jipebe29 En réponse à : La taxe carbone ou l’épilogue d’une pollution mondiale
(suite) En outre, aucune signature du rôle présumé du CO2 n’a été détectée en zone tropicale. Sans compter que les modèles du GIEC ne peuvent expliquer les périodes plus chaudes que de nos jours, à savoir l’Holocène, l’Episode Romain, l’Optimum Médiéval.
3. Le 15 avril 2012 à 10:12, par jipebe29 En réponse à : La taxe carbone ou l’épilogue d’une pollution mondiale
(fin) Donc, le rôle présumé du CO2 sur T est une hypothèse arbitraire, jamais validée, et réfutée par les données d’observation et les mesures. Il est donc absurde de monter une usine à gaz, avec dépenses étatiques aussi pharaoniques qu’inutiles, taxes carbone, réglementations et normes contraignantes, taxes diverses, propagande culpabilisatrice, tout cela aux frais des pauvres contribuables que nous sommes. Ce delirium carbonum est le plus grand scandale planétaire de notre époque, et il sera durement jugé par les générations futures.
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