Vendredi 5 septembre : les ateliers pour permettre l’échange
La journée du vendredi, sous la pluie maritime, est l’occasion de permettre un échange avec le public autour de différents thèmes comme les élections européennes, la mobilité en Europe, le dialogue interculturel, l’éducation, les Droits de l’Homme, le sport, les jumelages,...
Autour d’intervenants venus de différents horizons (députés, des membres des cabinets ministériels, des associatifs, etc), les sujets sont abordés dans un cadre qui permet l’échange : 2h30 avec une partie « intervention » et une partie « échange » avec la salle plutôt long pour permettre au maximum de personnes dans le public de s’exprimer.
L’atelier du matin sur les élections européennes
J’ai assisté à l’atelier sur les élections européennes (vous trouverez un document à la fin qui retranscrit mes notes prises dans ce cadre). L’importance de ces élections est partagée par les intervenants (une lobbyiste, une eurodéputée, un politologue) et par la salle.
Dans les différents échanges, on note une certaine appréhension de ne pas pouvoir peser sur ces élections du fait d’un certain éloignement de nos intérêts par les responsables politiques et les médias. Cependant, on sent une véritable volonté d’être présent.
L’eurodéputée Mme Voirin et le politologue M. Kurpas sont favorables à l’européanisation du débat par le biais d’un programme réellement européen et à ce que les partis présentent un candidat au poste de Président de la Commission.
Atelier chaud : quand le Traité de Lisbonne s’invite au débat
L’atelier numéro 12 voulait aborder le Traité de Lisbonne sous son aspect « nouvelle donne citoyenne ». Malheureusement plus que sur le fond, certains esprits se sont échauffés sur la question du référendum évité par le président Nicolas Sarkozy lors de la ratification du Traité en février.
Certaines personnes dans le public allant jusqu’à refuser à la démocratie représentative le droit de citer... Clairement, le débat est vif et les avis partagés. La vice-présidente des Jeunes Européens - France en qualité d’intervenante s’est employée à rétablir les bases sur la manière de fonctionner de l’Europe.
Ce faux-débat sur Lisbonne et sa ratification française ne permet pas d’avancer. Non pas sur la question de la création du Traité de Lisbonne, que nous avons largement critiqué dans ces colonnes. L’intergouvernementalisme n’étant pas un moyen démocratique, surtout quand les chefs d’État n’ont pas reçus de mandat spécifique pour ce type de négociation.
Plusieurs ont été choquées de voir qu’au nom de la « démocratie » certaines personnes du public rejetaient toute forme de démocratie représentative. Car quelle autre base nous est alors proposée pour pouvoir concrétiser les décisions ?
En tous les cas, les débats sont vifs et engagés !
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