Les Jeunes Européens mobilisés pour Schengen !

L’appel à la mobilisation est venu de République Tchèque. Les Jeunes Européens-France ont aussitôt répondu à Paris et à Lille, alors que la JEF-Bruxelles et la JEF-Louvain invitaient Jo Leinen, député européen président de la Commission ENVI, a scier une barrière devant le Parlement européen.

La JEF-Bruxelles, la JEF-Louvain et Joe Leinen veulent sauver Schengen !

Par cette action symbolique, l’ancien président de la JEF-Europe entendait dénoncer l’attitude actuelle consistant à céder aux sirènes du populisme face à la peur de l’immigration. Certains Etats n’hésitent pas à rétablir le contrôle aux frontières afin d’interdire leur territoire aux immigrés issus des révolutions arabes, et aux victimes de la guerre en Libye.

Jo Leinen a ainsi rejoint les dizaines de manifestants place du Luxembourg devant le Parlement européen, afin de leur manifester son soutien et de leur apporter son appui à travers cette action symbolique.

Les Jeunes-Européens France tentent d’alerter la population !

Des distributions de tracts et des micro-trottoirs étaient organisés toute la journée de mercredi aux alentours du Parc du Luxembourg à Paris, par les différentes sections parisiennes mobilisées.

Si les personnes interpellées par les Jeunes-Européens ont apporté dans leur grande majorité leur soutien à la liberté de circulation au sein de l’espace Schengen, le premier constat fut celui d’une méconnaissance répandue de la situation actuelle.

L’espace Schengen a permis l’ouverture des frontières entre 25 États membres, une liberté acquise pour beaucoup de citoyens, qui n’envisagent pas sérieusement qu’elle puisse être remise en cause.

Par ailleurs, les militants ont pu réaliser une fois de plus la distance qui sépare une grande majorité des citoyens des grands enjeux européens. Pour beaucoup, Schengen n’a pas vraiment de signification si ce n’est qu’il renvoie à « immigration », exemple d’une image déformée de l’UE, diffusée par les médias traditionnels.

Cette action a permis de d’observer une fois de plus que les citoyens approuvent les progrès permis par la construction européenne, mais qu’ils ignorent aujourd’hui les grands enjeux menaçant ces progrès ressentis aujourd’hui comme naturels et évidents.