Paroles d’un Postulant à l’adhésion.

Quand le Mouvement européen reçoit S.E. Monsieur l’Ambassadeur de Croatie...

à Rouen, ce 8 février 2006.

, par Ronan Blaise

Quand le Mouvement européen reçoit S.E. Monsieur l'Ambassadeur de Croatie...

Ce mercredi 8 février dernier, le « Mouvement Européen Seine maritime » avait l’honneur de recevoir S.E. M. Bozidar Gagro, Ambassadeur de la République de Croatie en France (depuis novembre 2001), venu dans la capitale haut-normande pour une journée de rencontre auprès des décideurs économiques et à la rencontre du grand public rouennais.

A cette occasion, nous avons eu la chance de pouvoir dialoguer avec cet invité. Dialogue dont nous retranscrivons ici un très bref compte-rendu.

Le 4 octobre dernier, après bien des attermoiements, l’Union européenne a finalement décidé d’ouvrir des négociations d’adhésion avec la Croatie. Quels sont donc les atoûts et les handicaps de cette candidature croate ?

Pourquoi la Croatie désire-t-elle faire partie de l’UE ?

Ancien vice-Ministre des Affaires Etrangères de la République de Croatie indépendante (de 1991 à 1992) et ancien ambassadeur et représentant plénipotentiaire de la République de Croatie auprès du Conseil de l’Europe et au Parlement Européen à Strasbourg (de 1993 à 1996), S.E. M. Bozidar Gagro a tenu à souligner que la demande d’adhésion à l’Union européenne par son pays correspondait à un désir profond des populations de Croatie.

Un peuple croate qui considère que cette demande d’adhésion est une demande naturelle légitimée par l’Histoire, par la Culture et par la Géographie. Ainsi, notre interlocuteur nous dira que les Croates estiment avoir en fait toujours été ’’européens’’ puisque historiquement tournés vers Rome, vers l’Europe centrale des Habsbourg et puisque toujours restés en relations étroites avec l’Italie de l’Humanisme et de la Renaissance.

Pareillement, en faisant acte de candidature, la Croatie souhaite pouvoir rejoindre ce qu’elle considère comme étant sa ’’famille naturelle’’ et une communauté d’élection. Tout en affirmant son adhésion de principe, pleine et entière, à un projet politique européen qu’elle considère comme original et démocratique.

En tout cas, par la voix de son ambassadeur, la Croatie a tenu à exprimer ses réticences à l’égard du tout récent projet communautaire de ’’zone de libre échange’’ dans les Balkans, projet perçu -au mieux- comme une adhésion au rabais voire, au pire, comme une tentative maladroite de restaurer l’ancienne Yougoslavie...

Car c’est bel et bien vers Bruxelles et vers l’ ’’Europe’’ que souhaitent visiblement aujourd’hui se tourner les Croates, et non vers des Balkans dont ils ont visiblement trop souffert.

A quelle date la Croatie pense-t-elle pouvoir rejoindre l’Union ?

Aux dires de l’Ambassadeur, la Croatie s’est fixé de pouvoir terminer ses préparatifs d’adhésion d’ici à deux ans (en 2007-2008) et qu’elle espère bien pouvoir remplir toutes les conditions d’adhésion pour 2009 (en conformité avec l’accord de stabilisation et d’association signé avec l’UE en octobre 2001).

Mais notre invité soulignera à de nombreuses reprises qu’il s’agit là davantage d’un challenge que les Croates se donnent à eux-mêmes que d’une date impérative.

En effet, il tiendra à nous répéter qu’il était risqué de fixer quelque date précise et qu’il ne faut donc pas pas se mettre des dates impératives en tête au risque d’être finalement extrémement déçu, voire frustré, en cas de report (ce qui, on nous le répétera à maintes reprises, n’est pas l’état d’esprit des Croates à l’égard de l’UE).

En tout cas, à l’heure où il se dit ici ou là que le gouvernement croate actuel (du premier ministre Ivo Sanader, du parti d’obédience ’’chrétienne-démocrate’’ HDZ) est de plus en plus critiqué pour ses choix économiques ’’européens’’, M. l’Ambassadeur a tenu à souligner qu’il était néanmoins optimiste et qu’il avait pleinement confiance dans le dynamisme, la volonté, les capacités d’adaptation, l’esprit d’entreprise et dans le ’’désir d’Europe’’ de ses compatriotes.

Quels sont les principaux obstacles que rencontre aujourd’hui la candidature croate ? Quelles sont les principales difficultés restant à surmonter ?

A cette question, M. l’Ambassadeur nous réaffirmera qu’en faisant acte de candidature à l’Union européenne et à son projet politique, la Croatie en acceptait bel et bien les objectifs et les disciplines. Et qu’elle s’efforcera de remplir -honnêtement et au plus tôt- les conditions d’adhésion définies en commun.

Ainsi, il s’avère qu’une fois réglée la difficile question des crimes et criminels de guerre (qui, point souligné sans aucune ambiguité par M. l’Ambassadeur, doivent effectivement pouvoir être jugés par le TPI de la Haye...), la Croatie entend scrupuleusement respecter les conditions morales, politiques et économiques fixées pour son adhésion.

Revenant sur les principales difficultées rencontrées dans la constitution du dossier croate, M. l’Ambassadeur soulignera que les principales difficultés constatées concernent la nécessaire adaptation juridique du droit croate en conformité avec les normes européennes.

Autres questions importantes évoquées lors de notre entretien : les demandes du gouvernement croate liées à la protection de l’environnement, à la défense des intérêts matériels du peuple croate et à la protection du patrimoine culturel national croate. Ainsi, la Croatie tient -sujet visiblement sensible- à faire valoir dans les Autorités de l’UE la nécessité de permettre aux Croates de protéger efficacement leur patrimoine urbain et leur droit légal à la propriété immobilière et foncière.

Et ce, par une coopération efficace des Institutions de l’UE avec les autorités croates dans la lutte contre une spéculation immobilière internationale tout particulièrement redoutée sur le littoral dalmate.

Qu’est-ce que la Croatie attend de son adhésion à l’Union européenne ?

Ici, M. l’Ambassadeur nous répondra que la Croatie attend surtout de l’Union Européenne qu’elle veuille bien l’accueillir en son sein comme on accueillerait un membre de sa famille.

Car le peuple croate voit dans cette perspective d’adhésion une possibilité renforcée de garantir la paix et la stabilité dans les Balkans occidentaux où les problèmes politiques et territoriaux non réglés restent encore nombreux et très sensibles (on pensera ici plus particulièrement à la situation en Bosnie-Herzégovine, au Kosovo et en Albanie). Puisqu’il s’agirait là -en fait- pour la Croatie, d’une adhésion permettant de consolider la paix, de la rendre pérenne et de rendre enfin possible la réconciliation.

Car M. l’Ambassadeur n’aura de cesse de nous répéter avec conviction qu’il fallait tourner la page de la guerre et des nationalismes intolérants pour désormais essayer de vivre ensemble. Et que la politique de bon voisinage était désormais la seule et unique perspective politique envisageable pour l’avenir.

Et de souligner l’établissement de relations bilatérales constructives et appaisées avec la nouvelle Serbie démocratique d’aujourd’hui, dont la Croatie ne pourraît qu’amicalement encourager les efforts de réformes en vue d’une éventuelle candidature d’adhésion à l’Union européenne.

Qu’est-ce que l’Europe peut attendre de la Croatie ?

M. l’Ambassadeur nous aura expliqué que l’Union européenne, en accueillant la Croatie en son sein pourra ainsi bénéficier de l’éclairage original que donnent à l’Europe les expériences historiques vécues par le peuple croate :

Une expérience de guerre récente et douloureuse (avec ses cortèges de morts, de réfugiés et de personnes déplacées...), une cruelle expérience des destructions causées par un nationalisme subi.

(Et on pourra rappeler que M. Bozidar Gabro est né en 1938 à Hodbina, au sein de la communauté croate de Bosnie-Herzégovine...).

Et une tradition historique de compréhension des idées de supranationalité puisque, depuis le début du XIIème siècle (dans le cadre du Royaume médiéval de Hongrie puis de l’Empire autrichien des Habsbourg, puis de la Hongrie autonome de 1867...), la Croatie aura vécu l’expérience très précise de l’Etat d’autonomie et du ’’self-government’’ à l’intérieur de cadres étatiques beaucoup plus larges.

Pourquoi avoir quitté la Yougoslavie, structure supranationale, pour rejoindre l’Union européenne, autre structure supranationale ?

Ici, M. l’Ambassadeur nous aura répondu qu’il n’y avait décidément rien de comparable entre l’ancienne Yougoslavie et la nouvelle Union européenne, projet politique dont il tient à souligner l’originalité et le caractère libéral (au sens politique) et démocratique.

Et ce, dans la mesure où l’ancienne fédération yougoslave (1945-1991) n’avait de fédération que le nom mais n’en n’était pas véritablement une, sinon une caricature. Puisque ne respectant pas l’Etat de droit, ni la démocratie, ni les libertés fondamentales. Et puisque n’étant de qu’un instrument déguisé de l’hégémonie et de la domination politique des Serbes sur tous les autres peuples de la prétendue fédération yougoslave.

(Nb : Et on rappelera que M. Bozidar Gagro a exercé des responsabilités ministérielles, comme Ministre de l’Education et de la Culture, entre 1982 et 1987, dans le gouvernement ’’autonome’’ de la Croatie ’’fédérée’’. Et qu’il fut -de 1988 à 1991- le tout dernier Ambassadeur en France de la République fédérale de Yougoslavie, démissionnaire en septembre 1991 précisément pour ’’reprendre sa liberté de parole’’ face au gouvernement yougoslave).

Ainsi, M. l’Ambassadeur nous aura souligné que la Croatie pouvait fort bien s’accommoder d’une véritable Europe supranationale respectueuse des identités de chacun. Et qu’elle pourrait aussi lui apporter son expérience, afin de rendre possible une meilleure compréhension des principes et logiques supranationales en termes de souverainetés partagées et de répartition harmonieuse des compétences.

Mais, en revanche, M. l’Ambassadeur de Croatie a clairement exprimé les réticences du gouvernement croate quant au tout récent projet communautaire de ’’zone de libre-échange’’ dans les Balkans occidentaux (et concernant l’ensemble de l’ex-yougoslavie, la Slovénie en moins, l’Albanie en plus...). Un projet d’intégration économique régionale dont les Croates redoutent, visiblement, qu’il ne soit en fait synonyme de retour dans le giron ex-yougoslave et balkanique (alors que c’est bel et bien d’ ’’Europe’’ que rêvent les Croates, aujourd’hui...).

Et c’est ainsi que la Croatie poursuit sa longue marche vers l’Union européenne.

Avec, en vue, un objectif très clair et enthousiasmant : l’adhésion plein et entière, si possible pour 2009...

-LA CROATIE, EN BREF :

La diversité des Pays croates.
la Croatie, aux portes des Balkans

Son nom :

« Hrvatska » (i. e : Pays croate), en référence aux « Hravti », les ’’Croates’’, peuple slave d’origine iranienne venu en Europe centrale depuis les steppes du sud de la Russie (et les piémonts du Caucase).

Slavisés lors de leurs migrations vers les Balkans, les Croates ont fini par s’installer (au VIIème siècle de notre ère) dans les anciennes provinces illyriennes de l’Empire romain, dans l’ouest des Balkans (Pannonie, ’’Esclavonie’’, Istrie et Dalmatie), où ils se sont mélangés avec les populations locales avant d’y fonder un Etat indépendant (VIIIème / IXème siècles).

Superficie :

Environ 56 540 km².

Drapeau :

Un drapeau tricolore horizontal ’’bleu, blanc, rouge’’ rappelant les couleurs panslaves du XIXème siècle.

Drapeau frappé, en son centre, d’un écu échiqueté blanc et rouge de vingt-cinq pièces et surmonté de cinq ’’tuiles-écussons’’ représentant les cinq grandes régions ’’composantes historiques’’ du pays (i. e : Illyrie, Slavonie, Istrie, Dalmatie, Dubrovnik) : un symbole de la nation croate datant du XVIème siècle (1525).

Le tricolore croate.

Hymne national :

« Lijepa nasa domovino » (Notre belle patrie) : description bucolique et populaire des paysages de ’’notre belle et douce patrie croate’’ (texte du poète Antun Mihanovic -1835- sur une musique de Josip Runjanin, 1846), hymne officiellement adopté dès 1974 par la Croatie alors autonome en tant que ’’république yougoslave fédérée’’.

Fête nationale :

Tous les 25 juin. Instituée en 2001, cette commémoration rappelle le jour où, en 1991, le ’’Sabor’’ (Parlement croate) avait proclamé la séparation de la Croatie d’avec l’ex-Yougoslavie.

Capitale :

La capitale de la Croatie est la ville de Zagreb (I. e, en croate : ’’la ville derrière les collines’’) (anciennement : Agram, en allemand) : une ville qui compte, aujourd’hui, environ 700 à 900 000 habitants.

Principales grandes villes :

Dubrovnik (l’ancienne Raguse), Karlovac, Osijek, Rijeka (l’ancienne Fiume), Slavonski Brod, Split (l’ancienne Spalato), Vukovar, Zadar, etc...

Population :

Environ 4,5 millions d’habitants dont près de 80% de croates, 12 % de serbes (500 000) et environ 08% de minorités diverses : hongrois, slovènes, bosniaques, etc).

Langues parlées :

Le croate (langue officielle, qui s’écrit en caractères latins), variété locale des parlers serbo-croates. (On prendra désormais pour référence le ’’kajkavien’’ parlé à Zagreb plutôt que le ’’stokavien’’, parler de Dubrovnik et ancienne ’’norme’’ littéraire des parlers serbo-croate...).

Nb : C’est au XIXème siècle, entre 1835 et 1890, sous l’impulsion d’érudits slovènes (Jernej Kopitar), croates (Ljudevit Gaj, Stanko Vraz, Ivan Kukuljevic, Ivan Mazuranic, Dimitrije Demeter, etc...) et serbes (comme Vuk Karadzic) que fut effectuée la ’’normalisation-standardisation-unification’’ des nombreux parlers serbo-croates autour du ’’dialecte’’ stokavien de Dubrovnik.

Et ce n’est qu’au tout début des années 1990, avec la montée des sentiments nationalistes, que les Etats-nations nouvellement constitués cherchèrent à se dôter politiquement, à nouveau, de normes linguistiques propres et individualisées : ici, le kajkavien de Zagreb.

Religions principales :

Catholicisme (environ 85 à 90%), Orthodoxie (environ 05%), Islam et autres (moins de 05%).

Adhésion à l’UE :

Après avoir signé un ’’Accord de stabilisation et de coopération’’ avec l’UE en octobre 2001, la Croatie a officiellement fait acte de candidature à l’UE en janvier 2003.

Une fois la Croatie reconnue comme pays candidat à l’adhésion (en juin 2004), les négociations pour adhésion à l’UE (initialement prévues pour mars 2005)ont été reportées (pour cause d’affaire ’’Gotovina’’, du nom de cet officier croate inculpé devant le TPI...) puis officiellement réouvertes, le 03 octobre 2005.

(NB : une adhésion souhaitée par le gouvernement croate pour 2009 mais, selon les autorités de l’UE, officiellement ’’envisageable’’ d’ici à 2012-2015).

Formalités de séjour :

Les ressortissants de l’UE ont besoin d’une carte d’identité ou d’un passeport valable encore au moins trois mois.

(NB : Il est fait obligation aux ressortissants étrangers de passage en Croatie de se présenter aux autorités dans les 24 heures qui suivent leur entrée sur le territoire croate).

Régime politique :

Les Institutions de la République de Croatie sont calquées sur celles de la Cinquième république française. En effet, il s’agit-là d’une démocratie parlementaire combinée à un régime présidentiel.

Le pouvoir y est exercé par un Président de la république (élu au suffrage universel, pour un mandat de cinq renouvelable une seule fois) et par un gouvernement responsable devant une Chambre unique : le ’’Sabor’’ (Parlement monocaméral élu au suffrage universel, pour quatre ans).

Actuel chef de l’Etat (Président de la République, depuis janvier 2005) :

Stejpan (Stipe) Mesic (centre gauche, ’’Parti populaire croate’’) (modéré).

Actuel chef du gouvernement (Premier ministre, depuis décembre 2003) :

Ivo Sanader (Droite et Centre-droit, Parti de la ’’Communauté démocratique croate’’ HDZ) (parti nationaliste modéré, d’obédience chrétienne-démocrate).

La kuna croate.

Monnaie :

la Kuna croate (1 HRK = 100 lipas).

Entrée dans la zone euro à date non déterminée (1 HRK = 0,135 Euros).

Economie :

Parmi les pays des Balkans susceptibles d’entrer dans l’UE, la Croatie fait incontestablement partie des Etats dont le niveau économique est le plus élevé avec un PNB annuel de 4500 Euros par habitants (23660 Euros pour la France, 2730 pour la République tchèque).

Aujourd’hui, l’économie de la Croatie est très fortement dynamisée par l’impact du tourisme (essentiellement balnéaire, sur les cotes adriatiques...) qui représente, aujourd’hui, environ un quart du PIB croate (recettes touristiques jugées record mais - néanmoins - en très nette augmentation, ces dernières années).

Cela venant très grandement aider à l’amélioration des conditions économiques et sociales alors que le pays connaît encore un très fort taux de chômage (représentant - aujourd’hui - environ 20% de la population active).

Un peu d’Histoire :

Après huit siècles passés dans le giron du Royaume de Hongrie (1102) puis sous la domination impériale des Habsbourg d’Autriche (1527), le vieux royaume médiéval de Croatie (fondé au Xème siècle -en 925- par le Roi Tomislav le grand) recouvrit son autonomie par rapport à la Hongrie (1868) puis obtint (en 1918) son rattachement au ’’Royaume des Serbes, Croates et Slovènes’’ (1918) bientôt devenu ’’Royaume de Yougoslavie’’ (1929) puis, après la seconde guerre mondiale, ’’République fédérative de Yougoslavie’’ (1945).

Mais -après la période communiste titiste- ce n’est qu’après une sanglante guerre civile contre le pouvoir central yougoslave et contre les Serbes (une guerre qui fera près de 15 000 morts, environ 30 000 blessés et près de 200 000 déplacés) que la Croatie obtint son indépendance en 1991 (juin), reconnue par la communauté internationale en 1992 (janvier).

Personnages célèbres :

Parmi les Croates célèbres, on citera les deux grands Rois ’’unificateurs’’ Branimir et Tomislav (IXème et Xème siècles), l’humaniste (et ami d’Erasme) Marko Marulic (XVème siècle)...

l’érudit Ljudevit Gaj (l’un des codificateurs des langues serbo-croates, au XIXème siècle), le ’’Ban’’ (colonel) Josip Jelacic (’’Héros’’ croate des événements révolutionnaires de 1848), Mgr Josip Strossmayer (Evêque catholique de Diakovo -en Slavonie orientale- et Chef spirituel de la nation croate dans la seconde moitié du XIXème siècle), Ante Pavelic (le Dictateur ’’fascisant’’ de la Croatie, pendant la seconde guerre mondiale), Josip Broz (dit ’’Tito’’, fondateur de l’Etat yougoslave), Franjo Tudjman (le ’’Père de l’Indépendance’’)...

Janica Kostelic (Championne de ski alpin, triple médaillée d’or aux JO de Salt Lake City 2002) et diverses célébrités d’origine croate comme le géophysicien Andrija Mohorovicic, le criminologue Ivan Vucetic (inventeur de la méthode de reconnaissance dîte des ’’empreintes digitales’’), l’artiste Dora Maar (de son vrai nom Théodora Markovic : photographe, peintre et muse de Picasso), les fameux acteurs Josiane Balasko et John Malkovitch, le producteur Branko Lustig (’’la liste de Schindler’’) ou encore Mlle Patricia Spehar (Miss France 1997), etc.

Pour en savoir plus (Informations pratiques et agenda culturel ) :

www.ot-croatie.com et www.amb-croatie.fr

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