Géopolitique

« Union méditerranéenne » : Qu’en est-il exactement du projet de Nicolas Sarkozy ?

Pour y voir plus clair dans le projet présidentiel...

, par Ronan Blaise

« Union méditerranéenne » : Qu'en est-il exactement du projet de Nicolas Sarkozy ?

Lors de la dernière campagne présidentielle, l’actuel président de la République française Nicolas Sarkozy (alors candidat...) avait émis [1] le souhait [2] de contribuer également, durant son mandat présidentiel, à la création — en marge et en complément de l’actuelle « Union européenne » — d’une future « Union méditerranéenne » (dont le sommet de ’’lancement’’ est désormais prévu pour juin 2008, à Paris...).

L’Union méditerranéenne : un projet dont la seule annonce avait alors suscitée de légitimes interrogations, de nombreuses contestations et bien des inquiétudes de la part de bon nombre de nos partenaires [3].

Seulement voilà, en l’absence de véritables informations disponibles en la matière, jusqu’à une date récente il était encore décidément bien difficile de se prononcer en tout état de cause sur la substance même du projet ’’méditerrano-sarkozien’’ : ’’espace de solidarité et de coopération’’ (sic) aux contours jusque là souvent décris comme ’’nébuleux’’...

Or se prononcer en toute connaissance de cause à l’égard du projet sarkozien, c’est désormais chose possible. Notamment grâce à la publication récente [4] d’un volumineux rapport d’information (d’une centaine de pages) sur le thème suivant :

« Comment construire l’Union méditerranéenne ? » [5].

L’Union méditerranéenne, pour la paix

Les auteurs de ce rapport partent du constat [6] que la Méditerranée ne doit pas être - ni devenir - le lieu d’un ’’face-à-face’’ entre les pays de la rive Nord (pays riches et faiblement peuplés...) et ceux de la rive Sud (pays souvent dotés des richesses énergétiques mais souffrant d’une démographie mal contrôlée ainsi que de nombreux conflits...) ; surtout dans le contexte actuel d’une éventuelle - mais tant redoutée - ’’guerre des civilisations’’.

D’où la nécessité de batir une « Union méditerranéenne » qui aurait là pour dimension politique fondamentale d’être un trait d’union entre l’Europe et l’Afrique, l’Occident et l’Orient. Car si l’ ’’aire’’ méditerranéenne est bel et bien un monde en soi, les auteurs de ce rapport estiment qu’il serait tout de même plus que souhaitable qu’elle soit (ou reste) un espace ouvert et de contacts pacifiques : soit précisément l’ ’’espace de solidarité et de coopération’’ proposé par Nicolas Sarkozy (sic).

Quel périmètre géographique ? [7]

La mission d’information ayant travaillé sur ce sujet a [8] recensé trois périmètres géographiques et politiques possibles pour cette future « Union méditerranéenne » :

Il pourrait donc s’agir là (1) d’ un périmètre large, calqué sur le périmètre de l’actuel « Processus de Barcelone » : tous les États membres de l’Union européenne et tous les pays riverains de la mer méditerranée (soit, au total, près d’une quarantaine d’États membres...).

Ou (2) d’ un périmètre plus restrictif, constitué sur la base du seul « Dialogue 5+5 », dispositif concernant aujourd’hui 10 pays du bassin de la méditerranée occidentale (soit : le Portugal, l’Espagne, la France, l’Italie, Malte et — sur l’ ’’autre rive’’ — le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie...).

Ou encore — vision intermédiaire — (3) d’un périmètre ’’médiant’’ regroupant alors finalement tous les Etats riverains de l’espace méditerranéen (soit un périmètre géographique correspondant à une vingtaine d’États et à la carte utilisée, ci-dessus, comme visuel d’ouverture de cet article...).

Cela dit, les membres de cette mission d’information se prononcent plutôt en faveur d’une future « Union méditerranéenne » prioritairement composée de l’ensemble des seuls États riverains de l’espace méditerranéen (avec le Portugal, la Mauritanie, la Macédoine et la Jordanie...). Et ce, sur la base d’une adhésion de droit mais volontaire. De même, ils proposent que l’Union européenne et la Ligue arabe en soient également membres de droit.

Pour autant, l’Union méditerranéenne serait une structure ouverte à l’ensemble des États qui souhaiteraient en être, notamment aux autres États membres de l’Union européenne (avec le statut de ’’membre non permanent’’ de l’Union méditerranéenne). En tout cas, comme on le voit ici aisément, l’Union méditerranéenne aurait donc là d’un périmètre à géométrie variable [9] : modulable en fonction des projets communs qui seraient effectivement mis en œuvre...

Quelle architecture institutionnelle ?

Pour ce qui est de l’organisation institutionnelle de l’Union méditerranéenne, dans son « discours de Toulon » (du 7 février 2007) le futur président de la république Nicolas Sarkozy avait alors déjà indiqué un certain nombre de pistes, notamment en disant que : « L’union de la Méditerranée pourrait s’organiser autour d’une rencontre périodique de ses chefs d’Etats et de gouvernements comme les grands pays industrialisés ont leur G8. Elle aurait un « Conseil de la Méditerranée » comme l’Europe a le Conseil de l’Europe ».

Pour ce qui est de l’organisation institutionnelle de cette future Union méditerranéenne, les rédacteurs de ce rapport ont donc retenus les grands principes suivants [10] : la non-duplication d’institutions politiques déjà existantes [11], le maintien d’un lien formel entre l’Union méditerranéenne et l’Union européenne, l’égalité de traitement des États participants [12] et le principe d’une ’’participation fondée sur le volontariat’’ (et - donc - de ’’géométrie variable’’) selon les projets [13].

La direction formelle de cette future « Union méditerranéenne » serait assurée par deux organismes : une sorte de « Conseil méditerranéen » simplifié dit « G-Med » [14] (« G-Med » sans doute davantage conçu sur le modèle du G8 que sur celui de l’actuel « Conseil de l’UE »...) et l’ « Agence de la Méditerranée », sorte de ’’Commission méditerranéenne’’ constituée sur le modèle communautaire européen [15].

Les impulsions politiques essentielles seraient ainsi données par le « G-med » alors que la définition et la mise en œuvre des projets communs seraient ainsi confiées à une « Agence de la Méditerranée » organisée sur deux niveaux : ministériel et opérationnel [16]. Bref, il s’agirait là d’une organisation institutionnelle souple et fondamentalement évolutive [17], éventuellement modulable selon les projets concrètement mis en place.

En tout cas on peut voir là que le projet sarkozien est singulièrement ’’minimaliste’’ en ses institutions (surtout pour ce qui est de son instance dirigeante, pâle copie du G8...). Les thuriféraires de la pensée présidentielle y verront là une éloge du pragmatisme et un refus absolu de reproduire ’’l’usine à gaz’’ communautaire et bruxelloise, ici timidement copiée. En revanche, les esprits critiques y verront sans nul doute une bien pâle copie de ce que l’Union européenne a produit de pire en seuls termes de gouvernance bureaucratique et intergouvernementale sans contrôle démocratique direct effectif.

Pour le reste, cette mission d’information se garde bien de fixer le site définitif de ces éventuelles futures organisations ’’pan-méditerranéennes’’ ; ni de quelque future ’’Capitale de la Méditerranée’’. Même si — entre Alger, Marseille, Barcelone, Naples, Palerme ou La Valette — la concurrence sera sans doute rude (et le compromis à venir, tout ’’politique’’...). Où l’on reparlera alors très certainement d’Alexandrie, Antioche, Athènes, Byzance (l’actuelle Istambul), Carthage (près de Tunis), Héraklion (l’ancienne Candie, près de Cnossos), Jérusalem, Syracuse ou Rome : toutes ces grandes métropoles méditerranéennes des temps anciens qui auront tant contribuées à la naissance du monde civilisé...

Quelles relations avec l’Union européenne ?

D’abord, afin de lever toute ambiguïté sur les relations futures entre l’Union européene et cette Union méditerranéenne à venir (et sans doute afin de rassurer bon nombre de partenaires ouvertement inquiets à ce sujet...), les auteurs du projet ont tenu à préciser [18] qu’ils souhaitaient que l’UE et la future Union méditerranéenne soient deux organisations complémentaires l’une de l’autre.

Ainsi, dans l’esprit des auteurs de ce rapport, la future Union méditerranéenne n’aurait donc [19] pas vocation à se substituer aux initiatives - notamment aux initiatives communautaires européennes - existant déjà (tel l’actuel ’’processus euroméditerranéen’’ dit ’’de Barcelone’’, par exemple...).

Afin de rassurer nos partenaires et pour clarifier le rôle de chacun, les auteurs proposent donc la mise en place d’un Partenariat entre l’UE et l’Union méditerranéenne : partenariat qui serait formalisé par l’adoption d’une « Charte de partenariat » [20] organisant et précisant :

(1) La participation - de droit, comme membre permanent - de l’UE aux instances de l’Union méditerranéenne ; (2) le respect, par l’Union méditerranéenne, de l’acquis du processus euro-méditerranéen de Barcelone (ce qui devrait rassurer nos partenaires espagnols...) ; (3) l’affirmation que l’appartenance à l’Union méditerranéenne n’est pas une alternative à l’adhésion à l’UE (ce qui fera sans nul doute plaisir à nos partenaires turcs, inquiets de se voir ainsi proposés une ’’adhésion au rabais’’...) ; et (4) les modalités de la participation de l’UE au financement de projets initiés et mis en œuvre dans le cadre de l’Union méditerranéenne.

Quels projets concrets ?

Comme l’avait déjà dit Nicolas Sarkozy lors de son « Discours de Tanger » (du 23 octobre 2007), son projet d’une « Union de la Méditerranée » doit d’abord être, selon lui, une ’’union de projets’’. Avec un but : ’’faire de la Méditerranée le plus grand laboratoire au monde du co-développement, où le développement se décide ensemble et se maîtrise ensemble, où la liberté de circulation des hommes se construit ensemble et se maîtrise ensemble, où la sécurité s’organise ensemble et se garantit ensemble’’ (sic).

Dans le droit fil de la pensée présidentielle, les auteurs de ce rapport d’information souhaitent donc que cette future Union méditerranéenne s’occupe avant toute chose (sur la base du seul volontariat des Etats participants...) de projets de co-développement ’’répondant très concrètement aux besoins et aux attentes des populations des deux rives de la Méditerranée’’ (sic) [21].

Pour ce qui est de ces fameux projets concrets, les rédacteurs de ce mémoire proposent que l’Union méditerranéenne traite en priorité les questions stratégiques liées à la gestion de l’eau [22] et à la protection de l’environnement [23] (’’patrimoines écologiques en danger’’, sic), liées au dialogue des cultures [24] et à l’échange des savoirs [25]. L’Union méditerranéenne devant pouvoir - à terme - promouvoir les projets qu’elle soutiendrait grâce à un label spécifique : le « Label Med ».

Cela dit, on ne peut que s’interroger - après examen de ces ’’priorités’’ ici définies - de ne pas y retrouver certaines des thématiques de campagne électorale souvent mises en avant par l’actuel Président de la république (et ancien candidat à la présidence du printemps 2007...) à propos de cette fameuse « Union méditerranéenne, espace de solidarité et de coopération » (sic) :

Notamment la nécessité alors affirmée d’une gestion concertée des flux migratoires (par la mise en place d’une « politique commune d’immigration choisie »), la nécessité d’une « politique de sécurité commune » (par la mise en place d’un « espace judiciaire commun » pour mieux lutter contre le crime organisé, la corruption et le terrorisme...) ou encore la perspective d’un « codéveloppement écologique », via une gestion commune des ressources énergétiques.

Ceci pouvant notamment s’expliquer par le fait que certains de ces sujets soient déjà l’objet de certains dispositifs participant au ’’Processus de Barcelone’’. En tout cas, voilà qui devrait donc rassurer nos partenaires espagnols et italiens, encore aujourd’hui très attachés au dit « Processus de Barcelone ».

Restera donc néanmoins à rassurer ceux d’entre nos partenaires qui - comme nos amis allemands et maltais, par exemple - s’inquiétent aujourd’hui des risques de prolifération nucléaire liés à l’actuel ’’prosélytisme nucléaire exportateur’’ de la France à l’égard de divers pays de la ’’rive sud’’ et du monde arabe (comme la Libye, l’Egypte, l’Arabie séoudite, le Qatar et les Emirats arabes unis, par exemple...).

Quels financements ? [26]

Les auteurs de ce rapport ont constaté que les bailleurs de fonds et les financements soutenant le développement en Méditerranée (pourtant aujourd’hui nombreux, de nature et d’origines variées [27]), sont davantage handicapés dans leur action par le manque de coordination que par le niveau — considérable mais il est vrai insuffisant — de ressources financières disponibles.

En effet les auteurs de ce rapport constatent que les nombreux bailleurs de fonds impliqués dans le décollage économique de la rive Sud ne parviennent pas à fournir aujourd’hui toutes les ressources nécessaires au développement du Sud de la Méditerranée [28] : leurs financements ne parvenant à réduire significativement certaines faiblesses structurelles des économies du Sud [29].

Ainsi, ils constatent que l’investissement privé sur la rive Sud de a Méditerranée est aujourd’hui freiné par deux facteurs principaux : le manque de ressources disponibles à long terme pour les PME de la région (celles-ci ayant des difficultés à trouver des financements adaptés à leurs besoins...) et le manque de garanties financières pour les entreprises étrangères désireuses d’investir dans les pays du sud de la Méditerranée...

Néanmoins, même s’ils estiment qu’une institution financière en mesure de stimuler les investissements privés dans la région serait en effet d’une aide précieuse [30] les auteurs de ce rapport estiment cependant que la zone « Méditerranée » n’a pas besoin d’un investisseur public de plus, ni d’une institution financière spécifiquement méditerranéenne [31]...

C’est pourquoi, afin de coordonner les interventions des investisseurs publics susceptibles de financer les projets de l’Union méditerranéenne, ils préconisent la création d’un « Groupe des investisseurs financiers de la Méditerranée » (GIFMED) : regroupement des bailleurs de fonds institutionnels susceptibles de financer les projets de l’Union méditerranéenne...

Ainsi que la création d’une Institution financière chargée de regrouper les ressources disponibles à court terme (notamment l’épargne des migrants...) pour aider les PME méditerranéennes à accéder aux financements (crédit et fonds propres) et afin d’assurer les risques afférents aux investissements privés étrangers.

En bref, ce qui est tout particulièrement intéressant dans le projet d’Union méditerranéenne que nous propose cette « Mission d’information » de l’Assemblée nationale française, c’est moins son contenu (encore flou et sans nul doute perfectible à bien des égards...)...

... que la distance évidente qui semble ici exister entre ce qu’il en est apparemment (tout du moins sur le front parlementaire français...) et ce qu’en dit bien volontiers l’actuel président de la République (ou ce qu’en perçoivent apparemment nos partenaires européens et méditerranéens...).

Reste donc à l’actuel locataire de l’Elysée à préciser véritablement le fond de sa pensée, tout en sachant - comme l’avait déjà si bien écrit le cardinal de Retz - qu’on ne sort souvent de l’ambiguïté qu’à son propre détriment...

- Illustration :

Le visuel d’ouverture de cet article — carte des éventuels États-membres (et du périmètre possible...) d’une future « Union méditerranéenne » — est tiré du document parlementaire dont il est question ci-dessus...

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- À (re)lire :

Sur ce sujet de l’Espace ’’euro-méditerranéen’’ et à propos du projet ’’sarkozien’’ d’Union méditerranéenne, nous avions déjà publié :

 L’Europe qui tombe (à propos du processus de Barcelone) :

Un article de Ronan Blaise, publié dans nos colonnes le 3 décembre 2005.

 Le partenariat euroméditerranéen (Bilan et perspectives, dix ans après Barcelone) :

Un article de Malika Kacimi, publié dans nos colonnes le 16 avril 2006.

 Union méditerranéenne : des incertitudes pour l’Union Européenne :

Un article de Vincent Meunier, publié dans nos colonnes le 29 juillet 2007.

 « Slovénie, Chypre, Malte » au 1er janvier 2008 : le trio gagnant... du nouvel an !!! » :

Un article de Ronan Blaise, publié dans nos colonnes le 1er janvier 2008.

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- Autres références :

Pour mieux comprendre les sympathies - ou réticences - affichées par nos partenaires européens à l’égard du projet ’’sarkozien’’ d’ « Union méditerranéenne », on consultera les récents articles de presse suivants :

... « UE : Les Maltais ne disent pas merci à Nicolas Sarkozy » (In « The Times of Malta », le quotidien ’’conservateur mais indépendant’’ de l’archipel ; « CI » n°877, p. 9) ...

... « Rome et Madrid résistent au ’’petit Napoléon’’ » (In « La Vanguardia », quotidien ’’d’avant-garde’’ et de haute tenue de Barcelone ; Cf. « CI » n°893, p. 16) ...

... « Désunion méditerranéenne » (In « Süddeutsche Zeïtung », quotidien ’’de référence’’, libéral et de centre-gauche de Munich ; Cf. « CI » n°893, p. 13) ...

... « Union méditerranéenne : une idée pernicieuse et aberrante » (In « El Pais », quotidien madrilène de référence et de centre gauche ; Cf. « CI » n°892, p. 16) ...

... « L’Union méditerranéenne ne fait pas l’unanimité » (In « Al-Hayat » de Londres : le quotidien ’’libéral’’ de référence de la diaspora arabe ; « CI » n°892, p. 16) ...

... et « Les Arabes, une nation européenne » (In « Al-Raya » de Doha (i. e : l’ « Etendard ») : premier quotidien du Qatar ; Cf. « CI » n°898, p. 22).

Notes

[1À l’occasion de son — depuis lors — fameux « Discours de Toulon » du 7 février 2007.

[2Souhait reformulé à l’occasion de son « Discours de Tanger » du 23 octobre 2007.

[3Partenaires allemands, espagnols, italiens, maltais, turcs (etc) dont on lira les critiques dans les articles cités en toute fin d’article...

[4Publication du 5 décembre 2007, sur le site internet de l’Assemblée nationale française...

[5« Rapport d’information » n°449 : un document - enregistré le 5 décembre 2007 - de la « Commission des Affaires étrangères » de l’Assemblée nationale française, document publié en conclusion des travaux d’une « Mission d’information » ’’ad hoc’’ (constituée dès la fin du mois de juillet 2007). Document disponible sur le site internet de l’Assemblée nationale : www.assemblee-nationale.fr.

Une « Mission d’information » de composition politique pluraliste ; présidée par MM. Renaud Muselier (son président, membre de l’UMP : ancien secrétaire d’état aux affaires étrangères à la fin de la présidence Chirac, en 2002-2005 ; aujourd’hui député UMP des Bouches-du-Rhône et — depuis les élections législatives de juin 2007 — vice-président de la commission des affaires Etrangères de l’Assemblée nationale) et Jean-Claude Guibal (rapporteur de cette mission d’information ; également membre de l’UMP, député des Alpes maritimes...)...

« Mission d’information » également composée des députés Martine Aurillac (UMP, Paris), Jacques Bascou (PS, Aude), Paul Giacobbi (apparenté PS, Haute-Corse), Elisabeth Guigou (PS, Seine Saint-Denis), Jean-Luc Reitzer (UMP, Haut-Rhin), Jean Roatta (UMP, Bouches-du-Rhône), Jean-Marc Roubaud (UMP, Gard) et Rudy Salles (Nouveau Centre, Alpes maritimes).

[6p. 11-24.

[7p. 25.

[8p. 27.

[9p. 31.

[10p. 37.

[11p. 37.

[12p. 38.

[13p. 38.

[14Le « G-Med » : Conseil des chefs d’États et de gouvernement des États membres de l’Union méditerranéenne (ainsi que les représentants officiels de l’UE et la Ligue arabe, organisations toutes deux membres de droit de l’Union méditerranéenne). (Cf. p. 39).

[15p. 41.

[16Une « Assemblée parlementaire de la Méditerranée » pouvant donc constituer le volet parlementaire et de contrôle démocratique de cette future Union méditerranéenne... (Cf. p. 40).

[17p. 39.

[18p. 45.

[19p. 49.

[20p. 51.

[21p. 53.

[22p. 57.

[23p. 59.

[24p. 67.

[25pp. 70-71.

[26p. 73.

[27p. 75.

[28p. 75.

[29p. 81.

[30p. 86.

[31p. 84.

Vos commentaires
  • Le 23 janvier 2008 à 10:09, par Ronan En réponse à : « Union méditerranéenne » : Qu’en est-il exactement du projet de Nicolas Sarkozy ?

    Juste - peut-être - ouvrir le bal des réactions : après lecture attentive de ce volumineux rapport d’information « Comment construire l’Union méditerranéenne ? » et la rédaction (la plus neutre possible) de l’article ci-dessus, je me permets d’y rajouter une réaction personnelle (subjective, donc...) :

    Ce qui frappe avant toute chose - il me semble - dans ce projet sarkozien d’Union méditerranéenne c’est l’énorme décalage qui existe ici entre l’ambitieux propos politique initial frappé du label ’’présidentiel’’ et les (médiocres) réalisations prévues en guise de timide mise en oeuvre.

    Quand on écoute (ou lis) les discours de M. Sarkozy, on ne peut que lui reconnaître une certaine vision historique de la question. Alors, qu’on l’a partage ou non (ça, c’est un autre problème...) on se dit que ce type a une vision de l’avenir.

    Ok, son discours philosophico-historique sur le sujet (discours superficiel et sans profondeur réelle, plein de clichés et de propos ’’folkloristes’’... où on retrouve la ’’marque de fabrique’’ de Guaino...), c’est un peu ’’l’Histoire de la Civilisation pour les nuls’’... mais c’est toujours ça d’obtenu de la part d’un de nos politiques...

    Mais, quand on consulte le document rédigé - en grande partie - par les ’’disciples’’ du Président, on est surpris de voir que ce projet de « Méditerranée stable, en paix, pérenne et prospère pour mille ans » en est ici - ensemble baroque - réduit à un bricolage incertain de projets à la carte, d’organisations provisoires (et aux périmètres à géométrie variable selon les projets retenus) : un système où l’emporte ici un intergouvernementalisme ne comportant aucune contrainte réelle pour les Etats qui seraient membre de cette « Union méditerranéenne ».

    Bref, on veut là construire du pérenne avec des dispositifs marqués du sceau du provisoire. De loin, ça fait joli ; mais, de près, ça fait un peu château de cartes (et un souffle de vent est si vite arrivé...). Cela dit, en guise d’ « Union méditerranéenne » il se pourrait également fort bien que nos gouvernants (contrairement à ce qu’ils nous disent...) se contentent là d’une belle vitrine sans vraiment rien de sérieux derrière. N’est-ce finalement pas ce qu’ils, aujourd’hui, tentent de faire de l’Union européenne ?!

  • Le 24 janvier 2008 à 18:11, par Florent Lardic En réponse à : « Union méditerranéenne » : Qu’en est-il exactement du projet de Nicolas Sarkozy ?

    Merci Ronan pour cet article complet.

    Nous avons commencé à travailler ce sujet afin de produire une réflexion bien nourrie, estampillée « JE », voire une résolution. Je t’invite à retrouver les traces du débat sur le forum. Nous ferons usage de ton article pour continuer !

    En ce qui me concerne, je rappelerais que le projet est assez personnalisé pour l’heure, et que c’est le meilleur moyen de torpiller un projet, même si l’on a toujours besoin de leaders. On peut commenter les conclusions de la mission d’information, mais, en général et surtout depuis la présidentialisation sans contreparties de la Ve république, le Parlement n’a qu’une audience limitée et le nombre de rapports qu’il a produit, même écrits par des parlementaires du bord du président, sont souvent restés lettre morte. L’idée de l’adhésion volontaire est séduisante, même si une discontinuité dans l’appartenance à l’UM n’est pas souhaitable. Le lien avec l’U.E. est en effet très épineux. Le MAE espagnol, par exemple, est pour que toute l’U.E. et non les Etats riverains, soit membre de l’UM. Cela doit être négocié.

    Voilà pour les quelques remarques spontanées.

  • Le 25 janvier 2008 à 10:52, par Ronan En réponse à : « Union méditerranéenne » : Qu’en est-il exactement du projet de Nicolas Sarkozy ?

    Bien, merci Florent pour ces remarques préliminaires. Disons juste très rapidement que ça me fait plaisir de voir que - bien que ’’vieux’’ parmi les ’’Jeunes Européens’’ - je puisse encore, de l’extérieur (et via cette participation ponctuelle à la vie du webzine...) participer utilement à la réflexion politique de l’association.

    Cela dit, disons également que je partage les nombreuses remarques (voire réticences...) qui apparaissent actuellement dans l’association à propos du projet ’’euroméditerranéen’’ cher au Président Nicolas Sarkozy.

    Pour ma part, si d’aventure ce projet devait vraiment voir le jour, je ne crois alors pas qu’il faille nécessairement le heurter de front... mais plutôt émettre quelques remarques sur les points essentiels qui nous sont les plus chers.

    Parmi les points ’’non négotiables’’ sur lesquels je pense que les JE-France devraient tempêter de tout leur coeur :

    (1) L’obligation que l’UE soit - au minimum - effectivement membre de droit de cette future UEM (à défaut de pouvoir en assumer la direction effective...).

    (2) La nécessité d’une structure supranationale stable (pour diriger cette UEM...) autre de le seul rachitique et strictement intergouvernemental « G-Med » que nous propose le rapport dont il est question ci-dessus.

    (3) La nécessité de ne concevoir l’adhésion à cette UEM que sur des critères d’adhésion politiques extrémement stricts en seuls termes de valeurs, de respect des Droits de l’Homme et autres normes démocratiques... (Je pense ici tout particulièrement à la Libye et à la Syrie : régimes dictatoriaux parmi tant d’autres et à surveiller...).

    (4) Ce qui serait là un préalable incontournable à la mise en place pérenne d’un nécessaire contrôle démocratique (et parlementaire) des organes décisionnels de cette future UEM.

    (5) Enfin, derniers points pour l’immédiat : la nécessité d’un contrôle international extrêmement strict (via l’AIEA) des politiques énergétiques (notamment nucléaires...) qui seraient alors développées avec les pays de la ’’rive sud’’ dans le cadre de l’UEM...

    Et (6), dans l’hypothèse où ce projet « euroméditerranéen » se révélerait impossible à mettre en place : sa retransformation en simple volet de la politique de voisinage de l’UE (financièrement plus ambitieux, peut-être...) ; ce qui aurait d’ailleurs dû - de mon seul point de vue de vue - rester la position de la France et de l’UE en la matière (plutôt que de s’embarquer dans cette nouvelle usine à gaz...).

  • Le 28 janvier 2008 à 23:11, par KPM En réponse à : « Union méditerranéenne » : Qu’en est-il exactement du projet de Nicolas Sarkozy ?

    Comment puis-je lire les références indiquées en bas de page ? Je serais notamment intéressé par l’article du Times of Malta.

    Sinon pour réagir à la question du périmètre, je suis pour que la présence européenne dans cette Union méditerranéenne soit incarnée par l’Union européenne en tant que telle, et non de chaque État membre séparément. Les autres alternatives sont difficilement justifiables :
     pour quelle raison la Suède (par exemple) ferait-elle partie de l’Union méditerranéenne ? elle n’a jamais fait partie de ce monde, ni par son histoire, ni par sa géographie, ni par sa culture ;
     pour autant, il serait désastreux que ce projet d’Union méditerranéenne induise une séparation entre une Europe « riveraine » et une Europe « non riveraine », à l’heure où nous souhaitons effacer les frontières et non bâtir de nouveaux murs.

    Ainsi la seule solution est de considérer l’Union européenne dans son ensemble comme un territoire riverain de la méditerranée, qu’elle adhère au projet en tant que tel, et qu’elle y parle au nom de tous ses membres. De toute façon, les dossiers annoncés comme prioritaires pour l’UM - l’immigration, l’environnement, le commerce - sont bien du ressort de l’Union et non des États nationaux.

  • Le 29 janvier 2008 à 14:47, par Ronan En réponse à : « Union méditerranéenne » : Qu’en est-il exactement du projet de Nicolas Sarkozy ?

    Pour ce qui est des références indiquées en fin de texte, on peut consulter ces articles en allant sur le site de l’hebdomadaire « Courrier International » (www.courrierinternational.com).

    Pour ce qui est de la question du périmètre, faux problème par excellence, le fait qu’un tel sujet devienne - encore une fois - un abscès de fixation dans ce débat illustre une nouvelle fois une obsession bien contemporaine : une fois de plus on confond ’’contenant’’ et ’’contenu’’ et certains s’imaginent même sans doute que l’un et l’autre sont forcément et obligatoirement liés. Belle impasse de la pensée (et cruelles limites de l’imagination...).

    Quant au fond du problème, j’ai déjà donné mon opinion ci-dessus. Et ma réponse n’est ni historique, ni géographique, ni culturelle, ni quoi que ce soit de ce style : elle est avant toute chose politique (fédéraliste) et rigoureusement matérialiste (i. e : strictement opérationnelle).

  • Le 30 janvier 2008 à 18:23, par Schams El-Ghoneimi En réponse à : « Union méditerranéenne » : Qu’en est-il exactement du projet de Nicolas Sarkozy ?

    Nous avons une belle demonstration de ce qu’est « le beau parler » propre à la politique internationale, à de rares occasions peut-on percevoir un certain degrès de sincérité dans ces situations. Il est exact de dire qu’à trop préciser son projet il risque bien d’en perdre tout l’intérêt, qui réside précisement dans le flou total de cette initiative.

    Les ministères et analystes arabes se sont attelés à l’étude de son projet, et non rien trouvé qui ait un minimum de cohérence vis-à-vis des ambitions immensément vides de l’union Mediterrannéenne de Sarkozy : aucun changement apporté à la situation et aux perspectives futures, à l’exception d’un grand flou propice à de longues discussions n’abouttisant à rien...

    Politique quand tu nous tiends !

    Enfin et surtout merci beaucoup Ronan pour ton article.

  • Le 31 janvier 2008 à 22:46, par Ronan En réponse à : « Union méditerranéenne » : Qu’en est-il exactement du projet de Nicolas Sarkozy ?

    A trop préciser son projet Nicolas Sarkozy risque surtout de nous exposer très clairement que les méthodes de travail (et structures institutionnelles...) qu’il préconise ne sont en fait absolument pas à la hauteur des enjeux et projets en question.

    Il me semble que - là - le problème est culturel : N. Sarkozy est effectivement de ceux qui pensent que le volontarisme suffit en tout et que les structures stables ne sont en fait que des ’’usines à gaz’’ qui alourdissent l’action. Et ne parlons pas de cette évidente aversion pour tout supranationalisme (i. e : surtout ne pas toucher à la souveraineté de la Nation). Mais s’il devait persister dans cette voie, bien d’autres que moi viendront alors dire qu’il ne fait que brasser de l’air sans jamais se donner vraiment les moyens techniques de mener à bien ses projets...

    Autre hypothèse : N. Sarkozy est un vrai national-souverainiste (ah, l’Europe des Nations !!!) dont le seul projet euroméditerranéen n’a en fait pour objectifs que (1) d’essayer de faire de la France le ’’leader politique’’ des pays Méditerranéens (Ah, enfin le retour de la Grande Nation !!!) tout en (2) lui permettant de faire du ’’busisness’’ nucléaire dans toute la région (Ah, Aréva !!! Ah, enfin renflouer la balance commerciale déficitaire !!!) et tout en lui permettant (3) de masquer son aversion personnelle à l’éventuelle adhésion de la Turquie à l’UE (Ah, démago-populisme électoraliste, quand tu nous tiens...).

  • Le 3 février 2008 à 22:54, par n.mettra En réponse à : « Union méditerranéenne » : Qu’en est-il exactement du projet de Nicolas Sarkozy ?

    Il faut sans doute retenir du projet du Président Sarkozy davantage que quelque construction du genre « usine à gaz », dont on voit bien la difficulté à lui donner des contours précis, une intention politique : revitaliser les actions entreprises jusque-là dans le cadre du « partenariat euro-méditerranéen », et redonner dans ce cadre aux principaux intéressés, les pays riverains, un rôle moteur. Ce serait une erreur stratégique majeure que de donner l’impression de vouloir conduire une entreprise parallèlement (ou pire, concurremment !)à l’Union Euroépenne. Car, tôt ou tard, il faudra en venir aux projets concrets, et donc aux moyens de financement...Ce n’est pas des pays endettés jusqu’au cou (comme la France..) qui pourront aller très loin à ce sujet, et on voit bien que, pour l’instant, les capitaux privés ne se bousculent pas pour des projets « structurants » dans les pays du sud. La Banque Européenne d’Investissements est un outil efficace qui a déjà obtenu d’élargir son champ d’intervention aux pays méditerranéens du sud. Il n’est que de profiter de cette ouverture. Il me semble qu’il est encore possible à notre diplomatie de recadrer l’exercice pour le rendre compatible avec le « processus de Barcelone ». Mais en en proposant un sérieux nettoyage de ses instruments, un rééquilibrage au profit d’actions à caractère économique « fort », dans le domaine des réseaux de transport et d’énergie( les actions jusqu’à présent soutenues dans le cadre des projets MEDA ont été surtout des actions de soutien à la société civile, à la « bonne gouvernance » certes très utiles mais dont l’effet ne se fait sentir qu’à long terme). L’objectif de la zone de libre échange mérite d’être conservé, car il implique des réformes très sérieuses, et il sera mutuellement bénéfique. Il faut aussi passer par une plus grande association des Etats bénéficiaires à la gestion de leurs programmes. Par exemple en constituant soit au sein de la BEI soit à côté, une banque de développement méditerranéene à gestion paritaire et ouverte aux crédits de l’UE, des pays membres et également de financeurs tiers. ce pourrait être cette Agence méditerranéenne mentionnée par le rapport parlementaire.Une autre Agence de la Préservation de la Méditerranée pourrait elle aussi être créée pour reprendre le flambeau du Plan bleu mais en l’enrichissant de moyens (et de pouvoirs ?) plus étendus : cette agence pourrait, elle, être réservée aux riverains. Son siège devrait impérativement êtr installé « quelque part » dans un des pays du Sud. Mais pour redresser la barre, il n’est que temps...

  • Le 5 février 2008 à 06:43, par Ronan En réponse à : « Union méditerranéenne » : Qu’en est-il exactement du projet de Nicolas Sarkozy ?

    Voilà une proposition de dispositif marquée par la dispersion tous azimuts, véritable ’’usine à gaz’’ d’agences en tous genre sans coordination évidente visible et sans contrôle démocratiue spécifique. Un système où la main gauche ignore ce que fait la main droite. Un système qui risquerait fort de se révéler inefficace et d’autant plus couteux...

  • Le 5 février 2008 à 22:15, par Schams E. En réponse à : « Union méditerranéenne » : Qu’en est-il exactement du projet de Nicolas Sarkozy ?

    En reponse au post de n.mettra : d’accord sur le fond, mais attention : tu dis que les programmes MEDA se sont surtout focalisés sur la societe civile, tu demandes davantage d’engagements economiques, je souhaite te repondre la dessus :

     les programmes de soutien a la societe civile sont tres faibles et occupent un poids minime dans le budget des MEDAI/MEDAII/IEVP (« le MEDA actuel »), on parle de 3-4% des fonds communautaires pour le programme ’’Initiative Europeenne pour la Democratie et les Droits de l’Homme" qui developpe la presse independante, les ONGs de defense des droits de l’homme (femmes/minorités/prisons/..).

     l’essentiel des fonds (mais aussi des prets de la BEI) est alloué à des programmes strategiques pour la modernisation de l’economie et de la societe : il s’agit de grandes reformes pour le secteur de l’eau, des egouts, des hopitaux, de l’industrie du coton ou du textile, la modernisation d’unités strategiques dans certaines ministeres (finances, commerce/industrie..), etc etc. Ces reformes sont coherentes et representent des fonds importants en Egypte, au Marroc, etc.. (les territoires palestiniens sont un cas particulier). Pour en savoir plus, naviguer dans les sites des delegations de la Commission aupres de ces Etats.

    — > Ainsi, l’aide de l’Union EST deja d’une certaine qualité vis a vis des attentes que l’on peut avoir.

    Alors quel est le probleme ?

    L’enjeux reside dans l’ampleur de ces fonds. C’est lorque l’on compare la politique d’aide à la pre-adhesion de l’UE à sa politique de voisinage que l’on comprend le pourquoi du comment : lorsqu’un pays est en passe d’integrer l’UE, les fonds communautaires atteignent une proportion si considerable qu’elle a un impact visible sur la croissance de l’Etat aidé. C’est tout autre dans la rive sud. L’Egypte par exemple, plus grand pays de la Mediterrannee avec 79 millions d’habitants cette année, recoit 140 millions d’euros par an...en comparaison la Pologne recoit annuellement presque 10 milliards d’euros de l’Union !

    Une difference quantitative immense donc, car les interets economiques et politiques au rapprochement sont infiniment plus limités avec le sud.

    Enfin et surtout, qui dit cooperation dit investissements directs à l’etranger, or les IDE europeens en Egypte ont beau etre superieurs aux IDE americains/chinois/seoudiens, ils sont sans commune mesure avec les IDE europeens en Pologne, justement !

    Pour rappel d’un fait qui m’avait marqué : en 2003 le total des IDE europeens en Pologne etait egal au total des IDE europeens dans l’ensemble des pays sud-mediterraneens ! Enfin, celui-ci etait au meme niveau qu’en ...1990.

    Alors, comme le chante Dalida, «  »Paroles, Paroles...«  »

  • Le 6 février 2008 à 20:05, par n.mettra En réponse à : « Union méditerranéenne » : Qu’en est-il exactement du projet de Nicolas Sarkozy ?

    Pour Schams E. Merci de ces précisions. Le vrai problème (un des...), comme vous l’indiquez, c’est la faiblesse des Investissements étrangers sur la rive sud de la Méditeranée. Il est évident que si nous avions la chance d’avoir les Emirats dans notre périmètre, il en irait tout autrement...Mais les pays du sud de la Méditerranée n’ont pas encore réussi à « créer les conditions » propres à attirer en masse les capitaux et les industries. Ils ont pourtant des atouts (main d’oeuvre pas chère, bien formée, bons réseaux de communications), mais la sécurité juridique de l’environnement des affaires n’est pas encore suffisante. Trop de corruption aussi, trop d’opacité dans les circuits administratifs... C’est un fait constaté par tous. On ne commande pas les choix d’investissement. C’est pourquoi la poursuite du projet de zone de libre échange (une « vraie » qui inclurait aussi les produits agricoles, sans contingents « saisonniers ») parait un projet structurant. La « prise d’otage » par le dossier politique du Proche-Orient est elle aussi un frein à toute coopération sans trop d’arrière-pensées.

  • Le 31 mars 2008 à 03:28, par Mario En réponse à : « Union méditerranéenne » : Qu’en est-il exactement du projet de Nicolas Sarkozy ?

    Vite Monsieur Sarkozy la libre circulation des individus vite c’est vital et urgent

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