« Pour une Slovaquie honnête »
Annonçant sa démission le mercredi 14 mars dernier, Robert Fico, premier ministre slovaque, du parti de la gauche démocratique devenue populiste, SMER-SD, n’a cette fois pu faire face à une nouvelle crise politique depuis le scandale de détournement supposé de fonds européens l’été dernier. Sa coalition avec le parti d’extrême droite, le Parti national slovaque (SDN) avait déjà survécu de justesse à cette crise.
Le 25 février dernier, le double assassinat d’un journaliste d’investigation et de sa compagne a de nouveau plongé ce pays, étouffé par la corruption, dans une crise politique et sociale détonante.
« Pour une Slovaquie honnête », tel est le slogan scandé par les 50 000 citoyens réunis dans les rues de Bratislava le vendredi 9 mars dernier.