Procida, soleil et frites
Difficile de trouver les mots pour décrire la grâce et le calme de cette île. Plus pudique que ses sœurs, Capri et Ischia, plus intime et malgré tout (ou peut-être précisément pour cela) belle à couper le souffle, Procida semble sortir d’un rêve, à la fois claire et surréaliste.
Un de ces endroits qui t’apporte plénitude et tranquillité à chaque respiration. Peut-être parce que là-bas on se sent presque comme Neruda, venu chercher un peu de paix, dans le Facteur de Massimo Troisi. Ou on se sent vraiment postier, avec le désir de parcourir l’île en se sentant à la maison comme lui. Ou alors on se sent un peu Arturo, sous le soleil brûlant, sur les traces d’Elsa Morante... Qui avait les mots, bien que les trouver soit difficile, pour décrire la grâce et la tranquillité de cette île : « Mais non, même l’été, au contraire, elle serait revenue inévitablement, comme d’habitude. On ne peut pas la tuer, c’est un dragon invulnérable qui renaît toujours, avec sa merveilleuse enfance. Et c’était une jalousie terrible qui me remplissait d’amertume, celle de penser à l’île de nouveau enflammée par l’été, sans moi !” (L’île de Arturo)
Lea Fontaine
Les vibrantes « festas » maltaises
Une chose qui étonne les voyageurs à leur arrivée à Malte est le fait qu’une si petite nation soit composée de plus d’une centaine de villes. Liée à d’anciennes traditions catholiques, chaque ville a son propre saint patron pour lequel une fête a lieu chaque année, généralement pendant l’été. Aujourd’hui, les fêtes de village sont synonymes des feux d’artifice maltais emblématiques de différents villages qui peuvent être entendus et vus partout les jours d’été.
Dans beaucoup de villes maltaises, un saint patron ne suffit souvent pas... Ce qui rend les fêtes de village encore plus passionnantes, est la rivalité qui existe entre les clubs locaux qui arborent leurs propres feux d’artifice, décorations, drapeaux et surtout les partisans en groupe et en uniforme qui chantent leurs hymnes. Des villages comme Ħamrun et Barabbar sont connus pour avoir perfectionné cet art et quiconque cherchant une abondance de couleurs, de chants, de bières et de blare méditerranéen qui ne semble jamais manquer d’énergie serait ravi de se perdre dans leurs festivités. Il n’est pas étonnant que les passionnés passent toute l’année à se préparer pour leur fête annuelle locale, car ces célébrations créent l’atmosphère populaire la plus joyeuse, la plus vibrante et la plus authentique que l’on puisse espérer.
Valter Cassar
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