Le Taurillon : Comment as- tu pris connaissance de cette opportunité ? Et comment t’es tu préparé pour ce voyage ?
J’ai pris connaissance de cette opportunité dès mes premiers jours à la faculté grâce à un stand tenu par la direction des relations internationales. Pour préparer mon voyage je me suis concentrée sur la réalisation de demandes de bourses et une demande de résidence étudiante. J’ai eu de la chance et j’ai trouvé directement une chambre dans une résidence WOKO, l’équivalent de notre CROUS français.
LT : Pourquoi avoir choisi la mobilité dans ton parcours scolaire ?
J’ai choisi la mobilité parce qu’elle me permettait d’explorer différentes matières afin d’affiner mon projet professionnel, ainsi que de trouver les matières en droit pour lesquelles j’avais le plus d’appétence. J’ai effectué ma mobilité en Suisse car elle se situe au centre de l’Europe d’une part, et que, d’autre part, l’UZH ( NDLR : l’Université de Zurich) est excellente dans son domaine. De plus, il s’agit d’un pays dans lequel on trouve de tout, à la fois des montagnes, des lacs, la vieille ville…
LT : Est-ce qu’un certain niveau est attendu pour partir ?
Oui, un certain niveau d’écrit et de compréhension de langue est attendu pour pouvoir suivre les cours et se débrouiller dans la vie de tous les jours.
LT : Qu’est ce que cela t’a apporté ?
Cela a augmenté mes capacités d’adaptabilité en même temps que de me rendre extrêmement sociable. Erasmus m’a donné l’envie de repartir, de tout voir, de tout visiter.
LT : Penses-tu que partir à l’étranger est un critère prisé par les recruteurs ?
Bien sûr, selon le parcours professionnel visé, la mobilité peut être très recherchée par les recruteurs.
LT : En quoi le programme Erasmus t’a-t-il permis de construire ton projet d’avenir ?
J’ai pu choisir mes enseignements et donc construire mon projet d’avenir. Aussi, j’ai pu faire du droit, du sport, de la théorie légale, de la régulation sans loi, du droit de l’internet, des matières très variées.
LT : Les enseignements suivis pendant ton Erasmus t’ont-ils semblé plus complexes à suivre ?
Ne parlant pas allemand j’ai dû prendre des cours en anglais. L’UZH n’en avait pas assez en licence (undergraduate), j’ai donc dû suivre des enseignements de niveau Master, ce qui n’était pas forcément plus compliqué. Les professeurs sont très pédagogues et le niveau de français est assez élevé pour ne pas ressentir de différence.
LT : Quels sont les “pour” et les “contre” de la mobilité ?
La mobilité m’a permis d’augmenter mes capacités d’adaptabilité ainsi que mes compétences linguistiques. J’ai également pu me faire un réseau en tissant des liens d’amitié avec des gens venant des quatre coins du monde. En revanche, partir peut devenir très coûteux lorsque l’on n’est pas éligible à certaines aides.
LT : Comment la Covid-19 a affecté ton année ?
La Covid-19 a contraint beaucoup d’étudiants à rentrer chez eux. Personnellement, j’ai fait le choix de rester sur place, et je n’ai absolument pas regretté. La résidence a continué à vivre, nous organisions des repas communs, des barbecues, des séances de sport etc…Concrètement notre vie sociale a continué.
LT : Si c’était à refaire tenterais-tu de nouveau l’expérience ? Recommanderais-tu cette expérience à d’autres ?
Si je pouvais je repartirais, même n’importe où. Je la recommande fortement.
LT : Ton regard sur l’Europe a t-il changé depuis cette mobilité ?
On prend conscience que se déplacer au sein de l’Union européenne est extrêmement simple, bien que la Suisse n’en fasse pas partie.
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