Élection présidentielle française – Que faire le 24 avril ? Et que réaliser par la suite ?

, par Fédéchoses

Élection présidentielle française – Que faire le 24 avril ? Et que réaliser par la suite ?
(Source : Wikipedia Commons)

TRIBUNE. La rédaction de notre revue partenaire Fédéchoses signe une tribune dans laquelle elle rappelle les raisons de combattre l’extrême-droite jusque dans les urnes.

Il s’en est failli d’un trou de souris pour que les Français puissent avoir un réel choix le 24 avril entre deux candidats démocrates. Peut-être pas enthousiasmants, mais démocrates ; malgré la posture Jupitérienne, hautaine et condescendante de Macron et les sympathies pour divers dictateurs, les postures populistes et dérives souverainistes de Mélenchon.

Mais, tel n’est finalement pas le choix qui nous est imposé ; et, malheureusement, ce choix est clair comme de l’eau de roche et il faut : utiliser le bulletin de vote Macron pour interdire l’accès au pouvoir de Le Pen, digne héritière de son fasciste de père et cache-sexe du nazillon et négationniste Éric Zemmour.

Voter blanc, nul ou s’abstenir reviendrait à voter Le Pen, et nous aurions préféré que le patron des « fâchés pas fachos », Mélenchon, et Philippe Poutou, ne se contentent pas de refuser le vote Le Pen.

En effet, pas une seule voix ne doit faire défaut pour assurer la défaite de Le Pen, afin de :
 ne pas poignarder dans le dos la Résistance ukrainienne contre l’agression de Poutine ;
 ne pas faire de la France l’alliée de l’impérialisme russe et des démocraties illibérales polonaise, hongroise ou autres ;
 ne pas laisser détruire l’État de droit en France ni en Europe ;
 ne pas enclencher une autre étape, après le Brexit, de dissolution du processus d’intégration européenne par une sortie de la France de l’UE et de l’Euro, conséquence inexorable de la mise en œuvre du programme Le Pen.

Mais aussi pour :
 supprimer les articles liberticides de notre constitution : le n° 16 (état d’urgence) et le n° 36 (État de siège) ; remplacer, enfin, une constitution, « nationaliste et autoritaire » (Spinelli, « Appel aux Français » à voter non au referendum de septembre 1958 et à la constitution de de Gaulle) par une VI° République ;
 accorder aux régions (métropolitaines ou non) une réelle autonomie législative et financière comme demandé, après la Corse, par un « vœu » unanime du Conseil régional de Bretagne, à l’exception des élus Front national ;
 parallèlement lancer au niveau européen une démarche constituante sur la base de la Conférence sur l’avenir de l’Europe, et soutenir la proposition du gouvernement allemand pour un « État fédéral européen décentralisé » regroupant les pays le souhaitant afin de bâtir le noyau d’une fédération européenne capable d’agir comme une puissance de paix et d’équilibre en Europe et dans le monde, et, anticipation de la Fédération mondiale.

Cet article est écrit dans le cadre du projet Erasmus+ « Check’Europe ». Il est financé par l’Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n’engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou de l’Agence exécutive européenne pour l’éducation et la culture (EACEA). Ni l’Union européenne ni l’EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables.

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