Euro Rétro 1996 : le tournoi de la réunification footballistique allemande

, par Volkan Ozkanal

Euro Rétro 1996 : le tournoi de la réunification footballistique allemande
Image : pottonvets via Pixabay

Alors que l’édition 2020 du championnat d’Europe des nations, voulue comme une édition anniversaire afin de célébrer les soixante ans de la création de la compétition se déroule finalement en juin 2021 dans onze pays différents, le Taurillon propose de revenir sur l’histoire du tournoi. Contexte politique, résultats sportifs, replongez en arrière et revivez ces chapitres du roman du football continental. Il y a 25 ans se déroulait le 10ème championnat d’Europe (du 8 au 30 juin 1996) en Angleterre. Un tournoi placé sous le signe de la grande réunification footballistique de l’Allemagne, dont la sélection compte alors trois joueurs nés à l’Est, six ans après la réunification politique et économique de l’Etat. Cette compétition pose également les bases pour une équipe de France en quête de rachat après le fiasco de 1993. Mais aussi voir un ‘nouveau’ pays, la République tchèque, parvenir à intégrer le concert des nations européennes par son football.

C’est une compétition très attendue qui se déroule en juin 1996 en Angleterre et sur des terrains que les amoureux de football connaissent très bien. Les affiches du tournoi sont réparties entre huit villes qui fleurent bon le football des années 1970, 1980 et jusqu’au début des années 90. Citons donc Liverpool, Manchester, Leeds - champion d’Angleterre avec un certain Eric Cantona en 1992 - ou encore Birmingham et Newcastle. Mais également Sheffield, Nottingham dont le club, Forest, fut dirigé par le légendaire entraîneur anglais, Brian Clough et, bien évidemment, Londres, la capitale.

En réunissant quatre groupes de quatre équipes chacune, doublant ainsi le nombre de participants à la phase finale par rapport à l’édition précédente, l’Euro 96 va permettre de voir arriver, progressivement, des pays qui participent pour la première fois à la grande fête européenne du foot. Parmi ceux-là, la Suisse, la Croatie, indépendante depuis seulement cinq ans, la Bulgarie et la Turquie, qui présente cette année sa demande d’adhésion au sein de l’Union européenne.

En effet, la République tchèque fait également partie des « novices » de la compétition. Vainqueurs sous son ancien nom de Tchécoslovaquie en 1976 face à… l’Allemagne, les Tchèques vont avoir à cœur de se montrer sous leur meilleur jour. Dans ce contexte, ces derniers sont versés dans le groupe C en compagnie de… l’Allemagne (vainqueur en 1972 et 1980), l’Italie (en 1968) et la Russie (sous son ancienne appellation d’U.R.S.S., en 1960). Soit, rien que de moins dans ce groupe que quatre vainqueurs d’Euro durant leur histoire.

Un groupe d’autant plus compliqué avec des Italiens tout récents finalistes de la Coupe du monde, perdue face au Brésil lors de l’édition américaine, en 1994 (3-2). Des Allemands dont l’ossature de joueurs alterne entre les Champions en titre en Bundesliga et futurs vainqueurs en 1997 de la Ligue des Champions, le Borussia Dortmund (5 joueurs), et son dauphin du Bayern Munich, récent vainqueur de la Coupe de l’UEFA en deux manches sèches (2-0 et 3-1), toujours en 1996, face aux Girondins de Bordeaux de notre trio national Christophe Dugarry, Bixente Lizarazu et Zinedine Zidane. Avec pas moins de 8 joueurs, les Munichois constituent une belle force en présence.

Du côté du groupe A, c’est homogène pour les Anglais à domicile, qui sont emmenés par leur serial-buteur, le rugueux et talentueux Alan Shearer qui finira meilleur buteur du tournoi avec 5 réalisations. Les Anglais se retrouvent en compagnie des Néerlandais du génial Dennis Bergkamp qui a pu se rendre en Angleterre, lui dont la phobie de l’avion conduit à ne voyager que par les moyens terrestres. Avec l’Angleterre et les Pays-Bas, la Suisse des « Allemands » Stéphane Chapuisat, buteur gaucher de Dortmund et de Ciriaco Sforza (Bayern) et du « turco-suisse », Kubilay Türkyilmaz, autre attaquant gaucher, qui reste aujourd’hui second meilleur buteur de l’histoire de la sélection helvète, vend chèrement sa peau. Enfin, l’Ecosse tente surtout de vaincre son cousin anglais dans une rencontre toujours attendue aussi bien sur le terrain qu’en tribunes.

Pour le Groupe B, l’Equipe de France du sélectionneur Aimé Jacquet veut, avec sa pépite Zidane, reprendre la main après l’élimination par la Bulgarie d’Emil Kostadinov lors des qualifications pour le Mondial américain un soir de novembre 1993. Dans cette optique, Jacquet a fait des choix forts et au détriment du talent individuel pur en se privant de l’attaquant de Manchester United, Eric Cantona et de l’ancien joyeux du Paris Saint-Germain, David Ginola, transféré depuis lors à Newcastle United. En s’appuyant notamment sur un groupe plus jeune et faisant fi de la rivalité entre Marseille et Paris, Aimé Jacquet peut compter sur les Bordelais cités plus haut mais également sur des Auxerrois (trois joueurs), Champions de France en 1996 ou encore des Monégasques (4 joueurs). Leurs adversaires sont la… Bulgarie de Hristo Stoichkov le caractériel attaquant du F.C. Barcelone et… d’Emil Kostadinov, l’Espagne de Luis Enrique, aujourd’hui sélectionneur de la « Roja ». Mais aussi sur la Roumanie du « Génie des Carpates », Gheorghe Hagi dont la seconde partie de carrière prendra un nouvel essor à la suite de sa signature en Turquie à Galatasaray, juste après le tournoi anglais.

Enfin, le Groupe D met aux prises les « novices » du tournoi à savoir, justement, la Turquie du mythique gardien Rüştü Reçber qui est toujours encore aujourd’hui le recordman des sélections dans son pays (120). La Croatie de Robert Jarni, Alen Bokšić, Davor Šuker et du capitaine, Zvonimir Boban dont la technique exceptionnelle épouse parfaitement l’amour inconditionnel pour son pays. Enfin, deux autres valeurs sûres avec les tenants du titre avec les frères Laudrup (Brian et Michael) et le gardien de « Man U. », le géant Peter Schmeichel. Et le Portugal de Luis Figo, Rui Costa, João Pinto et du gardien Vítor Baía. Toujours présentés en favoris avec une formation d’exception mais qui ont souvent du mal à conclure lors des moments importants.

Les favoris presque tranquillement en quarts

Dès lors, présentations faites, la logique est grandement respectée dans les quatre groupes avec les favoris qui réussissent à se qualifier sans trop de soucis. Dans le Groupe A toutefois, les Pays-Bas ne valident leur qualification qu’au nombre de buts marqués et ont chaud jusqu’au bout avec notamment une troisième journée qui voit les Anglais les battre 4 buts à 1. Une contre-performance mais suffisante pour passer en quart de finale en compagnie des hommes du capitaine d’Arsenal et de la sélection anglaise, Tony Adams.

Point d’orgue de ce groupe, la rencontre entre l’Angleterre et l’Ecosse lors de la deuxième journée avec une victoire 2 buts à 0 pour les Anglais. Mais surtout un but exceptionnel et une célébration très débridée de l’enfant terrible du foot anglais, le fantasque milieu Paul Gascoigne. Sur un dégagement du gardien d’Arsenal David Seaman, le ballon est récupéré par les Anglais et Gascoigne s’en va lober du pied gauche le défenseur écossais Colin Hendry et marquer d’une reprise de volée du droit dans la cage écossaise. La suite étant une célébration à l’eau pour le milieu anglais aspergé par ses coéquipiers…

Le Groupe B respecte également la logique avec la qualification de la France et de l’Espagne aux détriments de deux futurs candidats à l’Union européenne dans les années à venir. La France prenant également une revanche symbolique sur la Bulgarie, 3-1 lors de la dernière journée. L’occasion également de remarquer les prémices de l’organisation défensive compacte et dure sur l’homme de l’Equipe de France, bien utile dans la future campagne pour le Mondial 1998, en France.

Dans le Groupe C, les Allemands se qualifient aussi en compagnie des Tchèques dont certains joueurs tels que les milieux Pavel Nedvěd (futur Ballon d’Or en 2003), Patrik Berger ou encore l’attaquant Vladimír Šmicer se révèlent à la face de l’Europe. Conséquence collatérale toutefois pour les Italiens, éliminés au premier tour malgré la présence du milieu de la Juventus, Alessandro Del Piero ou de l’attaquant de poche de Parme, Gianfranco Zola qui n’a pas pu éviter la débâcle à son pays.

Enfin, pour le groupe D, le Portugal se qualifie devant la surprise croate. Le Danemark faisant donc les frais de cette qualification. La Turquie n’ayant pas déméritée sur ses deux premières rencontres avec des défaites 1-0 à chaque fois. Les quarts de finale opposent la France aux Pays-Bas, la République tchèque au Portugal, l’Allemagne à la Croatie et l’Espagne à l’Angleterre dans des confrontations attendues.

Quatre rencontres serrées, tirs aux buts et la classe de Poborsky

Le 22 juin, pour le premier quart de finale, l’Espagne affronte l’Angleterre à Wembley dans une rencontre fermée et serrée jusqu’au bout. Après un 0-0 dans le temps réglementaire et la prolongation, place donc à la loterie des tirs aux buts, exercice toujours difficile et aléatoire. Dans ce cadre, les Anglais vont garder la tête froide et réussir à se qualifier pour la demi-finale par 4 tirs aux buts à 2. Le capitaine du Real Madrid, Fernando Hierro et le défenseur central de Barcelone, Miguel Angel Nadal, dans un élan rapprochant les deux « frères ennemis » du foot espagnol ratant leurs tirs aux buts. Les Anglais, quant à eux, avec leurs valeurs sûres (Alan Shearer, David Platt, Stuart Pearce et Paul Gascoigne) se hissent au tour suivant.

Toujours le 22 juin, les hommes du capitaine français Didier Deschamps ont la même trajectoire que les Anglais. Face aux Pays-Bas dont l’ossature est composée des joueurs de l’Ajax Amsterdam, brillants Champions d’Europe en 1995, la prolongation donne un 0-0 et une séance de tirs aux buts bien maîtrisés par les « Bleus ». Grâce notamment à un sauvetage du gardien Bernard Lama face au jeune Clarence Seedorf (20 ans) et un 100% des Français, l’Equipe de France se qualifie dès lors également en demi-finale.

Le lendemain 23 juin, place aux deux autres rencontres avec Allemagne-Croatie qui permet aux coéquipiers du buteur Jurgen Klinsmann de s’imposer 2 buts à 1. « Klinsi », joueur du Bayern Munich et né près de Stuttgart en Allemagne de l’Ouest donne l’avantage aux Allemands. Quant à Matthias Sammer, défenseur du Borussia Dortmund, né à Dresde en Allemagne de l’Est à l’époque, il donne le coup de grâce aux Croates afin de sceller la victoire allemande. La réduction du score de Davor Šuker pour les Croates dont la roulette pied gauche et but pied droit trompe le gardien allemand, Andreas Köpke, ne suffit pas. Quoiqu’il en soit, pour la jeune Croatie, l’essentiel était peut-être ailleurs avec ce quart de finale et cette génération fera parler d’elle, notamment lors de la Coupe du monde 98 puisqu’elle finira troisième de la compétition. Une belle mise en valeur d’un jeune pays dont le talent déborde et véhicule des joueurs de génie à tous les étages.

Le dernier quart de finale met face-à-face la République tchèque au Portugal dans un duel technique et d’outsiders. Technique grâce à un but absolument somptueux du milieu tchèque du Slavia Prague, Karel Poborský qui, à la 53ème minute récupère un ballon aux abords de la surface portugaise. La suite ? Un contrôle exquis, un départ canon au milieu de trois Portugais, une accélération pour éliminer le défenseur Fernando Couto, poursuivi par trois adversaires, puis Poborský, d’une louche pied droit, surprend la défense portugaise et lobe le gardien du F.C. Porto, Vítor Baía médusé. Un but exceptionnel et une action démontrant la qualité et la capacité d’élimination d’un joueur révélé, lui aussi, avec sa sélection aux yeux du monde. Dès lors, avec ce but, la République tchèque rejoind l’Angleterre, la France et l’Allemagne en demi-finale.

En demi-finale, pour Pedros et Southgate, même combat…

Après ces quarts de finale serrés, les demi-finales offrent également une lutte acharnée et deux autres rencontres sevrées de buts. Dans la première rencontre, la France et la République tchèque s’affrontent dans une sorte de partie d’échecs. Solides, peu enclins à se découvrir et attendant une opportunité qui n’arrivera jamais, Français et Tchèques finissent les prolongations sur un 0-0. Si les Français avaient eu une expérience précédente dans cette séance incertaine couronnée de succès, face aux Tchèques, la donne est différente.

Après 5 tirs aux buts chacun et réussies, les Français vont craquer par l’intermédiaire du gaucher nantais, le milieu offensif Reynald Pedros dont le tir est repoussé par le portier tchèque, Petr Kouba. Triste épilogue pour l’Equipe de France éliminée en demi-finale (5-6) mais qui n’aura pas déméritée avec un Zidane quelque peu diminué par un accident de voiture quelques semaines auparavant. Une bonne expérience malgré tout pour Aimé Jacquet qui va pouvoir s’appuyer sur un groupe et une ossature solide en vu de l’objectif suprême pour les « Bleus ». Mais cela, c’est une autre histoire en 1996.

Dans l’autre demi-finale, l’Allemagne est opposée à l’Angleterre qui veut absolument rééditer la performance des glorieux anciens de 1966, champions du monde à domicile. Là encore, le match connaît une prolongation et des tirs aux buts mais avec une petite différence : l’ouverture du score par l’inévitable Alan Shearer pour l’Angleterre intervient dès la troisième minute de jeu. Pas le temps cependant de profiter puisque, à peine un quart d’heure plus tard, l’attaquant du club turc de Besiktas, Stefan Kuntz, égalise. Le score ne bouge dès lors plus et la séance de tirs aux buts sera du même acabit que la demi-finale précédente.

Après cinq tirs réussis par chacune des équipes, le défenseur anglais Gareth Southgate (actuel sélectionneur des « Three Lions ») frappe de façon trop molle. Son tir sera repoussé par Köpke. Andreas Möller trompe le portier anglais, David Seaman, tout en force. Avec une célébration de « coq » assez étrange, Möller permet à son pays de gagner le droit de tenter de remporter son troisième Euro après 1972 et 1980. Cette fois-ci, sous la bannière d’une Allemagne réunifiée.

Allemagne-République tchèque : comme on se retrouve

La finale du 30 juin 1996 à Wembley a donc une saveur particulière à plus d’un titre et sera également historique. D’une part, c’est la revanche du 9 juin 1996, rencontre durant laquelle l’Allemagne gagne 2-0 face aux Tchèques. C’est également la revanche de la finale de 1976 avec le geste technique d’Antonin Panenka, inventeur du tir au but en ’feuille morte’ portant son nom. Enfin, pour la République tchèque, à l’instar des Croates, c’est surtout l’occasion de se rapprocher de l’Europe suite à la dissolution de la Tchécoslovaquie en 1992.

C’est une bien belle manière enfin de montrer à l’Europe et aux recruteurs tout le potentiel de la nation avec des pépites qui iront rayonner dans les plus grands clubs d’Europe. À l’instar des milieux de terrain de la Lazio Rome et de la Juventus de Turin, Pavel Nedvěd, et Poborský (Manchester United, Benfica, Lazio), de l’attaquant Pavel Kuka (Kaiserslautern en Allemagne), du milieu Berger qui signe à Liverpool suite à ce tournoi. Et surtout, pour les Français, l’attaquant Vladimír Šmicer, champion de France avec le R.C. Lens en 1998 et le milieu défensif Radek Bejbl, également à Lens mais deux saisons après.

Il s’agit d’une opposition de style également entre des Tchèques plus fins techniquement face à des Allemands plus puissants et directs dans l’impact. Dès lors, la finale met sur orbite à la 59ème minute la République tchèque grâce à un penalty du gauche de Berger dans le petit filet gauche allemand après une faute sur Karel Poborský commise par Matthias Sammer dans la surface allemande. 1-0 donc pour les Tchèques qui résistent aux assauts infructueux des Allemands durant un bon quart d’heure. Jusqu’à l’apparition sur le terrain d’un homme dont personne n’attendait grand-chose au début du tournoi mais qui saisit sa chance et devient une légende de son pays et de l’Euro.

Attaquant de 28 ans jouant en Italie à Udinese, Oliver Bierhoff ne correspond pas aux critères traditionnels des attaquants allemands. Joueur physique et peu en vue jusque-là, il est relancé par son sélectionneur Berti Vogts dans l’urgence afin de débloquer la situation en finale. Il y parvient. D’abord sur un coup franc de Christian Ziege qui envoie avec son pied gauche un bon ballon côté droit sur sa tête. Bierhoff anticipe parfaitement la sortie de Kouba et égalise. 1-1 à 73ème minute. La rencontre, là encore, allait aux prolongations.

Malheureusement pour les Tchèques, cette édition de 1996 permet de mettre en avant la règle du but en or. Un concept censé donner du suspense mais qui, par le nombre de séances de tirs aux buts survenues en quart de finale et en demies aurait simplement davantage provoqué de stress et de crispation. Quoiqu’il en soit, le « B.E.O. » signifie tout simplement qu’une équipe marquant durant la prolongation remporte immédiatement la partie. Klinsmann, sur un centre dans la surface tchèque, trouve Bierhoff. Ce dernier, après une protection de balle, se retourne, tire du gauche et profite d’une erreur du gardien tchèque, mal sur ses appuis. La suite ? But en or et Bierhoff devient un héros national dans son pays pour une victoire 2-1 de l’Allemagne.

Il s’agit donc du troisième sacre dans la compétition, pour une Allemagne unie et un Berti Vogts qui rentre également dans la légende après son titre de Champion du monde en 1974 face aux Pays-Bas de Johan Cruyff et le Championnat d’Europe de 1972 face à l’U.R.S.S. (3-0). La légende indiquant par ailleurs que ce serait son épouse qui lui aurait suggéré de prendre Bierhoff dans sa liste pour l’Euro 96. Cette édition reste dans l’histoire grâce au but en or, à l’apparition de Bierhoff mais également par la vivacité des joueurs et le suspense des rencontres. Chaque pays va également se servir de cet Euro afin de repartir de l’avant lors des compétitions suivantes notamment l’équipe de France.

Pour l’Allemagne, cependant, un changement de génération va intervenir avant la prochaine étape qui conduit le pays vers les cimes du succès, à partir de 2006. C’est donc le baroud d’honneur d’une génération de joueurs et d’un système qui permet à l’Allemagne d’évoluer vers un football plus technique et permettant l’émergence d’une plus grande diversité. Après la mixité entre l’Est et l’Ouest, place sera faite aux joueurs d’origines polonaises (Lukas Podolski et Miroslav Klose), turques (Mesut Özil et plus tard Emre Can et lkay Gündoğan), ghanéennes (David Odonkor, Gerald Asamoah). C’est la fin d’une époque et le début d’une autre avant le grand bond en avant de l’An 2000.

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