Jean Claude Juncker, candidat du PPE à la présidence de la commission

Mon ami Pierrot, permets que je te tutoie ! Tu m’invites à prendre la plume pour t’écrire ce mot...

Dis-moi, Pierrot, tu me parais bien pessimiste ! Des drapeaux piétinés, dont celui de l’Union européenne et de son fer de lance actuel, l’Ukraine, et, surtout, des leaders politiques récemment adoubés pour représenter le continent européen soudain effrayés par l’ours russe.

Comme s’ils étaient appelés, déjà, à s’écraser et toujours se taire ! Comme si l’Union pouvait, une fois encore, une fois de plus, après Budapest, après Prague...ne pas entendre le sale bruit des bottes !?!

Pour la première fois depuis longtemps, de grandes pointures briguent la présidence de la Commission. Toutes, elles ont toujours résisté à la gouvernance inter - gouvernementale et milité en faveur d’une Europe fédérale, affranchie de ces Etats-Unis qui, aujourd’hui, se désengagent en Occident. Pour la première fois depuis toujours, les chefs d’état et de gouvernement devront entendre la voix des électeurs et abandonner leurs caucus d’arrière - cuisine.

Ne ratons pas cette occasion !!!