Nous, jeunes engagés, ne pouvons nous résoudre à une participation si faible de notre génération à un scrutin aussi déterminant pour l’avenir de notre continent et de ses citoyens.
La méfiance croissante des jeunes envers les institutions politiques traditionnelles, la méconnaissance des enjeux européens et du fonctionnement de l’Union européenne, et leur déception face à l’incapacité de ces instances à répondre à leurs préoccupations premières sont autant de facteurs qui expliquent l’abstentionnisme des jeunes. Notre génération a tendance à se reporter sur d’autres modes d’engagement, ne trouvant pas sa place dans la démocratie représentative que nous partageons avec 500 millions d’Européens.
Pourtant, l’Union européenne a un impact direct sur notre vie quotidienne par les lois qu’elle adopte. Et ces mesures sont votées par nos députés européens.
L’Union européenne est aussi la seule à même de pouvoir répondre aux grands défis de notre génération, parmi lesquels la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la biodiversité, une gouvernance mondiale pacifique, et enfin les migrations et la lutte contre les inégalités dans le monde. Les jeunes placent ces sujets au coeur de leurs préoccupations et attendent des engagements forts dans ces domaines de la part des candidats et des responsables politiques.
Il est donc temps que des propositions concrètes, répondant aux attentes des jeunes, émergent dans cette campagne. Candidates et candidats, arrêtez la bagarre politico-politicienne relevant d’enjeux nationaux, et engagez-vous dans un débat d’idées sur les grands défis européens ! L’avenir de notre génération et des suivantes en dépend.
Nous formulons donc trois propositions pour tenter d’infléchir à court et moyen terme cette situation désolante de désintérêt massif des jeunes pour la démocratie européenne :
- Que les candidats en lice publient enfin leurs principales propositions à destination des jeunes en vue du scrutin du 26 mai ;
- Que les candidats et les responsables politiques s’engagent sur la multiplication par dix du budget consacré à Erasmus+ pour faire de la mobilité une opportunité pour toutes et tous ;
- Que l’éducation à la citoyenneté européenne devienne une priorité nationale dans la politique éducative du Gouvernement français.
Nous ne ferons pas l’Europe sans ses citoyens, nous ne ferons pas l’Europe sans la mobilisation générale des jeunes du continent. Relevons le défi de raviver la démocratie européenne, soyons la génération de refondateurs de l’Europe !
1. Le 26 mai 2019 à 20:10, par Claude Martinet En réponse à : Nous irons voter pour refonder l’Europe !
Bonsoir à tous, Cela fait 40 ans que tous les partis qui ont été élu au parlement Européen ont fait campagne pour refonder l’Europe. Alors pourquoi aujourd’hui on veut toujours refonder l’Europe ? Réponse : L’Europe est ingouvernable car il n’y a pas de peuple Européen, chacun défend ses intérêts privés et seules les multinationales et les banques profitent de cette union des prédateurs contre les peuples désunis. Je vois à l’instant que les moutons ont encore bien voté en France et ils vont bientôt se faire tondre à nouveau...
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