Pour une position commune de l’Europe sur les Jeux Olympiques de Pékin - commentaires

Pour une position commune de l'Europe sur les Jeux Olympiques de Pékin

Où l'on découvre (article du journal français « Le Monde », publié le 8 octobre 2000) (décidément : y'en a des choses rigolotes, dans mes archives...)

qu' « en juillet 2000, le Parlement européen s'est donné trois ans pour amener les autorités de Pékin à engager des pourparlers avec le gouvernement tibétain en exil, faute de quoi il demanderait aux pays membres de reconnaître celui-ci comme seul représentant légitime du peuple tibétain » (sic). So what ?!

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Quant au fond de l'affaire, juste préciser que MM. Gordon Brown (finalement, après bien des tergiversations...), Lech Kaczynski (Président de la république de Pologne), Vaclav Klaus (président de la République tchèque) et Mme Angéla Merkel ont déjà annoncé qu'ils - entre autres - ne seraient de toute façon sans doute pas présents lors de la cérémonie d'ouverture.

De même que MM. Ban Ki-Moon (Secrétaire général des Nations unies) et George W. Bush (président des Etats-Unis ; comme l'y poussent John McCain, Hillary Clinton, Barack Obama, tous trois candidats à sa succession, en novembre prochain...).

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Mouais... mais là c'est vraiment un point de vue placé dans une perspective à court terme. Le fait de dire que le Parlement européen l'a fait et que les Etats doivent y arriver le démontre non ?

Après, on est bien d'accord pour dire que la diplomatie à 27, ce n'est pas la bonne solution. D'ailleurs en l'occurence sur le Tibet, on va devoir attendre juillet pour que nos amis les chefs d'Etat et de Gouvernement décide de se positionner.

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Il manque un point essentiel dans cette résolution : souligner qu'une véritable politique étrangère commune ne pourra pas exister tant que l'ons e cantonnera à des procédures de décision intergouvernementales où n'importe quel Etat membre dispose d'un pouvoir de blocage.

Cette situation nous condamne au plus petit dénominateur commun et donc à une politique étrangère creuse et sans ambition.