Budget 2012 : veulent-ils moins d’Europe ? - commentaires Budget 2012 : veulent-ils moins d'Europe ? 2011-05-14T17:39:33Z https://www.thenewfederalist.eu/Budget-2012-veulent-ils-moins-d-Europe#comment9813 2011-05-14T17:39:33Z <p>Rien n'est résolu en effet, dans le fonctionnement, à long terme de nos échanges intra européens. , (Je ne dirai pas notre coopération intra européenne) Il s'agit bien en effet de sauvegarder le paiement, via le système bancaire, des différentes sociétés et entreprises exportatrices, sises dans des nations différentes. La notion d'exportation "à l'étranger" caractérise la région d'influence des anciennes banques centrales des différents pays européens, tels qu'ils étaient avant l'abolition du contrôle des changes aux frontières de ces pays dans les années 80 ou 90. Cet organe de régulation, le contrôle des changes, avait au moins l'avantage de permettre de limiter la dépense du pays à ce qu'il pouvait payer, et de ne pas permettre de recourir trop facilement à l'emprunt, ces milliards bien tentants qui flottent au dessus de nos têtes, L'abolition de ce système de régulation, permet donc les "manœuvres " insensées, celles qui encouragent la consommation des produits que nous ne produisons pas sur notre région, sans règles bien claires de compensations ou de limitation à long terme, sinon d'admettre que c'est une "meilleure suite" qui paiera (peut-être). Où l'on s'aperçoit aujourd'hui, que comme toujours, qu'un tel pari ne suffit pas ; Dans un tel contexte, c'est toujours le mieux 'placé", le plus concurrentiel, par technique, par chance ou par fraude, qui l'emporte. C'est la loi du hasard, des batailles sans vergogne et sans merci, des uns contre les autres ; Alors que dans une société civilisée, ce risque est toujours pris en compte avant ravages trop lourds à réparer, à l'entrée du millénaire, nos sois disant élites semblent choisir de n'y pas prendre garde. Est-ce par bêtise, par ignorance ou par cupidité ? A l'évidence, le jeu actuel économique européen, n'a rien de quelque chose de civilisé qui permettrait un développement sensé, équilibré, accompagnant une élévation du bien être commun, c'est plutôt une course aveugle sans morale ni vergogne, faisant entrer dans la valse, la compétition technique, le hasard de la chance ou la fraude, les sauvages, ou les casseurs de vie de groupe. Et pourtant, c'est cette vie de groupe qui est indispensable pour garantir non seulement la vie, mais une suite meilleure Pourtant aussi, les entreprises sont l'exemple de la vie en groupe ; pour réussir des projets irréalisables au solitaire, On sait que plus on réparti les charges des projets, moins ils sont lourds à porter. Quelles issues ? Il semble que l'emportement de la course dérape sur les repères anciens Nous devrions revenir à l'examen dépassionné de la situation. Celle-ci nous permettrait de mettre dans la balance un certain nombre de bons paramètres, avec l'approbation des citoyens</p> <p>Nous avons perdu quelques notions de bon sens ; L'un des tous premiers dans cette notion d'échanges et de commerce, est précisément cette notion d'échange ; Le terme est bien clair, il signifie que lorsque tu m'apportes un bien ou service, d'une façon ou d'une autre, je te le rends. Je ne fais d'échange que lorsque je peux rendre ; Si je n'en ai pas la possibilité, il n'y a pas d'échange ; Toute autre situation est un don ou un vol. Comment se fait-il donc qu'on ait laissé le « laissé faire » mener la danse, et croire qu'à lui seul, il serait notion d'équilibre, ménageant l'intérêt du corps et des membres ? On sait depuis toujours que la vie n'est pas monocorde, qu'elle ne se suffit pas d'uniformité, et que sans cesse elle réclame adaptation, et remise en cause, pour faire appel à de nouvelles vigueurs, flux régénérant, novateurs, créateurs d'enthousiasme, ce moteur. Sans l'idée de ces autres sources, que peut-on mettre dans la balance : la cupidité, l‘imprudence, à moins que ce soit l'orgueil ou le poids d'autres travers ? Que peux-t-on encore échanger ? Nos structures physiques, physiologiques ou notre âme ? L'esclavage ? Quel retour en arrière ! On le voit, lorsqu'on s'éloigne des balises sensées, sous ces effets pervers de la cupidité, de la paresse ou de l'envie, le monde n'est plus le même, beaucoup moins fraternel. Mais dans ce monde, le tentateur est aussi coupable que le pécheur. Il faut le rappeler en ces temps. Les flots de milliards tentants sur nos têtes, devraient en être beaucoup plus prudents s'ils savent qu'une autre loi peut, d'un seul coup, les assécher</p> <p>Cependant, le bon sens pour bien utile qu'il soit, n'est pas suffisant. Vivre est mouvement, qui donne toujours raison à l'espérance, l'aventure. Le souffle de l'esprit emporte toujours la marche du vivant en bonne santé Le talent est le levain qui fait monter l'ensemble Mais le talent du moment, devrait admettre que son avance ne peut aller bien loin, s'il s'éloigne trop de sa garde ; Celle-ci, le citoyen, nous-mêmes, la troupe, son support, nantis des expériences, et des repères que nos prédécesseurs nous ont laissés, sommes le bon garde fou. Le talent sait conduire la suite ; Une suite qui ne peut être que collective, rayonnement, qui, de régions en régions, gagne tout le territoire avant de déborder ; Le talent ne compte jamais trop l'effort, ni trop le gain, il bonifie l'ensemble l'apporte à sa mesure, simplement, parce que depuis toujours c'est la même loi qui emmène le don de la vie, et que celle-ci n'est pas avare. On le voit, nous revenons à nos valeurs humaines, des valeurs de base qui par leurs aimables présences, génèrent une bonne suite, l'espérance d'une meilleure suite. C'est ainsi que les morts, dans la boue des tranchées, se relèvent, et reprendront la marche. On peu au moins le souhaiter. Me suis-je trop éloigné de l'article ? Je n'en suis pas si sur ! La vérité c'est que pour sortir de l'ornière, celle du laisser faire à l'envie des marchands du temple ou de passage, il faudra bien revenir à des valeurs durables, pleines de talents et de bon sens réaliste et de plus, aimables ; Nos pays en Europe, ont l'avantage d'une longue marche d'apprentissage ; Cela va être le moment de s'en servir.</p> Budget 2012 : veulent-ils moins d'Europe ? 2011-05-11T13:52:40Z https://www.thenewfederalist.eu/Budget-2012-veulent-ils-moins-d-Europe#comment9799 2011-05-11T13:52:40Z <p>Pour illustrer la question de la nouvelle gouvernance européenne, Michel Barnier à l'Université de Humboldt déclara « l'Europe a besoin d'un visage et d'une voix forte ». Être conscient de nos responsabilités, nous, la jeune élite du XXIème siècle, avons le devoir de respecter la lettre et l'esprit de l'acception fédérale de la construction européenne. Pierre-Franck Herbinet est-il un européen béat ? Effectivement, l'Europe politique est n'est pas au firmament de sa gloire, malheureusement. L'intégration européenne est d'une absolue nécessité face à la puissance américaine et face aux pays émergents. Pour déboucher sur des positions communes, de fins compromis sont à inventer, combinant souvent l'efficacité économique avec la considération éthique. Pour truisme, la tradition européenne encourage la démocratisation, le respect des droits fondamentaux sur ce continent réunifié par la victoire de la liberté sur le totalitarisme.</p> <p>Pierre-Franck Herbinet</p> Budget 2012 : veulent-ils moins d'Europe ? 2011-05-11T12:16:25Z https://www.thenewfederalist.eu/Budget-2012-veulent-ils-moins-d-Europe#comment9798 2011-05-11T12:16:25Z <p>Si le fric rend europhile, achetons donc l'indifférence des Européens comme on achète la paix sociale en Essonne. Je propose qu'un parti européen fasse campagne sur ce thème et nous verrons son score au prochain scrutin européen.</p> <p>Je ne pense que que ce soit le fric qui a rendu les Polonais europhiles. Ne serait-ce pas plutôt leur histoire, leur culture, leur identité. La Pologne a voté à 77,4% oui en 2003, avec 59% de participation. Ce niveau de participation à un scrutin européen est inégalé depuis. Et je ne suis pas si certain que les Polonais apprécient toujours la façon dont tout ce fric est utilisé. Notamment l'attribution de contrats autoroutiers BEI à des entreprises d'Etat chinoises, jouant à fond le dumping social ou le dumping tout court.</p> <p>Donc tout ce qui n'est pas soit du fric, soit de la règlementation financière, n'est que de la miette politique poussiéreuse ? Vous, vous n'avez vraiment pas peur des généralités. Remarquez, ça doit être facile de faire un programme présidentiel avec vous.</p> <p>Eh bien je vous souhaite bonne chance pour votre augmentation du budget européen. Et rendez-vous en 2013.</p> Budget 2012 : veulent-ils moins d'Europe ? 2011-05-11T10:17:44Z https://www.thenewfederalist.eu/Budget-2012-veulent-ils-moins-d-Europe#comment9796 2011-05-11T10:17:44Z <p>La réglementation financière et bancaire n'est pas un « alibi », mais la source de la crise actuelle. Ne pas considérer ce sujet comme prioritaire, c'est se jeter du haut d'une falaise. A voir l'actualité, je me demande comment peut-on encore penser le contraire aujourd'hui.</p> <p>Je constate un manque flagrant d'inspiration de la part des élites européennes. Ils ressassent toujours les mêmes idées. Les sujets que vous évoquez (brevet européens, reconnaissance des qualifications, etc.. tout ce qui trainent dans les tiroirs depuis 30 ans) me sont très sympathiques, mais ce ne sont que des miettes face à l'ampleur et l'urgence du désastre économique.</p> <p>Depuis 1982, le budget de l'UE n'a pas été augmenté (proportionnellement), et il n'y pas de stratégie économique. Je maintiens qu'il faut du fric pour un projet fédéral.</p> <p>Travaillant en Pologne sur des projets européens, je vous assure que le fric rend europhile.</p> <p>J'essaye de tirer la sonnette d'alarme, en proposant quelques pistes. Je n'ai pas de solutions miracles. Désolé de déranger ceux que souhaitent continuer de dormir paisiblement.</p> Budget 2012 : veulent-ils moins d'Europe ? 2011-05-10T21:36:21Z https://www.thenewfederalist.eu/Budget-2012-veulent-ils-moins-d-Europe#comment9791 2011-05-10T21:36:21Z <p>Vous avez tort de cracher sur les projets de relance du marché intérieur. Il y a encore beaucoup de chasses gardées et de rentes de situation nationales dans le domaine économique qui n'ont aucun sens ni social ni culturel ni même politique. Que ce soit sur le brevet européen, la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles, les règles sur les détachements de travailleurs, l'encadrement des fonds d'investissement solidaire, ou encore des marchés publics, la Commission veut s'atteler à des domaines qui brassent des milliards, des domaines à très forts enjeux sociaux, à forts enjeux en termes de compétitivité, ou tout simplement à des barrières nationales qui n'ont toujours pas été abattues malgré tous les grands discours. Et, de prime abord, l'approche suivie semble la bonne.</p> <p>Notre solution à tout ne peut pas être du fric, du fric, et toujours plus de fric public, avec une pincée de règlementation financière et bancaire comme alibi, et une grosse plâtrée de conservatisme socio-économique afin d'"éviter de provoquer". C'est extrêmement simpliste et c'est une position qui mérite d'être mieux fondée lorsqu'on suit la croissance continuelle de la part des dépenses publiques dans le PIB européen depuis 20 ans. Le fric ne rend pas europhile, si les choses étaient si simples, nous n'en serions pas là. Invoquer le risque d'une Pologne europhobe pour appeler à maintenir la pompe à fric est d'un goût…</p> <p>La question n'est pas là. La question, c'est de l'investissement pour quoi ? et pourquoi au niveau européen ?</p> <p>Enfin, j'admire votre béatitude face à Lewandowski, étiqueté d'office comme "dernier fédéraliste au Berlaymont". Le commissaire polonais défend aussi des intérêts bien compris. Et cela ne lui coûte rien de nous garantir que le budget qu'il propose "remet en cause les rencontres, publications, et autres études inutiles", car il n'aura de toute façon aucun moyen de le vérifier. En effet, 80% du budget européen est mis en œuvre par les Etats.</p> <p>Mais sur le reste, je vous rejoins, notamment sur le « green » et le « smart ».</p>