Fédéralisme européen : fables vs projets fiables ? - commentaires Fédéralisme européen : fables vs projets fiables ? 2012-07-23T11:41:57Z https://www.thenewfederalist.eu/Federalisme-europeen-fables-vs-projets-fiables,05084#comment14324 2012-07-23T11:41:57Z <p>@Sylvain du Pasquier L'article est signé juste en-dessous du titre.</p> <p>« <i>Cet article porte aux nues une politique qui ne peux mener l'Europe qu'à la faillite. Que les riches soient de plus en plus riches (et accessoirement vertueux) et les pauvres de plus en plus pauvres (et méprisés, bien sûr).</i> » J'ai donné les exemples du Canada, de la Suède et de la Nouvelle-Zélande.</p> <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Ces pays sont-ils en faillite ? Non. :) <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Les gens y sont-ils plus pauvre que dans les pays faisant l'inverse (France, Grèce, Espagne) ? Non. :) <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Le chômage y est-il plus élevé qu'ailleurs ? Non. :)</p> <p>Peu importe que les riches deviennent plus riches, l'important c'est que la misère soit absente, que le chômage soit faible et que l'État soit en mesure de financer son modèle social (qui, dans le cas de la Suède, est très coûteux).</p> <p>Encore une fois, les pays cités ont mené les politiques que vous dénoncez et la situation est aux antipodes de ce que vous décrivez (faillite et misère).</p> <p>Enfin concernant la citation, non, ce n'est pas un trait d'humour. Cela fait bien référence à la fable et, que vous le vouliez ou non, les Allemands, que vous pouvez qualifier d'égoïstes, ont mené des réformes courageuses, de même que des pays comme la Suède, le Danemark, etc. Plutôt que de les insulter, eux ou leurs responsables politiques : prenez exemple ! ;)</p> Fédéralisme européen : fables vs projets fiables ? 2012-07-22T16:10:58Z https://www.thenewfederalist.eu/Federalisme-europeen-fables-vs-projets-fiables,05084#comment14320 2012-07-22T16:10:58Z <p>L'Estonie, qui fait partie de la zone Euro, a réduit les dépenses gouvernementales. Salaires et prix ont baissé. Ils connaissent actuellement une reprise économique.</p> <p>L'Islande a refusé de sauver ses banques. Ce pays connaît également une reprise économique.</p> <p>On constate donc que les pays qui ont adopté les solutions citées dans l'article sont ceux qui s'en sortent le mieux. Ceux qui ont sauvé leurs banques, qui ne réduisent pas leurs dépenses et qui ont pour objectif le maintien de taux d'intérêt bas sont, eux, encore en crise, et cela empire.</p> <p>À un moment donné, il faut arrêter la théorie, et mettre en pratique ce qui a été fait ailleurs et qui fonctionne. Les responsables politiques auront-ils le courage d'appliquer ces réformes ? Ou bien tenteront-ils de justifier une fuite en avant ? Seront-ils capable d'admettre leur échec ?</p> Fédéralisme européen : fables vs projets fiables ? 2012-07-22T07:00:25Z https://www.thenewfederalist.eu/Federalisme-europeen-fables-vs-projets-fiables,05084#comment14309 2012-07-22T07:00:25Z <p>Je suis étonné : votre article n'est pas signé. Cet article porte aux nues une politique qui ne peux mener l'Europe qu'à la faillite. Que les riches soient de plus en plus riches (et accessoirement vertueux) et les pauvres de plus en plus pauvres (et méprisés, bien sûr). Ce qui est magnifique, c'est l'illustration qui accompagne le texte, vision moralisante de la fable. Est-ce que la fourmi de ressemble pas à Mme Merkel, confinée dans son égoïsme et son bon droit. Est-ce un trait d'humour ?</p> Fédéralisme européen : fables vs projets fiables ? 2012-07-16T17:07:28Z https://www.thenewfederalist.eu/Federalisme-europeen-fables-vs-projets-fiables,05084#comment14246 2012-07-16T17:07:28Z <p>Réduire les dépenses de fonctionnement de l'État pour diminuer le montant des emprunts sur les marchés est une bonne idée en théorie sauf qu'elle n'est pas efficace à 100% comme nous le montre la Grèce en ce moment.</p> <p>La Suède a en effet réussi à moderniser/alléger l'appareil Étatique mais après 2 ans de négociations. Cette solution n'est donc pas adaptée pour régler des problèmes à court terme.</p> <p>A court terme, il faut arriver à contrôler d'une manière ou d'une autre les taux d'intérêts pour ne pas asphyxier les finances des États trop endettés. Comme Pierre-Antoine KLETHI l'explique plus haut, annuler une partie de la dette de ses pays revient à contaminer indirectement les autres pays de la zone euro qui en sont les créanciers. Cela est peut être possible dans une certaine mesure mais ça ne fait que reporter le problème. Le plus efficace restant l'intervention de la BCE pour agir sur les taux...</p> <p>Enfin, le problème central est le manque de croissance des pays du sud de l'Europe qui se perçoit par un manque d'investissement chronique. On ne peut pas avoir des pays avec un excédant de la balance commerciale et d'autres avec un déficit et espérer qu'ils aient une économie qui converge sans mécanismes de régulation (flux de capitaux des pays excédentaires vers les pays déficitaires). Afin trouver de l'argent pour investir, il ne reste que l'UE (euro-bonds car capacité d'endettement + solidarité) ou un investissement direct des pays ayant un excédant budgétaire (plan Marshall allemand).</p> Fédéralisme européen : fables vs projets fiables ? 2012-07-14T22:25:49Z https://www.thenewfederalist.eu/Federalisme-europeen-fables-vs-projets-fiables,05084#comment14225 2012-07-14T22:25:49Z <p>@Pierre-Antoine Si je résume ta réponse : « too big to fail ».</p> <p>Donc, pour éviter que le contribuable ne perde de l'argent, on le taxe pour sauver ses comptes en banques !? Ce faisant, on supprime le risque qu'a pris l'institution financière et on envoie le message suivant : « chères grosses banques, prenez des risques, trompez-vous, on sera derrière pour presser le contribuable comme un citron ».</p> <p>Peut-on envisager un système financier sain avec de tels mécanismes ?</p> <p>Quoiqu'il en soit, voici deux articles qui permettent d'approfondir le sujet et d'arrêter avec ces sornettes de "too big to fail" (c'est vraiment l'argument pondu par les lobbies pour faire peur aux gens...) : <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> <a href="http://www.contrepoints.org/2011/10/03/48684-briser-les-banques-geantes" class="spip_out" rel='nofollow external'>La taille des banques géantes n'est pas un aspect du problème bancaire, elle est le problème bancaire.</a> <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> <a href="http://minarchiste.wordpress.com/2011/10/19/too-big-to-fail-le-film/" class="spip_out" rel='nofollow external'>« Qu'aurait-on dû faire alors ? Rien ! Laisser le système se nettoyer de lui-même en le purgeant de ces grandes banques mal gérées et de tout ce crédit inflationniste. Le choc aurait été brutal, mais la rémission serait venue plus rapidement, aurait été plus brève et durable. »</a></p> <p>Je sais, je sais... la politique du laisser-faire, paraît que ça ne marche pas. Enfin excusez-moi, nous sommes en 2012, la crise des subprimes date de 2008, le surendettement est plus ancien et tous ces malheureux plans de relance ne font rien d'autre que de creuser le trou, sans parler des banques sauvées qui n'ont pas changé d'un iota leurs manières de faire !</p> <p>Le système bancaire que nous avons aujourd'hui est fondamentalement malsain et la garantie implicite de l'État empire le tout.</p> <p>@Un citoyen <i>« Redonnons à l'Etat le pouvoir de battre monnaie, et alors on pourra entrevoir une sortie de crise. »</i> Ah, oui, l'outil magique ! La fameuse planche à billet. Dépensons à tout va et imprimons des billets. Franchement, n'est-ce pas trop facile, trop démagogue, pour espérer que ça marche comme sur des roulettes ? <a href="http://theoreme-du-bien-etre.net/2012/06/03/seigneuriage-pourquoi-la-banque-centrale-ne-prete-pas-a-letat/" class="spip_out" rel='nofollow external'>« Ce mode de financement du déficit public est machiavélique. Economiquement inefficace, socialement problématique et profondément antidémocratique, il ne présente que l'intérêt de taxer le peuple sans qu'il ne le réalise. »</a> Et le pire c'est qu'après vous nous balancez une petite phrase sur les petites gens. Allons bon mon cher Citoyen, vous prônez là la pire "solution" pour eux.</p> <p><i>« moins d'Etat et plus de flexibilité du travail, elles provoquent systématiquement un sacage social qui laisse de côté une bonne partie de la population »</i> Comme le prouvent les exemples en Suède, Danemark, Nouvelle-Zélande, Canada, etc. ? Et j'imagine que, selon votre logique, l'inverse devrait donc fonctionner ! Or plus d'État et moins de flexibilité du travail, disons comme la France, ou, allons plus loin, la Corée du Nord, sont de véritables exemples à suivre. C'est bête, non seulement vos propos ne fonctionnent pas en théorie, mais, pire, la pratique montre que ça n'a jamais fonctionné. Ouvrez les yeux ! Ou bien donnez-nous des exemples convaincants, où la flexibilité du travail accroît le chômage et appauvrit les plus miséreux sur le long terme !</p> <p>Et gardez bien à l'esprit que le rôle de l'État est notamment de garantir la primauté du Droit, donc, par pitié, ne bottez pas en touche avec la "loi de la jungle" (loi du plus fort), c'est hors-sujet.</p> <p>Quant à votre beau système de protection sociale, je suis désolé de vous l'apprendre, mais sans économie dynamique pour le financer... n'espérez pas le conserver ! C'est notamment la raison pour laquelle j'ai donné l'exemple de la Suède, qui a un système de protection sociale beaucoup plus poussé que celui de la France. Seulement voilà, les Suèdois ont compris qu'il ne fallait pas tuer la poule aux œufs d'or et qu'une économie capitaliste libérale, donc peu entravée par l'État, est ce qui fonctionne le mieux. Cela n'empêche pas d'avoir de nombreux services publics financés, non pas par votre planche à billets, mais par l'impôt.</p> <p>Et, en passant, votre citation de Merkel, qui, si elle l'a dit, a tout à fait raison, vous ne l'avez malheureusement pas compris ! Il ne s'agit pas des pauvres, il s'agit de tous ceux qui ont vécu à crédit ! Vivre à crédit, c'est bête et méchant, mais c'est vivre au-dessus de ses moyens. Des responsables politiques ont été clientélistes, ils ont refilé la facture aux suivants, à un moment donné, il faut bien payer ! Ce sera bientôt le cas en France.</p> Fédéralisme européen : fables vs projets fiables ? 2012-07-13T15:49:55Z https://www.thenewfederalist.eu/Federalisme-europeen-fables-vs-projets-fiables,05084#comment14221 2012-07-13T15:49:55Z <p>L'endettement excessif des Etats a essentiellement pour origine l'obligation faite à ces derniers d'emprunter sur les marchés financiers, qui prêtent de l'argent contre intérêts. Grosso modo, la dette, ce sont les intérêts que les Etats doivent aux banques privées à qui ils ont emprunté. Redonnons à l'Etat le pouvoir de battre monnaie, et alors on pourra entrevoir une sortie de crise.</p> <p>Quant aux réformes qui débouchent sur moins d'Etat et plus de flexibilité du travail, elles provoquent systématiquement un sacage social qui laisse de côté une bonne partie de la population, pour ne bénéficier qu'à une poignée de gens qui sont souvent déjà très riches.</p> <p>Donc NON à l'Europe de Merkel, qui montre du doigt les faibles et les petites gens comme responsables de la crise (« ils ont vécu au-dessus de leurs moyens », etc), prépare la destruction de ce qui reste de notre système de protection sociale et de notre droit du travail, et ce pour le plus grand bénéfice du Capital et des privilégiés en général !</p> Fédéralisme européen : fables vs projets fiables ? 2012-07-13T12:18:18Z https://www.thenewfederalist.eu/Federalisme-europeen-fables-vs-projets-fiables,05084#comment14212 2012-07-13T12:18:18Z <p>Je soulignerais quand même deux éléments que tu ne mentionnes pas et qui, à mon avis, sont très importants : <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> l'échelle de la crise est totalement différente aujourd'hui : avec tout le respect que je leur dois, la Nlle-Zélande, la Suède et le Canada ne sont pas très peuplés et ont un PIB bien inférieur à celui de l'Italie seule (qui n'est pas le pays le plus en difficulté...). Or, plus la taille de l'économie et la population touchée sont importantes, plus les solutions sont difficiles à trouver seuls. Pour prendre une comparaison imagée, c'est un peu comme si tu disais qu'il aurait fallu laisser le fond LTCM faire faillite en 1998, tout comme on laisserait une petite banque régionale faire faillite... Bref, tu oublies l'aspect systémique. <br><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> l'interdépendance au sein de l'UE. Certes, on peut laisser l'Espagne ou l'Italie, ou même la petite économie grecque faire faillite. Et tant pis pour les créanciers. Sauf que les créanciers sont, entre autres, les banques des autres pays de la zone € (y compris les banques allemandes). Or, celles-ci se retrouveraient automatiquement en (grandes) difficulté(s). Ces pays auraient le choix entre laisser tomber ces banques ou non. S'ils les aident, leur situation financière va se détériorer. S'ils ne les aident pas, des millions de personnes perdront leurs épargnes et l'Etat devra intervenir par le biais de dépenses sociales, sauf à laisser ses citoyens dans la misère...</p> <p>Bref, si la « morale » de la fable voudrait effectivement que l'on ne mette pas en place la moindre mesure de solidarité, il faut bien prendre en compte l'ensemble du contexte économique (sachant que, de toute façon, dans la résolution de cette crise - qui n'est pas de l'euro ou de la zone euro, ainsi que tu le soulignes très justement ! -, on dépasse les limites de l'économie et on entre aussi dans le politique).</p>