Alsace, Irlande, France : Mêmes erreurs et mêmes leçons ? - commentaires Alsace, Irlande, France : Mêmes erreurs et mêmes leçons ? 2013-04-27T23:39:26Z https://www.thenewfederalist.eu/Alsace-Irlande-France-Memes-erreurs-et-memes-lecons,05704#comment16608 2013-04-27T23:39:26Z <p>Les querelles politiques, le manque de vision à long terme, c'est vrai.</p> <p>Mais encore faut-il ajouter que cette réforme n'était pas bonne, parce que ce n'était pas une vraie fusion.</p> <p>On avait encore une chambre de Haute-Alsace et une chambre de Basse-Alsace. Tout était fait pour garder le maximum de postes aux amis...</p> <p>Sauf erreur de ma part, l'argument en faveur d'une baisse des coûts était de moins de 1% sur plusieurs années...</p> <p>Les Alsaciens se sont massivement abstenu.</p> <p>Quant à ceux qui ont voté contre, je serai d'avis que soit c'était des fonctionnaires soucieux de protéger leurs postes, soit des électeurs qui avaient compris que c'était pas bien consistant.</p> <p>Le jour où les politiciens arrêteront de penser à leurs sièges et qu'ils cesseront de nous prendre pour des buses, donc le jour où ils nous proposeront une vraie fusion, là ce sera probablement différent.</p> Alsace, Irlande, France : Mêmes erreurs et mêmes leçons ? 2013-04-23T06:25:08Z https://www.thenewfederalist.eu/Alsace-Irlande-France-Memes-erreurs-et-memes-lecons,05704#comment16599 2013-04-23T06:25:08Z <p>Le déficit d'information perçu est réel mais il ne s'explique pas par l'absence d'information. Le fait est que toutes les données nécessaires sont disponibles, en ligne notamment.</p> <p>Le problème est l'écart entre le niveau d'information et de culture politique requis pour comprendre les projets soumis à référendum et leurs conséquences et la pratique politique réelle de la plupart des citoyens qui sont rares à consacrer un temps significatif à se documenter et à s'informer sur des enjeux qui ne les concernent pas directement au quotidien. Or les questions institutionnelles et européennes apparaissent au premier abord particulièrement abstrait.</p> <p>Peu d'entre nous peuvent se targuer de pouvoir se prononcer de manière éclairée sur tous les sujets susceptibles de faire l'objet d'une décision politique et d'être soumis à une consultation. Sur de nombreux enjeux il est nécessaire de se fier aux experts et aux orientations proposées par des leaders d'opinion.</p> <p>Faut-il pour autant abandonner le référendum ? Peut être pas mais son usage implique un investissement bien plus grand dans l'instruction civique et une culture et des pratiques politique très largement renouvelée. Les outils de communication numérique contribuent à la revendication d'une participation plus directe mais cette revendication va-t-elle au delà des « élites marginalisées » (je désigne ainsi pour aller vite, les bac+5 qui ne font pas partie de l'establishment politique qui prend part de près ou de loin aux décisions).</p> <p>La solution me semble plus de faire renaître une véritable culture du débat politique et de la recherche d'accords véritablement majoritaires. Ceci ne peut se faire à travers des mécanismes institutionnels suscitant l'apparition artificielles de majorité comme c'est le cas aujourd'hui avec ce mode de scrutin truqué qu'est le scrutin majoritaire mais uniquement à travers un système représentatif basé sur la proportionnelle c'est à dire véritablement représentatif.</p>