Prise en compte du contexte de crise environnemental
Le premier point souligné par les théories capitalistes est que nous pouvons décarboner notre économie via l’investissement dans notre système de production. Pour ce faire, de nombreux pays investissent dans la décarbonisation de leur production d’électricité avec notamment les énergies renouvelables ou encore le nucléaire. Le second investissement n’est autre que celui de l’hydrogène, vu comme le « nouvel Or noir » au vu de son importance future dans le domaine des transports mais aussi de l’industrie.
Les techniques de production de ce « nouvel Or noir » sont multiples :
Le reformage du gaz naturel à la vapeur d’eau : faire réagir du méthane avec de l’eau pour obtenir un mélange contenant de l’hydrogène et du CO2 La gazéification permet de produire, par combustion, un mélange de CO et d’H2 à partir de charbon (solution qui émet beaucoup de CO2) ou de biomasse L’hydrogène peut aussi être produit à partir d’eau et d’électricité, c’est l’électrolyse de l’eau. Avec l’accroissement des moyens de production d’électricité décarbonés (nucléaire (hydrogène jaune) et ENR (hydrogène vert)), la production d’hydrogène par électrolyse de l’eau et son utilisation dans le cadre de la transition énergétique sont à l’étude.
En 2019, la Commission européenne a présenté son projet de Green Deal posant alors, les bases d’une Union européenne environnementaliste, tout en visant une neutralité climatique à l’aube 2050.
Ce pacte vert européen aura pour projet de : Investir dans des technologies respectueuses de l’environnement ; Soutenir l’innovation dans l’industrie ; Déployer des moyens de transport privé et public plus propres, plus abordables et plus sains ; Décarboner le secteur de l’énergie ; Améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments ; Travailler avec des partenaires internationaux pour améliorer les normes environnementales mondiales.
A la suite de l’annonce du plan de relance européen historique de 750 milliards d’euros (dont 500 sous forme de subventions), l’Union Européenne doit limiter l’emprise de la dette en inventant des ressources propres. Pour ce faire, de nombreuses taxes sont à l’étude, dont : La taxe sur les transactions financières ; La taxe carbone aux frontières ; La taxe GAFAM ; La taxe plastique.
Révolution industrielle 4.0
Par ailleurs, la crise sanitaire que nous vivons n’a en aucun cas freiné l’investissement de l’innovation industrielle. L’industrie 4.0 liée aux nouvelles technologiques numériques apportera plus d’intelligence et de flexibilité à notre outil de production. Le premier apport de cette révolution sera le basculement de la production en série vers de la customisation de masse. En effet, la production de masse était le point clé de l’industrie 2.0 et 3.0. Bien que ce système ait permis à la population mondiale de ne manquer de rien, celui-ci présente des limites. La production en série n’est, de ce fait, pas faite pour la customisation et les entreprises sont susceptibles de produire toujours plus de produits sans savoir si son stock va être rapidement écoulé. La customisation de masse permettra de pallier à ces problèmes en produisant que ce qu’a l’intention d’acheter le client tout en lui proposant un moyen de customiser son produit. Tout en restant dans l’apport qu’auront les nouvelles technologies du numérique, nous pouvons parler de la 5ème génération de réseau sans fil qui arrivera courant début 2021 en France, alors que la Corée est déjà en train de déployer la 6e génération.
Grâce à sa faible latence, la 5g permettrait de : Faciliter l’interaction entre machines ; Supprimer l’effet perturbateur des boucles de régulation Rendre performant les capteurs sans fil ; Améliorer le fonctionnement des véhicules autonomes Visualiser en temps réel une machine avec un casque à réalité augmenté
Le mélange de technologie aura aussi un impact futur sur le fonctionnement de nos villes (« smart cities »). La ville intelligente qui est un nouveau concept de développement urbain améliorera la qualité de vie des citadins en rendant la ville plus adaptative et efficace. Le périmètre couvrant ce nouveau mode de gestion des villes inclut notamment : les infrastructures publiques (bâtiments, mobiliers urbains, domotique, etc.), les réseaux (eau, électricité, gaz, télécoms) ; les transports (transports publics, routes et voitures intelligentes, covoiturage, mobilités dites douces - à vélo, à pied, etc.) ; les e-services et e-administrations.
Nous pouvons voir que notre système économico-financier est instable en plus d’être irrespectueux de l’environnement. Les partisans de la croissance verte, pensent que l’arrivée du monde vert n’est possible que grâce à l’investissement qui doit être pragmatique et efficace en plus de la mise en place des réformes ayant pour but de placer un cadre.
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