Virginie Rozière : « Il faut aller vers des États-Unis d’Europe ! »

, par Mathieu Moreau

Virginie Rozière : « Il faut aller vers des États-Unis d'Europe ! »

Virginie Rozière, tête de liste PS-PRG pour la circonscription du grand Sud-Ouest, nous livre ici sa vision d’une Europe fédérale et sociale, et ébauche les combats qu’elle souhaite mener dans la prochaine législature du Parlement européen : réformes institutionnelles, gouvernance économique, politique de la défense et protection des travailleurs…

Que représente pour vous aujourd’hui le Radicalisme, et que peut-il apporter au débat public européen ?

Dans notre culture républicaine française, le Radicalisme incarne des idéaux d’égalité, de justice et de tolérance. Ces idéaux sont indispensables à l’avenir de l’Europe. Ils sont porteurs d’un véritable espoir pour une Europe fédérale, sociale et laïque que je compte promouvoir au Parlement européen. Ces idéaux radicaux sont d’autant plus importants dans le contexte actuel, marqué par des gouvernements conservateurs et ultra-libéraux apôtres de l’austérité : ils sont coupables du rejet de l’Europe et d’une montée de l’individualisme et des extrêmes sans précédent ! Nous, Radicaux et forces de gauche, devons être intransigeants face à l’intolérance des mouvements populistes. Nous devons protéger les droits fondamentaux : je pense par exemple à la remise en cause du droit à l’IVG par le gouvernement du conservateur Rajoy. Être Radical, c’est contribuer aujourd’hui à incarner un idéal européen, fait de dignité et de solidarité entre les peuples.

Quel regard portez-vous sur le bilan de la Commission Barroso ?

Vous voulez que je sois sincère ? Je suis en colère ! Il a galvaudé et abîmé l’idéal européen ; il a contribué à enrayer la dynamique de la construction européenne ; il a joué sa survie politique personnelle face aux jeux politiques des États membres, au détriment de l’intérêt général européen. Il n’est pas l’homme politique dont l’Union avait besoin.

L’Europe d’aujourd’hui est ce que la droite en a fait depuis 10 ans. Or je crois en une autre vision. Mon Europe valorise ses Etats-membres et leurs régions. Mon Europe n’est pas une doctrine, mais une union qui protège les citoyens. Mon Europe n’est pas paralysée par les jeux technocratiques. Elle vit, agit, réagit.

Vous prônez une Europe ambitieuse, fédérale, et forte de politiques communes plus en phase avec les attentes des citoyens. Nous voyons tous les jours les limites d’une Europe intergouvernementale où certains États tentent de protéger leurs intérêts : quelles réformes institutionnelles sont nécessaires pour dépasser ces divergences entre États membres ?

Souhaiter une Europe fédérale ne signifie pas renoncer à la puissance et au rayonnement des pays qui la composent. Mais que pesons-nous face à la puissance de pays tels que les Etats-Unis ou la Chine ? Sans Europe fédérale, nous n’avons pas d’abri digne de ce nom face aux nouvelles tempêtes économiques.

Je soutiens donc d’abord une intégration politique européenne qui soit plus poussée, qui soit plus démocratique en redonnant vraiment une voix aux citoyens. II faut dans un premier temps renforcer les pouvoirs du Parlement européen qui est démocratiquement élu. Je m’exprimerai très vite sur ce sujet une fois élue. L’Europe doit cesser d’être un simple espace de dérégulation et s’affirmer comme une puissance politique. Nous devons devenir de vrais ’États-Unis d’Europe’ ! Ce ’saut’ fédéraliste est nécessaire pour franchir un cap dans notre intégration politique, qui a certes déjà à son actif quelques grandes politiques communes. Aujourd’hui l’Europe intergouvernementale est un frein à l’émergence d’un intérêt général européen : même avec un plus grand fonctionnement à la majorité qualifiée, il y aura toujours des tensions entre États-membres...

Pour cette ambition fédéraliste, faites-vous une distinction entre la réforme de la gouvernance de la zone euro et celle du reste de l’Union à 28 ? Pensez-vous qu’un budget ou un gouvernement spécifique à la zone euro soient nécessaires ?

Dans l’idéal, il faudrait bien sûr aller vers une intégration plus profonde à 28 États membres. Mais si l’on veut être pragmatique et efficace, il faut en effet commencer par renforcer la gouvernance de l’euro et la rendre plus démocratique. L’important est de reprendre la main sur la façon dont est gérée la crise aujourd’hui à l’échelle européenne. Et oui, les États-Unis d’Europe doivent se doter d’un budget fédéral, via des ressources propres, pour être un espace économique bien plus unifié !

Comment serait abondé ce budget européen ? Pourrait-il financer une partie des indemnités chômage perçues par les citoyens, via un ’fonds européen d’assurance-chômage’ par exemple ?

L’idée d’un fonds européen d’assurance-chômage est intéressante et mérite être creusée. Mais cela me semble une étape assez lointaine pour l’heure. Un budget commun à la zone euro pourrait, entre autres possibilités, s’appuyer sur une taxe sur les transactions financières (TTF) : cette ressource pourrait donner de la chair politique à l’Union européenne ! La Grande-Bretagne applique bien ce type de taxe chez elle. Pourquoi l’UE ne pourrait-elle pas en faire autant ?

Quelles sont vos propositions concrètes pour sortir l’Europe de la crise économique ?

L’Europe a un double rôle d’impulsion et de coordination. La sortie de la crise se fera par les échanges intra-européens. L’Union européenne doit pour cela mettre en œuvre un plan de relance entre États-membres, et se doter de grandes infrastructures transfrontalières. L’Europe doit également faire en sorte qu’une plus grande part des marchés publics nationaux soit accessible aux PME européennes, quel que soit leur pays d’origine. Je relancerai cette idée dès mon élection.

Il faut faire la pédagogie de l’Europe : nos marges de manœuvre et notre poids économique dépendront de notre capacité à vouloir agir à l’échelle européenne !

Justement, est-ce que cette campagne électorale suffira pour faire la ’pédagogie de l’Europe’ ?

Je veux contribuer à rendre le projet européen plus clair et transparent pour les citoyens. Car la responsabilité d’un député est double : il doit d’abord porter la voix et les attentes de ses concitoyens dans l’hémicycle européen. Mais il doit aussi revenir dans sa circonscription pour y expliquer toutes les opportunités que porte l’Europe et permettre de les saisir ! Il y a trop peu de circulation d’information, trop peu de retour des politiques une fois élus vers leurs concitoyens ! C’est pour cela que je m’engage à revenir très régulièrement dans le Sud-Ouest, faire des comptes-rendus de mon mandat.

Les négociations en cours en vue d’un accord de libre-échange Europe/États-Unis (Transatlantic Trade and Investment Partnership-TTIP) sont entrées récemment dans une phase plus ’politique’, selon les termes du Commissaire européen au commerce Karel de Gucht. François Hollande lui-même a déclaré qu’il fallait ’aller vite’ sur ce dossier : quelles inquiétudes et quels espoirs vous inspire la création de ce futur ’marché transatlantique’ ?

Cet accord de libre-échange comporte des risques mais aussi des opportunités intéressantes. Il faut cependant être extrêmement vigilant face à ce type d’accord : nous avons connu de dangereux précédents avec les Américains ! Ils ont un grand talent pour instrumentaliser les normes sanitaires et en faire de vraies barrières, par exemple à l’importation de nos produits agricoles. Le problème est que la Commission européenne négocie seule pour l’heure sur ce dossier : c’est extrêmement choquant ! Sur un projet d’une telle envergure, aussi structurant pour l’avenir de l’économie européenne, il faut un plus grand contrôle démocratique !

Vous appelez de vos vœux une Europe sociale. Or, une récente communication de la Commission européenne (’renforcer la dimension sociale de l’Union économique et monétaire’) a semblé peu ambitieuse à certains observateurs partisans d’une politique plus forte en la matière. Quelle voix porterez-vous au sein du Parlement européen sur les enjeux cruciaux d’emplois et de conditions de travail en Europe ?

L’Union européenne doit conduire une politique pour renforcer son modèle social et harmoniser par le haut les niveaux de protection des citoyens. L’Europe sociale permettra de réunir les peuples de notre continent autour d’une solidarité et d’un modèle de protection collective partagé. C’est ce projet que défendent les Radicaux de Gauche, et que je porterai au Parlement européen. Il faut combattre les déséquilibres qui existent actuellement en Europe. Tout travail mérite un salaire digne ! Je soutiens la création d’un salaire minimum européen.

Justement, un accord informel a été conclu récemment entre le Parlement européen et le Conseil pour mieux protéger les travailleurs détachés : est-ce un premier pas vers l’Europe sociale ?

Cet accord est une première étape indispensable : il permet une meilleure application de la Directive sur le détachement des travailleurs, en renforçant la responsabilité sociale de la chaîne de travail des entreprises. Certaines entreprises malintentionnées mettaient en œuvre une véritable ’industrie’ du dumping social : des contrôles plus stricts seront effectués, c’est indispensable ! Ce phénomène a directement menacé la viabilité de notre agriculture, de nos transports routiers et de notre industrie du bâtiment. Le rôle de la France dans la conclusion de cet accord a été déterminant, il faut en être fier.

Vous avez travaillé au sein du Ministère français de la Défense. À l’heure où les grandes puissances émergentes augmentent leurs budgets pour la défense, prônez-vous une politique industrielle européenne plus ambitieuse en la matière ?

Si l’Europe veut exister politiquement sur la scène mondiale, elle doit s’en donner les moyens. Or, la défense européenne est aujourd’hui très limitée dans ses actions. Peu de choses ont avancé depuis la création de l’Eurocorps en 1992, qui représente toutefois un beau symbole pour l’unité de l’Europe. Aller plus loin dans la mutualisation de nos forces militaires a également du sens, mais le plus important reste pour moi de développer une véritable doctrine européenne pour guider nos actions extérieures. Aujourd’hui malheureusement, l’actualité nous rattrape avec l’Ukraine : l’Europe a trop tardé à prendre la mesure de la situation. Nous avons besoin d’une véritable impulsion politique pour avoir une voix forte sur la scène internationale. Sinon, nos idéaux de démocratie et nos valeurs perdront de leur sens. Le peuple ukrainien aspire à un idéal européen : cette aspiration doit nous aider à prendre conscience de tout ce que l’intégration européenne a pu nous apporter.

Vos commentaires
  • Le 29 mars 2014 à 12:34, par Jean-Luc Lefèvre En réponse à : Virginie Rozière : « Il faut aller vers des États-Unis d’Europe ! »

    Pareille franchise, pareille clarté dans les propos, cela est devenu trop rare pour ne pas être souligné. Pour ne pas être encouragé !

    Et si Taurillon invitait tous les candidats à prendre position, clairement, à propos de cette thématique d’une Europe résolument fédérale ? Pour les recommander aux citoyens, pour leur permettre de voter en connaissance de cause, pour être un authentique lobby ???

    Trop de flou dans les intentions des candidats, trop de non-dits quant à leurs motivations ne peut qu’entretenir à terme les pires désillusions ! A ne rien promettre, ni à court, ni à moyen ou long terme, on ne s’engage à rien. C’est trop facile d’encore accréditer l’idée que l’on s’engage seulement à...fonctionner quelque part entre Bruxelles et Strasbourg !

    Mais cet entre-deux n’est pas un interstice dans une carrière tout entière vouée à l’action publique. Cet entre-deux implique autre chose qu’une carrière nationale, une plus-value que l’on s’engage à apporter.

  • Le 29 mars 2014 à 13:50, par Aurélien Brouillet En réponse à : Virginie Rozière : « Il faut aller vers des États-Unis d’Europe ! »

    Le Taurillon a pour ambition de collecter un maximum d’interview d’un maximum de candidats différents.

    Sachez par ailleurs que la JEF Europe ainsi que l’UEF mène actuellement une action ayant pour but de faire signer aux candidats un manifeste fédéraliste. Vous trouverez notamment des informations sur le site www.moveurope.eu

  • Le 30 mars 2014 à 05:30, par Xavier C. En réponse à : Virginie Rozière : « Il faut aller vers des États-Unis d’Europe ! »

    « L’Union européenne doit pour cela mettre en œuvre un plan de relance entre États-membres » M. Obama a dépensé des sommes faramineuses pour accoucher d’une souris (et il peut remercier l’exploitation des gaz de schiste !). Tirons donc des leçons des échecs de nos voisins !

    « Je soutiens la création d’un salaire minimum européen. » Le salaire minimum est une trappe à pauvreté. Les smicards sont peut-être contents, mais les chômeurs longue-durée (les moins expérimentés et les moins formés) le sont beaucoup moins. Comment font donc tous ces pays développés SANS AUCUN salaire minimum ?

    Mais d’où sort donc cette obstination d’appliquer des politiques qui n’ont jamais fonctionné nulle part ???

  • Le 31 mars 2014 à 13:30, par Ferghane Azihari En réponse à : Virginie Rozière : « Il faut aller vers des États-Unis d’Europe ! »

    @Xavier Chambolle

    Les plans de relance peuvent-être utiles pour palier aux insuffisances du marché pourvu qu’ils sont bien ciblés. Comment nier le fait que l’Europe a besoin d’investissements pour sortir de la crise ? La recherche, le développement et la rénovation des infrastructures font parties de ces domaines qui peuvent légitimement accepter l’intervention du secteur public sans que cela se fasse au détriment du secteur privé, mais au contraire en coopération avec celui-ci d’autant plus que l’on connait l’impact de la qualité des infrastructures et de l’innovation sur les potentiels de croissance...

    Il faut aussi énoncer que nos économies ne peuvent plus continuer à fonctionner selon le même paradigme. Il faut refonder celui-ci dans une perspective plus écologique et plus soutenable. Le marché seul ne peut pas se préoccuper de cela. Il faut arrêter d’assimiler toute approche néo-keynésienne à du colbertisme liberticide quand l’État ne fait que ce que le marché ne fait pas sans se substituer à celui-ci mais en employant les entreprises qui sont bien contentes d’avoir un carnet de commandes rempli.

    C’est pareil pour le SMIC, tu peux toujours énoncer qu’il n’est pas conforme à l’esthétique libérale (économie) mais dire que tous ceux qui l’utilisent sont en proie à l’échec est de la mauvaise foi. Je pense aux Pays-Bas, au Luxembourg et à plein d’autres pays européens.

  • Le 31 mars 2014 à 16:21, par Komrad En réponse à : Virginie Rozière : « Il faut aller vers des États-Unis d’Europe ! »

    @ X.Chambolle

    C’est surement pour cette raison que l’Allemagne vient de décider la mise en place d’un salaire minimum de 8,5€ /heure à partir de janvier 2015...!!! Même s’il faut souligner que ce SMIC Allemand est plus destiné à enrayer la fraude aux travailleurs détachés qu’autre chose.

  • Le 1er avril 2014 à 15:02, par Pauluis Quentin En réponse à : Virginie Rozière : « Il faut aller vers des États-Unis d’Europe ! »

    Bonjour, Je suis pour une Europe Fédérale plus à gauche et proche du citoyen. Mais en tant que citoyen de Bruxelles, cette Europe m’est inaccessible ! Et malgré que j’habite à deux pas du PE ! J’ai démissionné du groupe vert ECOLO, au profit de Pro-Bruxsel. Toutefois, les contraintes en terme de signatures rassemblées est non réaliste. Concrètement, on parle de deux listes de 5000 signatures... Ce qui rend tout représentation citoyenne utopique ! Que faire ? Toutes vos suggestions sont les bienvenues !

  • Le 1er avril 2014 à 16:35, par Jean-Luc Lefèvre En réponse à : Virginie Rozière : « Il faut aller vers des États-Unis d’Europe ! »

    @ Pauluis Quentin

    Je partage cette analyse, mais il conviendrait d’élargir le propos à tous les scrutins en Belgique : j’ignore la situation ailleurs en Europe. Belge comme vous, je constate que toutes les élections, par le biais des signature0 imposées pour déposer une liste, favorisent, dès la ligne de départ, les partis en place et donc installés de longue date, devenus « traditionnels », qui, eux, ayant déjà des élus, sont dispensés de cette traque ! La démarche citoyenne est ainsi confisquée et la participation au jeu démocratique ressemble fort à une chasse gardée au profit, souvent, des mêmes, en ce compris génétiquement(!)

    Si l’on échoue à remettre en cause ces procédures au plan national, dans la petite Belgique, à peine plus grande que la Confédération Helvétique, comment y parvenir à l’échelle de l’Union ???

    Actuellement, comme d’autres sur ce site, je ne vois qu’une réponse à question : l’organisation de consultations populaires dès l’instant où un parti européen ou un certain nombre d’associations européennes l’imposeraient. Avec ou sans portée décisionnelle ? Pas nécessairement : l’essentiel serait de contraindre à entendre l’opinion publique ! Risqué ? sans doute, pour les plus frileux, les moins pédagogues de l’idéal européen, les plus carriéristes, aussi !

  • Le 15 mai 2014 à 19:05, par Lame En réponse à : Virginie Rozière : « Il faut aller vers des États-Unis d’Europe ! »

    @Pauluis Quentin

    Dans les limites du droit belge, je pense qu’une bonne stratégie de contournement du quorum de signatures consiste à créer une confédération de parti.

    L’idée est de créer une confédération de parti, de lui donner un dénomination neutre (Ex : « Confédération des partis alternatifs ») et de laisser chaque candidat libre de présenter le programme de son choix à condition qu’il adhère aux propositions communes.

    Les propositions communes seraient les principes consensuels chez les tiers partis belges modérés :
     abaissement ou suppression des quorum de signature pour la présentation de liste,
     réforme du temps de parole,
     passage du vote obligatoire au vote facultatif,
     passage du suffrage simple à 2 voix par électeur,
     limitation du vote électronique à l’impression de bulletin papier,
     abaissement ou suppression du seuil de représentation, passer de la RP plus fort reste type d’Hondt à la RP Sainte-Lägue avec prime majoritaire de 40% pour le parti victorieux (on évitera 50% dans un contexte belge),
     remboursement des dépenses électorales en proportion du nombre de voix recueillis plutôt que du nombre de sièges remportés,
     rejet du racisme/de la peine de mort/de la collectivisation forcée/de la planification communiste/du séparatisme, etc…

    La propagande de chaque faction de la liste commune serait assurée par une ASBL à laquelle les inscrits de la faction se rallient officiellement mais sans en devenir membres. Avec ce système, votre liste est une ASBL Pro-Bruxsel qui coopère avec d’autre ASBL du même type et vos idées sont portées par certains inscrits d’une liste dont les colistiers sont des membres d’autres mouvance politique.

    Pour maximiser ses chances d’atteindre le seuil des 5% , la confédération devrait négocier des accords d’apparentement avec un maximum de tiers partis.

    Il est fortement conseillé de créer un code de bonne conduite et un comité de vigilance musclé pour combattre les stratégies « entristes » des extrémistes. Tout laxisme en ce domaine peut coûter cher médiatiquement, comme ce fut le cas pour le Parti Vivant de Roland Duchâtelet.

Vos commentaires
modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Suivre les commentaires : RSS 2.0 | Atom